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Il suffit parfois d’une rencontre pour changer une vie.
Cette rencontre, c’était un chat, c’était Chacha !
C’est suite à cette rencontre que l’association Les Chachous de Chacha a été créée.
Il suffit parfois d’une communauté pour changer le destin d’une association et de tous ses chats….
Cette communauté, c’est celle des Clicoeurs !
En cette fin d’année,
leur miracle, c’est vous, chers Clicoeurs !
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« Notre situation ne nous permet pas de continuer… »
Des sourires quand les chats sont sauvés et adoptés.
Comme Socrate, un chat à l’origine très craintif, qui vit sa meilleure vie depuis son adoption grâce au super travail de la famille d'accueil qui en a fait un amour !
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Des larmes quand ils rejoignent les étoiles.
Comme Caillou, qui n’aura même pas eu le temps de trouver un foyer.
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Un sentiment d’impuissance quand les prises en charge doivent s’arrêter, faute de fonds.
« Je ne suis pas serein. On est toujours sur le fil du rasoir pour que l’association continue.
Mais, pour qu’elle continue, il faudrait un miracle.
Pourtant, je n’ai pas le cœur à arrêter… On ne peut pas dire non à une prise en charge quand la situation est compliquée. »
Continuer, c’est sauver.
Arrêter, c’est laisser mourir.
« Aidez-nous à sortir de cette situation ! » nous appelle à l’aide Gilles, le président de l’association Les Chachous de Chacha, située dans le Val d’Oise.
Pour l’association, c’est l’heure des comptes. Et ils ne sont pas bons…
Quand leur vie a un prix…
Le compte bancaire de l’association a un solde négatif. De plusieurs milliers d’euros…
Quand on dit que la vie n’a pas de prix, pour ces chats, elle en a un.
Et, avec l’augmentation des tarifs des vétérinaires, des croquettes, et de tout le reste, leur vie a un prix et leur sauvetage coûte de plus en plus cher.
« En plus, notre clinique vétérinaire s’est associée avec une autre et les remises qui nous étaient faites ont diminué de moitié. Ce qui a un impact considérable sur notre budget. Les frais vétérinaires ont augmenté de 30%.
Aujourd’hui, le coût de prise en charge d’un chat pour notre association est de 500 euros (stérilisation, identification, vaccins, croquettes, antiparasitaires, tests…).
Du côté des adoptions, elles ne couvrent pas l’ensemble des frais de prise en charge, encore moins maintenant, même si nous avons un peu augmenté nos frais d’adoption.
En parallèle, les dons à notre association ont baissé d’environ 30%...
Nous peinons à organiser des collectes alimentaires en raison du manque de bénévoles disponibles.
Et, malgré nos recherches et les dépôts de dossier, nous n’avons aucune subvention. »
Si certains chiffres du bilan 2022 de l’association donnent le sourire comme les 170 chats sauvés ou encore les 80 adoptions réalisées, d’autres laissent place à l’inquiétude. Pire, à l’interrogation : comment continuer ?
En effet, cette année 2022, 50 000 euros ont été dépensés pour les sauvetages, de lourdes prises en charge, les soins, les traitements, les stérilisations, les identifications, la nourriture des 200 chats à la charge de l’association.
Et aussi…
« Une bonne partie des dons perçus ont été investis pour la mise aux normes impérative de la chatterie. »
Celle-ci est équipée de 3 boxes en semi-liberté et de 8 cages de convalescence pour une capacité d’accueil de 30 chats.
« Les points de contrôle de la DDPP sont de plus en plus exigeants et il est difficile de trouver les fonds pour financer les mises aux normes, surtout pour les petites associations. Certaines doivent même fermer faute de fonds pour réaliser les travaux nécessaires. »
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Et, il y a eu aussi le contexte international.
De bons cœurs, l’association qui, d’ordinaire, a un périmètre de sauvetage local, a ouvert ses portes aux chats en grande détresse au-delà des frontières.
En effet, l’association a recueilli 30 chats de Mayotte.
Malheureusement, ils étaient quasiment tous porteurs de la teigne et de coryza. L’association les a accueillis environ deux mois le temps de les soigner avant de les mettre à l’adoption. Tous ont été adoptés à l’exception de deux chats, Bibi et Sakouli, atteints de calicivirus.
