« Chaque année à cette période, nous vous demandons votre aide pour nos 250 chats, cela nous permet de tenir toute la période de l'hiver…
Cette année a été très dure pour nous, car nous avons eu très peu de dons. Il a fallu puiser dans nos maigres retraites pour faire survivre nos protégés. La moitié sont dans les rues et les autres ont la chance d'être dans nos parcs.
Nous les nourrissons chaque matin et lorsque le froid est là, nous leurs donnons des repas chauds (les boîtes de pâtée que nous laissons sur les radiateurs) à notre arrivée le matin vers 5 heures 30 ils sortent des égouts pour s'alimenter.
Vous nous avez déjà aidés grâce à votre gentillesse, par le passé… Nous nous permettons de vous demander cette année encore de l’aide, pour les minous… »
Une année entière s’est déjà écoulée depuis la dernière collecte de Marcel et Evelyne. Pour ceux d’entre vous qui ne les connaissent pas encore, ce sont des personnes formidables.
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Une année bien compliquée, comme pour beaucoup d’associations. La crise est également passée par Saint Martin de Valgagues, la commune où ils habitent et où ils ont construit leur refuge, dans le Gard.
30 euros… par jour, rien que pour chauffer les box cet hiver
Marcel : « J'ai des problèmes pour chauffer les box, cela revient trop cher. J'ai une chaudière à pellet, on m'avait promis que c'était l’énergie la moins chère. En fait, il nous faut au minimum 30 euros par jour pour chauffer tous les box. Chez nous, nous n’avons que deux radiateurs en fonctionnement donc c'est devenu impossible avec ça… »
Comment peut-on laisser grelotter tous ces malades ?
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« Papy, que nous avons fait opérer, pour un cancer des oreilles »
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« Patoune, qui souffre d’une fracture du bassin en plusieurs endroits. Nous lui avons fait mettre une plaque métallique pour consolider l’ensemble »
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« Pirate, il a reçu un plomb de carabine dans l'œil. Il a perdu son œil mais nous n'avons pas réussi à extraire le projectile »
« Doudou… il a était écrasé par une voiture. Nous l'avons trouvé avec un œil qui pendait. Nous lui avons fait retirer. Et aussi la mâchoire cassée, et une patte cassée à deux endroits. Nous l'avons nourri par une canule dans la gorge. »
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« Et Gauffrette… avec une patte complètement en miettes. Elle a reçu plusieurs vis et plaques pour réparer sa patte. Pendant deux mois, elle a eu des séances de kiné, pour que ses articulations redeviennent normales. Depuis, chaque soir, elle veut retourner dans sa cage et le matin nous lui ouvrons. »
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« Je pourrais en mettre beaucoup plus mais, c'est horrible à voir par exemple un chat qui a été complétement « déshabillé » par une voiture, la peau complétement enlevée du dos. Pendant un an nous lui avons mis de la pommade et il a retrouvé son aspect normal. Et puis, il y en a bien d'autres encore, nous gardons les photos de leurs accidents… »
Marcel et Évelyne Loth prennent soin des chats avec leur association Les Chats du 30. Leur mission a démarré à Port-de-Bouc en… 1985 !
il n’y a pas un jour où ils ne sont pas dehors, à un ou à deux, en fonction de leur état de santé respectif, pour les chats.
Marcel va bientôt avoir 80 ans…
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Et Evelyne a connu des problèmes de santé cette année.
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Et malgré cela, en cette période hivernale, il n’y aura pas de répit pour eux. Comme chaque jour de l’année, ils vont continuer à sortir pour s’occuper des chats livrés à eux-mêmes, dehors.
Les années passent, les problèmes de santé continuent, mais Evelyne et Marcel sont toujours là !
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Et même le matin de Noël. « Surtout le matin de Noël » corrigerait Marcel !
« On leur prépare un repas spécial : du vrai poulet, mélangé avec du riz, et de la crème ! »
A l’heure où tant de personnes ouvrent leurs cadeaux au pied du sapin, eux, ils sont dans la rue, en train de nourrir environ 250 chats errants de la ville d’Alès et des environs, malgré leur âge avancé, malgré la fatigue, malgré le froid. Ils sont dans la rue, avec les chats, comme chaque jour de l’année.
« Mais Noël, ça doit être un jour à part aussi pour les chats, il n’y a pas de raison ! » Nous raconte Marcel plein d’entrain.
« Alors, on leur prépare un repas spécial : du vrai poulet, mélangé avec du riz, et de la crème ! On va même chauffer les plats qu’on va leur apporter. Ils vont se régaler ! »
Ce sont ainsi près de 250 chats qui vont pouvoir réveillonner, ce 25 décembre grâce à Evelyne et Marcel. Mais aussi grâce à Rosemay, qui les aide désormais.
Ils ont le droit à un vrai repas de réveillon !
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Car, bien évidemment, il n’y a aucune raison que ces chats ne puissent manger que le jour de Noël !
