|
Une histoire sans fin…
Cette histoire a commencé en 2013, avec Ma Douce.
Les plus anciens et fidèles clicoeurs doivent se souvenir d’elle.
Nous vous avions sollicités pour sauver cette jument au nom de Ma Douce, prise en charge par l’association Cheval Espoir 38.
Signalée dans un cheptel de chevaux en danger, Ma Douce était dans un état effroyable.
Sous son œil droit se trouvait un cratère de 18 centimètres en pleine décomposition, rongé par des centaines d'asticots...
|
 |
|
La jument avait une tumeur non soignée.
Elle était au milieu du troupeau, maigre sans soins et trop peu nourrie.
« Les riverains avaient alerté plusieurs associations qui n’avaient pas jugé le problème assez grave pour intervenir… Le propriétaire était pourtant bien connu pour ses méfaits au niveau de son élevage canin. »
|
 |
|
Ma Douce a été sortie en urgence par l’association Cheval Espoir 38, mais, hélas, le reste du troupeau est resté sur place.
|
 |
|
Cheval Espoir 38 a alors engagé une procédure afin de mettre en sécurité tous ces chevaux.
Une plainte a été déposée à la gendarmerie contre le propriétaire.
Mais rien n’a pu aboutir…
« Nous avions même écrit au procureur, mais cela est resté sans suite. »
Entre temps, l’étalon du troupeau a continué à saillir les juments, et le cheptel a augmenté, encore et encore…
Les années passent, et l’équipe essaie malgré tout de poursuivre son combat pour sauver les chevaux de cet enfer.
Ce sont au total 16 chevaux qui sont enfermés sur ce terrain, sans soins, sans nourriture.
Malgré les plaintes des riverains de la commune et de l’association, aucune action n’aboutit.
En 2020, rien n’a changé, et les actes de maltraitance par le propriétaire continuent…
Et en avril 2020, ce sont 2 juments qui inquiètent particulièrement. Elles ont des difficultés à se lever, elles sont maigres et leur récent poulinage ne les a pas aidées. Elles sont clairement gravement malades…
|
 |
|
Alors l’association fait venir sur place un vétérinaire, avec l’aide de la police municipale.
« Le propriétaire est prévenu : il ne se déplacera pas »
Le vétérinaire est indigné : les juments sont cadavériques, les photos parlent d’elles-mêmes.
|
 |
|
L’équipe de l’association les veille plusieurs jours, et les deux juments reprennent des forces.
L’association prévient les services vétérinaires de la région.
Mais le premier confinement bloque les démarches et le troupeau sera laissé au propriétaire…
Ce n’est qu’en décembre 2020 que les événements changent enfin, grâce à une nouvelle plainte.
L’association obtient gain de cause devant le tribunal de police.
Mais le propriétaire malfaisant fait appel, ce qui bloque une nouvelle fois toutes les procédures.
Et les actes de maltraitance reprennent de plus belle.
Des actes de maltraitances… inqualifiables !
Des riverains ont aperçu le propriétaire traîner derrière ses voitures différents chevaux sur de nombreux kilomètres qui, malgré la peau sur les os, essayaient de tenir la cadence…
Les photos ci-dessous, prises par des riverains, font froid dans le dos :
|
 |
| |
 |
|
Là encore, des plaintes ont été déposées. Et en Janvier 2021, arrive un drame.
Le propriétaire a pour habitude, le soir, d’ouvrir le terrain où se trouvent ses chevaux…
Ces derniers se retrouvent livrés à eux-mêmes, sur la route, dans les jardins voisins, et sont généralement découverts le matin avec de nombreuses blessures par les bénévoles de l’association.
En sortant du terrain, la belle s’est fait percuter par une ambulance.
|
 |
|
Le choc est tellement violent qu’elle n’a malheureusement pas survécu.
Elle gisait là, sur le sol.
|
 |
|
« Pourtant ça aurait pu être évité…car depuis des années les chevaux divaguent… Les mises en demeures des services vétérinaires n’y changent rien ! »
L’équipe de bénévoles se sent impuissante face aux actions inconscientes du propriétaire, et aux lenteurs des procédures judiciaires…
C’est un combat de chaque instant.
Pour essayer faire bouger les choses, l’association Cheval Espoir 38 fait intervenir la presse, pour faire connaitre ces actes barbarie.
Et en espérant que ça fasse avancer la procédure !
|
 |
|
Une mise en lumière leur est enfin accordée, pour faire entendre leur voix ainsi que la détresse de ces 16 pauvres équidés.