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Bibi et Sakouli
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« Mais les frais d’adoption n’ont pas couvert la totalité de leur prise en charge et des soins. »
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Gamora, Nebula et Pedro, trois chats mahonnais adoptés
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Et, avec la guerre en Ukraine, les animaux ont été nombreux à se retrouver seuls, livrés à eux-mêmes, car leurs propriétaires ne pouvaient les emmener avec eux dans leur fuite.
Alors, l’association a accueilli 5 chats ukrainiens qui se sont retrouvés dans un refuge de Roumanie. Après avoir été mis en règle, ils sont arrivés à l’association.
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Arrivée des chats en France
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« Nous avons accueilli Mojito, Brume dite Sara, Marusea, Lafayette et RAM. »
Malheureusement, l’un d’eux, Mojito, était porteur de la leucose et il est décédée quelques semaines après.
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Mojito
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Les autres ont dû être isolés.
Lafayette est FIV+, en conséquence, il est en famille d’accueil longue durée.
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Ram a été adopté.
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Sara et Marusa sont chez la vice-présidente de l’association et elles ne sont pas encore adoptées.
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Tous ces éléments réunis et l’association est endettée.
Leur vie a un prix.
Mais c’est le prix à payer pour les sauver. Le prix pour leur rendre leur dignité et pour leur offrir du bonheur.
« Notre situation ne nous permet plus de continuer dans ces conditions. »
L’association intervient sur signalement et demande dans le Vexin français, la partie rurale du Val d’Oise. Notamment dans 3 communes avec lesquelles l’association a un partenariat : Arronville, Grisy-les-Plâtres et Hérouville-en-Vexin.
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L’association s’est donnée comme vocation de sauver les chats errants, ou en détresse, de les nourrir et de leur apporter les soins nécessaires puis leur trouver une famille à la hauteur de leurs besoins, pour les plus sociables.
Elle intervient sur signalement.
Mais aussi, l’association trappe et stérilise les chats errants pour éviter leur prolifération.
« Les communes partenaires financent une partie des stérilisations et l’association prend en charge le reste ainsi que les soins et hospitalisations quand il y en a. »
Elle vient en aide aux particuliers les plus démunis quand leur propriétaire a des difficultés à financer des soins pour leur animal.
En parallèle, l’association sensibilise et informe le public quant à la condition animale et à l’importance de la stérilisation. Elle milite pour la révision des lois abusives et discriminatoires envers les animaux, la lutte contre les abandons, la maltraitance et les euthanasies.
« Chaque jour, nous sommes sollicités pour des chats abandonnés, des chattes gestantes et des chatons qui ont besoin de soins et d’attention. »
Comme Minouche et ses 7 bébés.
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« Cet été, une trentaine de chatons ont été pris en charge.
Jusqu’ici, nous avons tenté au maximum de prendre en charge ces cas, surtout s’ils étaient dans notre secteur.
Mais notre situation ne nous permet plus de continuer dans ces conditions.
Nos vétérinaires nous ont prévenus qu’ils ne pourront plus soigner nos animaux.
Ce qui est particulièrement angoissant. Nous sommes très inquiets pour nos chats qui, en raison de leurs pathologies, ont besoin de traitements quotidiens, parfois à vie.
Et pour apporter les soins, les opérations et les traitements nécessaires aux chats que nous avons pris en charge récemment. »
Que deviendrait…
Flocon, atteint d’un cancer ?
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Flocon a été signalé à l’association par une voisine de ses "maîtres".
Il laissait mourir Flocon, sans soin, sans amour.
En effet, Flocon souffre d'un carcinome aux oreilles, un cancer de la peau, et d'hyperthyroïdie.
Incapable de laisser ainsi, l’association l’a pris en charge.
Il a dû être amputé de la partie malade de ses oreilles.
Malheureusement, Flocon a dû subir une nouvelle opération à cause d'une masse sous le menton. L’association attend les résultats de la biopsie afin de savoir si c'est un cancer.
Flocon est actuellement sous traitement pour l’hyperthyroïdie et pour son cœur, à vie.
Que deviendrait…
Filou atteint d'une pancréatite, de troubles urinaires et d'hyperthyroïdie ?
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Enfermé, sans nourriture, pendant 3 mois
Il s’appelle Filou et, lui aussi, a été signalé par des voisins.
Son sauvetage a beaucoup touché l’association.
Pendant 3 mois, il a été laissé seul dans un appartement, suite au décès de sa protectrice.
Agé de 12 ans, le pauvre Filou maigrissait à vue d'œil.
Il souffre d'une pancréatite, de troubles urinaires et d'hyperthyroïdie.
