Protocole sur des macaques : nouveau communiqué de presse de Pro Anima

 


Jeudi 14 juin : publication d'un communiqué de presse de Pro Anima au sujet du protocole sur les macaques

 

La Fondation Brigitte Bardot et nous-mêmes dénonçons une véritable OMERTA.
Nos campagnes d’e-mails sont restés “lettre morte” malgré une mobilisation importante. Le Ministère fait la sourde oreille et le laboratoire concerné ne donne pas suite à la demande de rencontre orchestrée par la Fondation Bardot, à laquelle Pro Anima devait participer en tant que référence scientifique opposée à l’expérmentation animale.

Ce mur de silence glacé n’est rien d’autre qu’une tentative de laisser la mobilisation se lasser pour finalement disparaître.
Face à une procédure scandaleuse : la mise sur la marché américain d’une substance médicamenteuse déjà utilisée sur le marché européen alors que des données humaines existent deja ! Des méthodes de tests hors modèle animal sont diponibles mais ne sont pas utilisées, tout cela pour.... une simple modification du goût du médicament !

Nous revenons vers vous dès que nous aurons d’autres nouvelles.


En attendant : continuons le combat.


Le Comité scientifique Pro Anima

 

 


Pro Anima soutient l'appel de la Fondation Bardot en demandant au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche d'intervenir rapidement pour faire interrompre ces procédures invasives.

32 macaques doivent être gavés de médicaments afin d'analyser, après leur mort, les organes et tissus. Ce programme concerne un médicament déjà sur le marché et déja testé sur humains volontaires...

Les données précises sur l'espèce humaine sont déja disponibles !

Aujourd'hui le protocole n'a pas encore commencé, et reste en stand bye. Malgré tout, aucune annulation n'a été prévue pour l'instant !


Voici un extrait du courrier envoyé vendredi dernier par Pro Anima :
 


Madame La Ministre,
Nous vous alertons aujourd'hui sur un sujet grave.
Il s'agit du protocole expérimental du laboratoire Ricerca consistant à gaver pendant 2 semaines 32 macaques pour ensuite analyser leurs tissus et organes.
Nous sommes dans un premier temps surpris car il apparaît que ce médicament a déjà été testé sur l'être humain comme l'atteste un document de la European Medecines Agency.
Le médicament candidat avait alors été testé sur 82 patients atteints de la pathologie à soigner.
Le document précise en détail les effets positifs et les effets délétères.
Les données sur l'espèce humaine sont donc disponibles et ce médicament est déjà présent sur le marché.
Quelle est la justification d'un tel protocole ?
Nous nous interrogeons sur la pertinence scientifique de ce protocole. Nous savons tous que l'analyse des organes d'une espèce autre que la nôtre pourra donner des connaissances sur l'espèce concernée (ici les macaques) mais ne sera en aucun cas extrapolable à l'espèce humaine.
De nombreuses voies de recherches sans expérimentation animale mais sur matériel biologique humain existent et ne sont pas encouragées.
Nous en avons encore aujourd'hui avec ce cas de figure, une preuve flagrante.
Les expérimentateurs s'obstinent dans leurs erreurs.
Nous savons qu'ils affirment que rien ne remplacera un organisme complet et préfèrent s'obstiner à travailler sur des organismes complets animaux tellement différents de l'homme.
Ce laboratoire devrait au contraire s'investir dans les techniques alternatives. Celles-ci, utilisées en synergie, sont plus efficaces que les modèles animaux.
Des cellules de plusieurs organes humains (foie, reins, poumons, système cardio-circulatoire, système nerveux) interconnectés permettent de simuler la complexité d'un organisme humain.
De cette manière des substances qui interagissent avec l'organisme et se transforment peuvent être étudiées dans l'interaction de plusieurs organes et dans toutes les phases du métabolisme.
A la fin de l'expérience, les divers secteurs (organes) peuvent être analysés séparément afin d'obtenir des informations spécifiques.
Madame la Ministre, il est temps de casser cette routine qui consiste à toujours avoir le réflexe « expérimentation animale » car cela devient à notre époque un réel non-sens voire un anachronisme.

Nous vous demandons d'intervenir rapidement afin de stopper ce protocole dès aujourd'hui !

Bien Cordialement
Professeur Jean-François Béquain
Président du Comité scientifique Pro Anima

 

 

Aidons Pro Anima à poursuivre ses actions de lobbying, à sensibiliser le public, et à financer des programmes scientifiques proposant de vraies alternatives.

 
Aidons Pro Anima à sauver la vie des animaux tout en protégeant celle des humains.

 

 



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