Mais malgré ce terrible accident, rien n’avance.
Les chevaux sont toujours détenus dans des conditions ignobles et les divagations continuent…
|
 |
|
En février 2021, une des pouliches est retrouvée avec une importante plaie sur son encolure.
|
 |
|
Le propriétaire, se sachant surveillé, a pour une fois fait appel à un vétérinaire.
Mais dans la hâte, les points de sutures n’ont pas résisté et la plaie s’est infectée...
Quelle souffrance pour la jeune jument…
Et que dire d’Hasciano ? Il a été retrouvé enchainé, en train de s’étrangler contre une barrière, par une enquêtrice de la SPA qui s’était déplacée.
|
 |
|
L’enquêtrice appelle les gendarmes qui interviennent pour sauver Hasciano ; ainsi que 2 chevaux qui sont sortis sous acte de réquisition du parquet et remis à l’association Cheval Espoir 38.
C’est une première victoire ! Tout s’enchaîne alors et le lendemain, le reste du troupeau est remis à l’association, grâce au maire de la commune, qui a publié un arrêté pour saisir les animaux.
Afin de préparer au mieux leur changement de lieux de vie, les chevaux sont laissés dans leur pré avec du foin à volonté et de l’eau.
|
 |
|
Un mois plus tard, l’équipe de l’association a pu sortir les 7 autres chevaux du cheptel de leur terrain pour les mettre en pension et pouvoir les soigner correctement.
« Ce n’est pas chose facile. Les chevaux sont tous sauvages, distants de l’homme. Pas étonnant vu tout ce qu’ils ont vécu… Nous avons aussi de la consanguinité. Une des juments présente des troubles du comportement à cause de cela, bien qu’elle soit adorable.
Les sortir de là n’a pas été de tout repos.
|
 |
|
Impossible de les approcher. Nous avons besoin d’une longue période de socialisation pour pouvoir les soigner.
Ils sont tellement sauvages que nous avons dû avoir recours à des fusils hypodermiques afin de les anesthésier et pouvoir leur prodiguer de premiers soins.
|
 |
|
Ils sont remplis de poux, n’ont jamais été vermifugés, leurs sabots sont aussi dans un piteux état. Nous avons beaucoup de travail, sans compter que nous avons d’autres protégés qui nous demandent aussi beaucoup d’énergie.
Cela fait 9 ans que l’on se bat pour réquisitionner ces chevaux et les sortir de cet enfer ! Cette réquisition, c’est la lumière au bout du tunnel ! »
Mais c’est une histoire sans fin…
Le propriétaire a récemment fait un recours administratif.
Impossible alors pour l’équipe de l’association de placer les chevaux, de les stériliser et de les identifier…
L’association est à bout, mais elle se battra quoi qu’il en soit pour le bien-être de ces 16 équidés.
« Ils sont, en attendant le jugement, bloqués dans une pension et sont à notre charge. Et ces frais resteront à notre charge, quel que soit le verdict…
Nous payons tout. Nous espérons que l’appel sera rendu d’ici octobre 2021… Mais nous ne faisons guère d’illusion sur l’issue du procès.
Dans cette attente, nous devons leur acheter du foin, mais aussi des compléments et payer leur pension ainsi que les soins de certains loulous.
C’est pourquoi nous demandons de l’aide aux clicoeurs et à Clic Animaux.
Sans votre aide, nous ne pourrons pas assumer nos propres chevaux de l’association mais aussi ceux de ce terrible sauvetage…
Sachant que la grosse association qui devait prendre une partie des chevaux a finalement refusé, nous nous retrouvons à assumer ses chevaux sur une durée que nous n’avions pas prévue.
Notre petite association se retrouve à la tête d’un cheptel énorme au vu du peu d’aide que nous avons.
Sans vous nous ne pourrons pas continuer… »
Grâce à vous, les clicoeurs, cette histoire qui semblait ne jamais devoir se terminer, peut connaitre une fin apaisée pour les survivants de cet élevage de l’horreur…
Merci pour tout ce que vous ferez pour aider l’association Cheval Espoir 38 et les 16 chevaux du cheptel de Colombier -Saugnieu.
|
|
4 000 euros sont nécessaires pour cela
|
|
Vos dons et appels du cœur aideront l’association Cheval Espoir 38 à financer l’alimentation et les soins des 16 chevaux ainsi que leur pension dans un refuge pour une durée de 6 mois.
|
| |
AnimauxMerci pour ces 16 chevaux !