Sa pancréatite a été soignée et, pour ses autres pathologies, il fait des bilans régulièrement et a besoin d’un traitement à vie ainsi que d’une nourriture adaptée.
Filou redécouvre le plaisir d'une vraie vie de famille en famille d’accueil longue durée.
Que deviendrait…
Joy, cette chatte diabétique ?
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Elle s’appelle Joy. L’association l’a trouvé dans un état de maigreur inquiétant. Elle ne s’alimentait plus. Il a fallu la nourrir à la seringue.
Elle est atteinte de diabète, testée fiv +.
Elle a besoin de piqûres d'insuline deux fois par jour.
Que deviendrait tous les autres chats ayant besoins de soins et de traitements qui leur permettent de vivre ?
« Malheureusement, nous avons aussi dû arrêter de venir en aide aux propriétaires en difficulté qui ne peuvent assurer les besoins et soins de leurs animaux.
Nous ne pouvons plus continuer ainsi. »
L’association a environ 200 chats à charge.
25 en chatterie, environ 50 chats libres et une centaine en famille d’accueil, dont certains sont en famille d’accueil longue durée.
« Nous prenons en totalité les soins vétérinaires et ce, jusqu'à la fin de leur vie, pour les chats non adoptables, malades, non sociables pour être adoptés ou en attente d'adoption. »
Comme :
Les Petites Fleurs, trouvées dans une poubelle
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Elles sont atteintes d'un calicivrius si fulgurant, que l'une d'elle est devenue aveugle et est atteinte de troubles neurologiques.
Pour le moment, elles sont encore trop petites, en termes de poids, pour recevoir un traitement. Elles grossissent très lentement.
Nénette, atteinte de tumeurs mammaires, et son bébé
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Nénette a été trouvée dans un arbre avec ses deux bébés Crémy et Croquine.
Elle a dû être opérée à deux reprises d’une tumeur mammaire.
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En raison de sa pathologie et de son âge (estimée entre 7 et 12 ans) elle n'a pas pu être adoptée.
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Crémy, son bébé
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Un chaton a la patte arrière… morte
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Cette magnifique chatonne s’appelle Trésor. Elle a été signalée à l’association alors qu’elle n'avait que 2 mois. C’est une jeune femme qui l'a vu venir vers elle se trainant au bord de la route. Sa patte arrière droite était morte, pendante. Malgré, cela elle demandait des câlins et ronronnait.
Ne sachant que faire, elle a contacté l’association qui a emmené la petite chez le vétérinaire.
La pauvre avait une septicémie avancée à sa patte.
Trésor a dû être amputée. Son opération a nécessité de nombreux soins.
Elle vit actuellement chez sa sauveuse comme famille d’accueil longue durée.
« C'est une très belle chaîne de solidarité qui s'est mise en place pour la sauver c'était une belle aventure ! Aujourd’hui, elle est heureuse ! »
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Alexstrasza, une chatonne à l’œil crevé
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L’association a été contacté pour prendre en charge 12 chats dans une famille dépassée par le nombre de chats et dont les voisins menaçaient de les tuer.
« Il a fallu les placer en famille d’accueil mais ils vivent très mal le changement. Parmi eux, Alexstrasza, 3 mois a été retrouvée avec un œil crevé qu'il a fallu énucléer. »
Wifi, atteinte d’une maladie auto-immune
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3 griffes arrachées, le bout de la queue dehors, les pupilles qui se rétractent et s'ouvrent aléatoirement, c’est dans cet état que Wifi s’est dirigé vers le point de nourrissage, le nez en l'air, guidé par l'odorat.
La pauvre a probablement été percuté par un véhicule.
Elle est malvoyante de naissance, d’après le spécialiste en ophtalmologie.
« Certainement un manque de taurine quand elle était dans le ventre de sa maman. »
Elle perd de plus en plus la vue.
Elle a besoin de médicaments pour ses yeux et de gélules de taurine à prendre à vie.
Mais ce n’est pas tout…
En plus d'être mal voyante, Wifi a une maladie auto-immune depuis janvier 2020. Ses globules rouges se détruisent. Son taux est descendu à 2%, quatre fois en deux ans.
Elle est contrôlée par prise de sang tous les mois.
Un petit espoir : depuis 2 mois, ses taux sont stables.
