De nombreux chevreaux et agneaux naissent dans les fromageries. Les chèvres produisent du lait, ce qui permet de faire tourner le marché du fromage…
Les chèvres, les brebis… Seules les femelles sont gardées.
Car, dans ce genre d’exploitations, les petits mâles ne servent qu’à déclencher la production de lait chez leur maman. Rien de plus !
Ils sont donc considérés comme inutiles. Alors…
Chaque année, des milliers de petits sont envoyés à l’abattoir dès la naissance.
Ainsi, rien ne se perd, tout se transforme ! Leur viande sera utilisée pour la fabrication de sous-aliments comme les croquettes…
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Chaque année, Mehdi, le président de la Ferme des Zanimobiles tente de sauver ces petits des industries laitières et fromagères, avant qu’ils ne partent pour l’abattoir.
S’il fait appel à nous aujourd’hui, c’est pour tenter de sauver une dizaine de chevreaux et d’agneaux.
Mehdi doit réagir sur l’instant. Comme expliqué plus haut, les mâles sont généralement tués à la naissance.
Et des naissances, il y en a tous les jours de mi-mars à mi-avril. Dès qu’un mâle voit le jour, Mehdi est contacté afin de savoir s’il le prend ou non.
Il n’a pas le temps de réagir, une réponse doit être donnée, et vite !
A l’heure actuelle, il en a déjà recueilli 4. Ne pouvant se résoudre à les envoyer à la mort, il a investi son argent personnel dans ce sauvetage.
La ferme ne dispose pas de la trésorerie nécessaire à ce sauvetage, c’est pourquoi elle se tourne vers nous aujourd’hui.
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La ferme des Zanimobiles est une association de protection des animaux de la ferme basée à Orange, dans le Vaucluse, dont la majeure partie des animaux sont issus de sauvetages. Ils s’épanouissent sur 8 000 m².
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« Pour beaucoup, ils proviennent d’industries laitières. Nous recueillons des chevreaux et des agneaux issus de fromageries et destinés à l’abattoir ou à l’engraissement. Nous les élevons au biberon. »
Comme Chavroux. C’’est l’association qui l’a élevé, littéralement !
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Il n’avait qu’un jour quand il est arrivé dans les bras de Mehdi !
Ou encore Fleurette. Cet âne a été sauvé d’une foire aux bestiaux… Il était destiné à la boucherie…
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L’association compte environ 120 animaux. Il y a des chèvres, des chevaux, des moutons et des poules, des lapins ou encore des oies… Et Mehdi est seul pour s’occuper d’eux. Ponctuellement, des bénévoles l’aident car, comme Mehdi travaille, il n’est pas toujours disponible.
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Une fois sauvés, ils auront besoin d’être nourris. D’abord au biberon, puis ensuite avec du foin et des granulés.
« Le biberon, c’est toutes les deux heures. Cela va durer 3 mois. A partir de cet âge-là, les petits commencent à manger des granulés et une poignée de foin. Heureusement que l’abri des tout-petits se trouve à 20 minutes de chez moi ! C’est tellement plus simple pour les biberons ! »
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« Les plus grosses dépenses concernent le lait maternel. Les biberons doivent être distribués plusieurs fois par jour, et ce, pour les 10 petits concernés par le sauvetage. »
Les bébés devront également être castrés dès que leur âge le permettra.
En plus de les accueillir et de les nourrir, il faut également les soigner, prendre soin d’eux tous.
Mehdi ne reçoit aucune subvention. N’étant pas habilité à recevoir du monde dans sa ferme, il est dépendant de ses déplacements dans divers endroits : écoles, crèches, maisons de retraite…
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… Et même dans les centres aérés.
« Etant directeur de centre, j’ai ramené deux petits avec moi, je devais leur donner le biberon. Au centre, les enfants étaient ravis de voir des animaux. La pédagogie n’a pas de limites. »
Ajouter une phrase sur la sensibilisation du public à la condition animale, au respect des animaux pour mieux comprendre l’objet de sa ferme itinérante ?
Vous l’aurez compris, cette formidable ferme recueille tous les animaux dont personnes ne veut : les inutiles, les trop vieux, trop encombrants ou les trop malades.
Ces ateliers pédagogiques permettent à l’association d’obtenir des fonds pour prendre soin de ces rescapés des industries. Malheureusement, par manque de temps, et étant seul, il ne peut assurer toutes les dates.
« C’est dommage, cela permettrait de faire entrer davantage de trésorerie pour les animaux de l’association. »
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Medhi se bat pour sauver la vie de ces bébés, nous devons l’y aider !
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2 800 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœurs permettront de sauver ces animaux dont le destin est écrit depuis leur naissance : la mort
Cela permettra de prendre en charge : - le rachat des 10 agneaux et chevreaux, - l’achat de lait en poudre pour les nourrir, - leur castration.
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Merci les Clicoeurs !
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