Mi-chien Mi-loup est une association loi 1901 existant depuis 2005. Si son objet est large et concerne toutes espèces animales, nous nous sommes orientés sur la prise en charge de chiens, abandonnés, errants ou victimes de sévices. Formés et à jour des connaissances scientifiques actuelles en éthologie, nous sommes régulièrement appelés pour des chiens présentant des troubles du comportement: réactivité, anxiété de séparation, phobies mais aussi et surtout gestion des traumatismes psychiques. Notre approche est exclusivement bienveillante, dans le respect total de l'intégrité physique et psychique de l'animal. À ce titre, nous refusons toute utilisation d'outils coercitifs type colliers étrangleurs, lasso, électriques, toutes techniques immersives destinées à placer le chien en état de sidération. Nous travaillons en collaboration avec plusieurs vétérinaires comportementalistes et neurologues comme les Pr Catherine Escriou et Isabelle Vieira mais également avec des éducateurs canins comportementalistes en méthodes respectueuses dans toute la France. Nous condamnons fermement les professionnels exerçant avec des méthodes qui ne respectent pas ces valeurs. Nous orientons gracieusement les particuliers vers des professionnels réellement compétents afin d'éviter les abandons et assurons le suivi des chiens, ainsi restés dans leur famille initiale pour évaluer l'avancée de la rééducation. Par cette activité, nous évitons une vingtaine d'abandons par an en permettant aux familles de mieux comprendre leur chien et à ce dernier de trouver apaisement et confiance. Nous ne bénéficions à ce jour d'aucune subvention de collectivités ou de grandes associations nationales et notre situation est désormais extrêmement précaire, nous faisant envisager la fermeture de l'association. L'augmentation des prix, l'accroissement perpétuel des abandons corrélé à la dinminution des proposition d'adoption sérieuses ainsi que des familles d'accueil, et des maltraitances ne nous permettent plus aujourd'hui d'assurer nos missions correctement.Même si nous refusons actuellement les demandes d'abandon, faute de budget, nous nous retrouvons avec ces prises en charge d'urgence que nous devons assumer mais qui nous font sombrer financièrement.