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Ils étaient 16, ils sont désormais 15.
« L’un d’entre eux est décédé quelques jours plus tard. Il était très affaibli et anémié. »
Quand les cas d’horreurs et les maltraitances s’enchaînent…
L’association La Ferme des Rescapés, située dans le Lot, nous a contactés pour de l’aide suite à la prise en charge de 16 ânes, fin décembre.
La présidente de l’association nous raconte :
« Depuis des années, voisins, randonneurs et témoins dénonçaient auprès des services vétérinaires et de grandes associations, la vie de misère des ânes d’un particulier.
Ils étaient négligés, leurs sabots non parés…
Ils manquaient de nourriture, parfois ils n’en avaient pas ou elle n’était pas adaptée.
En plein été, ils étaient quelques fois privés d’eau plusieurs jours et ne bénéficiaient d’aucun abri pour se protéger du soleil et des fortes chaleurs…. »
Ces pauvres ânes sont dans un triste état. Totalement amaigris et parasités.
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« A l’origine, leur propriétaire avait acheté deux ânes pour les enfants. Mais il les a laissé se reproduire entre eux depuis 10 ans. Aucun n’est identifié.
Suite à tous ces signalements et plaintes, la DDPP se déplace enfin en 2019. Elle met en demeure ce particulier pour les sabots non parés.
Le propriétaire fera venir un maréchal-ferrant mais seulement une partie des ânes seront soignés.
Certains ont des sabots si longs qu’ils s’enroulent et ils en souffrent. »
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« Une personne, qui continue de surveiller les ânes, appelle régulièrement les services vétérinaires.
Il y a quelques semaines, le propriétaire nous téléphone. Il est prêt à céder les ânes à notre association. La DDPP lui a transmis notre numéro.
] C’est à ce moment que nous apprenons leur existence et, peu à peu, leur situation et histoire.
Rapidement, grâce à un bénévole, nous organisons un premier transfert de 7 ânes vers notre refuge.
Leur état est alarmant. Ils boitent, sont maigres, trempés par les semaines de pluie, affaiblis, négligés. »
Un ânon de 4 mois, squelettique, très anémié et parasité, ne pourra pas être sauvé, il décède quelques jours après son arrivée.
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Les 9 autres ânes arrivent quelques jours après.
« Tous se jettent sur la nourriture et adorent se coucher dans la paille propre et sèche.
Nous avons fait venir le maréchal-ferrant qui n’a jamais vu des sabots dans cet état en 20 ans de carrière. »
Au vu de leur état, tous ont été vermifugés. Ils doivent maintenant être identifiés, les mâles castrés mais surtout reprendre du poids avec du foin de qualité, à volonté, des vitamines et de la pierre de sel.
« Une botte de foin est nécessaire tous les 2 jours, soit 250 kilos.
Une situation comme celle-ci n’est malheureusement pas un cas isolé… »
Une fois qu’ils seront rétablis, ils seront proposés à l’adoption sous contrat associatif.
L’association s’assure de la bonne capacité d’accueil en termes de place, de structure et d’équipements et du profil de l’adoptant pour détenir des équidés.
« Si l’adoptant ne peut garder l’animal, il doit revenir à l’association. Il ne peut pas être donné ou revendu.
Nous avons accueilli beaucoup d’équidés cette année. Actuellement, nous en avons presque 70, en plus des 8 vaches et des chèvres.
Nous avons donc d’importants frais de fourrage cet hiver et ces 15 ânes viennent s’ajouter au cheptel avec leurs besoins spécifiques au vu de leur état catastrophique. »
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2 500 euros au total sont nécessaires !
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Vos dons et appels du cœur permettront à l’association de financer l’identification des 15 ânes, la castration des 6 mâles ainsi qu’une aide pour le foin.
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AnimauxMerci pour les 15 ânes !