C’est bien chaque matin, chaque jour de l’année, qu’Evelyne et Marcel se lèvent, à 4h30, pour aller nourrir les chats d’Alès et des villes autour. « A cette heure-là, il n’y a personne dans les rues, pas de voiture non plus. C’est plus facile »
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Ils font preuve d’une dévotion rare. Ils veulent le meilleur pour eux, tout simplement.
« On charge 50 kilos de nourriture tous les matins dans notre C3, pleine à craquer. On leur prépare de la pâté, mélangée avec des pâtes ou du riz. On met tout ça dans des petits récipients en plastique. On fait ça pour pouvoir les chauffer aux micro-ondes, avant de partir. Comme ça les chats peuvent manger un peu chaud quand on arrive. Ça leur fait du bien, surtout en hiver. On dépose les plats dans environ 35 lieux de nourrissage différents. Et une heure après, on repasse dans chaque lieu, pour récupérer les récipients. On retourne chez nous, on les lave, et on les réutilise le lendemain. On fait ça chaque jour »
Marcel nous explique également que récemment, ils ont dû faire face à une épidémie de gale.
« Nous avons réussi à soigner directement, mais pour d'autres très sauvages, c’est plus compliqué. Il faut qu'ils passent par le vétérinaire pour les endormir pour les soigner. Nous pensons qu'il y en a une dizaine qui sont atteints, il faut que nous fassions très vite pour enrayer la maladie. Toutes les niches sont traitées. »
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Aujourd’hui, Marcel et Evelyne essaient de continuer tant bien que mal leurs actions pour sauver les chats d’Alès et des villes alentour, et pour les chats des aires d’autoroutes du sud de la France.
Plus de 20 000 km effectués l’an dernier dans la région… pour les chats
Dans ces aires, il y a beaucoup d’abandons. Marcel en sait quelque chose, c’est un ancien routier. Quand il travaillait, ça l’a marqué. Depuis qu’ils sont à la retraite, Marcel et Evelyne, parcourent les autoroutes A9 et A54, de Sète à Orange, à la rencontre des chats des aires d’autoroutes, deux fois par semaine, après avoir géré toutes les urgences vétérinaires pendant la journée.
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A chaque fois, c’est 6 heures de voiture, et 350 kilomètres. Ils leur déposent de la nourriture, bien sûr, mais pas seulement. « Chaque chat quand il fait froid peut dormir dans un bidon en plastique, que j’ai fabriqué, rembourré avec de la paille, pour qu’ils puissent dormir au chaud. Souvent nous ne rentrons pas avant 11 heures du soir. Nous laissons des croquettes à nos chats chez nous pour qu'ils aient à manger pendant notre absence. » Tout en s’occupant des 80 chats, chez eux, dont il faut s'occuper chaque jour !
La journée, ils doivent s'occuper des chats qui vivent dans la chatterie, à côté de leur maison. Ces chats, ce sont les plus mal en point. Ceux qui méritent beaucoup d'attention, d'amour, et de soins.
« Chez nous nous avons un grand parc de 600 m² et un petit qui est pour les chats de notre infirmerie, ils peuvent sortir ou rentrer à leur convenance »
Le refuge est leur propre maison. Tous ces chats ne sont pas adoptables, car ils souffrent de maladies et de handicaps importants. Chaque jour, ils nécessitent de nombreux soins que seuls Evelyne et Marcel peuvent leur administrer.
Les loulous de l’association sont tous des chats issus de sauvetages. Ils ont tous étaient recueillis alors qu’ils étaient dans un triste état… « Tous nos chats ont une histoire... Malheureusement ce ne sont pas des contes de fées… Nous mettons tout en place pour les sauver, les choyer, et leur redonner confiance en l’humain. »
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Comment peuvent-ils faire si nous ne les aidons pas ?
Il faut les soutenir, moralement, et financièrement. Une grosse partie de leur maigre retraite passe pour les chats. Ils ont besoin de dons. Ils ont grand besoin de votre aide, les clicoeurs.
Evelyne et Marcel n’ont pas de subvention, ni d’aide de la part des grandes fondations.
« Cette année a été très dure pour nous car nous avons eu très peu de dons. Il a fallu puiser dans nos maigres retraites pour faire survivre nos protégés »
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Marcel et Mimie
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Dès demain… Un chat gravement accidenté, une maladie, un virus comme celui qui a tué 9 de leurs chats il y a quelques semaines… comment vont-ils faire ?
Et puis, comment acheter les croquettes, pour tous ces chats ?
Nous souhaitons à tout prix les aider, nous ne pouvons pas rester insensibles à l’histoire de Marcel et Evelyne.
Nous sommes sûrs que vous allez les aider, les clicoeurs !
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5 000 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur leur permettront d’acheter des croquettes pour les prochains mois à venir, et de faire face aux dépenses vétérinaires à venir.
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