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« Les chats doivent crever ! »
Voici le type de propos auxquels sont confrontés les bénévoles de l’association Au Bonheur des Mastins. Mais il y a bien pire… « C’est la raison laquelle nous faisons appel à vous aujourd’hui. » nous dit Virginie, la présidente de l’association.
Pour des raisons de sécurité, aucune photo de chat sur des sites de nourrissage ne sera publiée dans cette collecte afin de ne pas pouvoir identifier le lieu. L’association a peur des représailles. Peur pour la sécurité de ses bénévoles et des chats et chatons.
Elle souhaite avant tout les protéger et pouvoir continuer ses actions pour venir en aide aux animaux en détresse.
A l’origine, cette association, comme son nom l’indique, venait en aide aux chiens en détresse de race Mastins espagnol.
L’association les sort des perreras, les fourrières en Espagne, pour les rapatrier en France et les faire adopter.
Au fil des ans, l’association a étendu ses missions de sauvetage aux chiens de Roumanie enfermés dans des fourrières et destinés à être euthanasiés, à ceux de Tunisie, sans oublier aux chiens et chats de France.
Des missions en lien avec la philosophie de l’association.
« Nous pensons que tout animal doit être sauvé peu importe sa race et que la maltraitance n’a pas de frontières. »
L’association les recueille, les soigne et les propose à l’adoption sous contrat associatif.
« Nous effectuons des pré-visites, des post-visites et un suivi de l’animal tout au long de sa vie. Si les adoptants rencontrent des problèmes, nous sommes là pour recueillir les animaux. »
« Cette année a été particulièrement catastrophique pour les chats avec une recrudescence d’abandons et de misère animale. »
A tel point qu’aujourd’hui, elle doit stopper toute prise en charge et sauvetage de chats, faute de moyens, faute de famille d’accueil.
Pourtant, un bon nombre d’entre eux sont en grand danger.
Au total, l’association a à charge 35 animaux.
Dont 10 chiens handicapés placés en famille d’accueil longue durée. Ils ont besoin d’opérations, de soins.
C’est le cas pour Princesse, née avec une malformation. Elle a une luxation des épaules et des coudes. Elle doit subir une lourde et onéreuse opération par un spécialiste en orthopédie.
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Leur adoption est compliquée au vu de leur handicap ou état de santé.
L’association s’occupe également de 25 chats placés eux aussi en famille d’accueil. Certains d’entre eux sont abandonnés directement à la porte de l’association.
« Rien que pour cette année, nous avons eu douze chatons ainsi que quatre femelles dont deux étaient gestantes, déposés devant la grille dans des cartons, et des sacs en plastique. »
Comme Bohême, trouvée devant la porte de l’association.
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Une des dernières prises en charge est celle de Pepsi, une chatte empoisonnée puis percutée par une voiture. Elle a été retrouvée dans le coma. Elle y restera 48h. Son pronostic vital reste faible.
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L’association est de plus en plus sollicitée par les particuliers et par les communes aux alentours pour venir en aide à des chatons et des femelles en difficulté.
« Parfois, c’est le vétérinaire qui nous contacte. »
Un propriétaire qui décède laissant ces chats en grande souffrance derrière lui. Des chats abandonnés suite à une séparation.
Ou encore des appels des mairies, la dernière en date pour prendre en charge 40 chats dans deux maisons abandonnées.
L’association rencontre tout type de situations et est confrontée à tout type d’excuses pour justifier les abandons.
En parallèle de ces sauvetages, elle nourrit des chats sur 3 sites, dont deux dans la ville de Reims.
« Il m’est impossible de vous donner le nombre de chats total que nous nourrissons sur les 3 sites mais cela ce compte par dizaines. »
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220 kg de croquettes sont distribués chaque mois par 7 bénévoles qui se relaient.
« Nos bénévoles sont courageux ! Ils travaillent la journée et viennent avant ou après leur travail pour les nourrir.
Mais, surtout, ils sont courageux face aux menaces et dangers que cela représente quotidiennement. »
En particulier, sur un site de nourrissage. Un site très dangereux pour les chats…et pour les bénévoles.
« L’association a été sollicitée pour venir en aide à des chats errants dans un quartier « malfamé » de Reims que nous ne pouvons pas citer pour ne pas nuire à la sécurité des bénévoles intervenant sur place. »
Là-bas vivent dans une insécurité totale une douzaine de femelles adultes et vingt-cinq chatons environ.
« Mais nous pensons qu’il y en a plus ! » Dans ce quartier, les chats ne sont pas les bienvenus, ils sont considérés comme des nuisibles et le voisinage n’a aucune considération pour eux.
Les bénévoles reçoivent des menaces, des propos haineux envers les chats.
« Les chats doivent crever !
Les jeunes du quartier n’hésitent pas à venir importuner voire bousculer les bénévoles lorsque qu’ils viennent nourrir les chats. »
Ainsi, pour éviter toute agression et menace, les bénévoles viennent très tôt le matin quand il fait encore nuit et très tard le soir.
Mais il y a également des actes ignobles dont sont victimes ces pauvres chats et chatons.
« Les bénévoles ont déjà retrouvé les chats peints de plusieurs couleurs, vraisemblablement pour des jeux mis en place par des jeunes du quartier. »
Mais il y a pire.
« Un jour, une bénévole nous appelle en pleurs. En arrivant sur le site, elle trouve un chat décapité et, un autre, avec la queue coupée.
Cette journée a été un vrai carnage. »
Et les dégradations viennent s’ajouter à cette liste de danger.
Sur place, des abris ont été construits par l’association. Parfois, les bénévoles les retrouvent détruits.
« Pour les résidents de ce quartier, ce n’est pas normal de s’occuper de ces chats. Ils ne comprennent pas. »
Comme imaginer que ce tout petit chaton soit la cible d’actes de barbarie ?
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Ils sont si nombreux comme lui sur ce site… Au vu des dangers auxquels ils sont quotidiennement exposés, ces chats et chatons doivent être mis en sécurité.
« Malheureusement, nous n’avons aucune place pour les accueillir. »
L’association ne dispose plus d’aucune famille d’accueil disponible et ne parvient pas à en trouver de nouvelles.
La seule solution, la plus rapide, pour les mettre à l’abri est de construire une chatterie au siège de l’association.
« Cela permettra de les accueillir, les stériliser, sociabiliser les chatons, les vacciner, les identifier, et les proposer à l’adoption. »
Il est nécessaire de mettre d’urgence à l’abri les chatons et les mères de ce site dangereux avant qu’il n’y ait d’autres massacres.
Chaque jour qui passe peut être le dernier pour eux !
Quels sévices pourront-ils subir demain ?
A quel jeu serviront les chatons ? Au foot ? A une cible de jets de pierre ?
« La prise en charge des chatons à cet endroit est vraiment vitale pour eux ! Nous allons les trapper et faire stériliser ceux qui sont en âge de l’être. C’est la raison pour laquelle une chatterie nous est absolument indispensable.
3 chalets en bois sont nécessaires. Ils auront un accès en extérieur de 50 m2, sécurisé.
Malheureusement, nous n’avons pas les moyens de financer l’achat des matériaux. Pour la construction, ce sont les bénévoles qui s’en chargeront. »
Ces chatons et leurs mères doivent à tout prix être mis à l’abri !
Nous comptons sur votre précieuse mobilisation et soutien pour réussir à les mettre hors de danger.
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3 500 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur permettront d’aider l’association à financer la construction de la chatterie et un mois de nourriture pour ces chatons et leur maman.
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AnimauxMerci pour les 40 chats !
