L’association Gamelles Sans Frontière, nous a contactés, pour l’aider à venir en aide à une minette.
Gamelles Sans Frontière, c’est l’histoire de 2 amies passionnées par nos compagnons à 4 pattes et particulièrement sensibilisées aux difficultés que la cause animale peut rencontrer. Elle aide à nourrir et soigner les animaux les plus démunis de France et d'Espagne, en soutenant notamment les petits refuges grâce à des collectes de croquettes et de matériel spécifique. L’association aide beaucoup des animaux de la rue et leurs maîtres à faire face à la précarité et à l’exclusion.
Si un animal seul et sans famille croise leurs regards, il sera recueilli, placer en famille d’accueil, puis proposé à l’adoption. Et une chose est sûre, il sera aimé et choyé.
Irma a besoin de vous, elle a décidé de nous raconter son histoire.
« Je m’appelle Irma, et le vétérinaire estime mon âge à 10 ans. Moi, je ne sais plus exactement.
Je n’ai pas été épargnée…
J’avais un foyer, une famille, tout allait bien, j’avais une vie de chat sympa.
Mais…
Je n’ai jamais eu le droit de rentrer dans ma maison, pour me mettre au chaud… Ils n’ont jamais voulu… L’hiver, j’avais très froid…
Qu’est-ce que j’avais fait de mal pour être traitée ainsi ?
J’étais un fantôme…
Personne n’avait l’air de vouloir de moi. Je n’étais pas identifiée et pas stérilisée, j’ai passé ma vie à faire des chatons… C’était éprouvant ! Mais ça m’a permis de ne pas être seule.
Et puis des années plus tard
Les voisins m’ont enfin repérée, et se sont inquiétés pour moi. Ils sont allés voir mes anciens propriétaires pour les forcer à m’opérer, pour ne plus que j’ai de bébés. Et ils ont accepté.
Après l’opération, je pensais que j’allais pouvoir rentrer dans ma maison !
Mais non…
Mes propriétaires ont déménagé, sans moi.
Heureusement, mes voisins étaient là pour veiller sur moi, ils m’ont nourri, c’est déjà bien. Je ne pouvais pas rentrer me mettre au chaud chez eux, mais au moins, j’avais le ventre plein. Je suis très reconnaissante.
Mon étoile
Un jour, comme chaque jour, je traînais encore dans mon quartier, à la recherche d’un regard, d’une caresse, d’une friandise, et je suis tombé sur le regard de Margaux, ma bonne étoile.
Elle a décidé de me capturer dans une cage, je me suis laissé faire, Margaux était sympa avec moi. Elle m’a emmenée chez un premier vétérinaire, puis un deuxième.
J’ai vite compris que j’avais un problème…
Le verdict
Tous étaient unanimes, et m’ont diagnostiqué un polype purulent, potentiellement malin, donc cancéreux à mon oreille droite. J’ai dû subir une intervention chirurgicale et comme si ça ne suffisait pas, j’ai développé une otite due à l’infection.
Ça fait un mal de chien !
Et ce n’est pas fini…
J’ai également contracté une infection parasitaire à la toxoplasmose, un microbe qui a entraîné une uvéite sur mes deux yeux.
Maintenant, je comprends mieux pourquoi je ne voyais plus rien de l’œil droit et que mon œil gauche commençait à se voiler.
Après plusieurs semaines de traitement, l’infection est stabilisée mais les séquelles de l’uvéite restent irrémédiables.
Ma vue ne s’améliorera jamais.
Et ensuite, qu’est-ce que l’on fait de moi ?
J’ai eu très peur que Margaux m’abandonne, comme mes anciens propriétaires.
Mais au lieu de ça, Margaux a trouvé des solutions pour me soigner.
Elle a contacté l’association Gamelles Sans Frontière, pour qu’ils me prennent en charge, et ils ont accepté.
Je suis partie dans une famille d’accueil chez Esther.
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