« Beaucoup nécessitent d'être socialisés, ce qui implique des frais vétérinaires sans rentrée d'argent, des frais de nourriture pour aider nos familles d'accueil. »
En parallèle de la prise en charge de tous ces chats à pathologies, l’association gère également 4 sites de nourrissage, dont les tournées sont réalisées par des bénévoles et, un des sites par Gilles.
Endettement, insécurité, santé fragile…et COVID
Face à cette situation, Gilles, le président de l’association, garde le sourire. « J’essaie de relativiser même si ce n’est pas simple… »
Mais c’est un sourire de façade.
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Gilles entouré de Dragibus, Shade, Nebula, et Mina, une petite chatte aveugle
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En plus des difficultés et inquiétudes quant au devenir de son association et des 200 chats qui en dépendent, en 2020, Gilles a attrapé le COVID-19.
Depuis, il traîne une fatigue chronique et a des difficultés à respirer.
Il pense qu’il est atteint d’un COVID long.
Gilles qui, habituellement est sur tous les fronts, a dû diminuer un peu son rythme effréné à l’association en raison de ses problèmes de santé.
« Néanmoins, je continue à trapper la nuit, à gérer mes chats qui sont chez moi en famille d’accueil, les soins en chatterie, la distribution de nourriture aux chats libres du camping, la relation avec les mairies et les partenaires, la gestion du site internet, les soins vétérinaires et le lien entre les bénévoles… »
Et son lieu de vie n’aide pas. Suite à des difficultés, Gilles vit dans un mobilhome, dans un camping, depuis 2014.
A l’intérieur, pas d’isolation. La chaleur ne reste pas. La puissance électrique est faible.
« Deux appareils branchés en même temps et cela disjoncte. »
En ce moment, avec les températures hivernales, il fait très froid dans son mobilhome.
« Je rêverai d’atteindre au moins les 15 degrés chez moi ! »
Chez lui, ce sont les chats qui sont les mieux lotis.
« Les minous ont le droit à des couvertures chauffantes ! »
Quand nous l’avons eu au téléphone, Gilles toussait. « Un virus de l’hiver ! ». Quelques jours plus tard, nous apprenons qu’il a le COVID, une nouvelle fois…
Et, pour ne rien arranger, Gilles vit dans un climat de peur.
Peur pour lui. Peur pour ses chats.
En 2021, Gilles a été victime d’agressions et de harcèlements.
L’agresseur est un voisin de Gilles au camping. Il l’a pris pour cible et tout geste et déplacement de sa part est prétexte à l’agresser.
« Un jour, alors que nous regonflions un pneu en préparation de la brocante du lendemain, pour recueillir des fonds pour l’association, le voisin sort, m’insulte, et me frappe sur le dos avec le manche d’un râteau. Mes amis se sont interposés, la gendarmerie est arrivée.
Mon voisin les a insultés. Mon agresseur est reparti avec les menottes aux poignets.
Il a eu du sursis alors s’il recommence, il ira directement en prison. Depuis il se tient à carreaux. »
Néanmoins, Gilles n’est pas rassuré pour autant.
« J’avais peur qu’il s’en prenne aux chats, qu’il leur fasse du mal. »
Alors il a équipé son mobilhome de caméras de vidéosurveillance.
La sérénité n’est plus.
Heureusement, Gilles peut compter sur les bénévoles de l’association. Ceux qui s’occupent de la chatterie pour le nettoyage, les soins, les câlins, la gestion et le suivi des familles d’accueil et leurs chats, les trajets et la prise de rendez-vous chez le vétérinaire, la gestion et le suivi des adoptions, la mise en place des trappages, les démarches administratives, la gestion des collectes alimentaires, la gestion de la boutique en ligne et l'organisation des marchés de Noël…
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Fabienne, Céline, Valérie, Morgane, Sylvie…
En moyenne, chaque bénévole actif consacre 2h à 3h par jour à l'association, en plus de son travail.
Malgré leur dévouement, leur investissement, leur organisation…
L’association verra-t-elle 2023 ?
Gilles nous dresse une liste bien sombres des difficultés rencontrées :
Une dette importante…
Des soins et traitements à assurer au quotidien, les hospitalisations, les opérations, les stérilisations…
500 kilos de croquettes à acheter chaque mois pour nourrir tous les chats à la charge de l’association…
Des tarifs vétérinaires qui ne cessent d’augmenter…
Des vétérinaires qui ne pourront plus soigner leurs animaux…
La baisse des dons et des adhérents…
La difficulté à fidéliser des donateurs même sur un don régulier. « Pourtant, sur les milliers de personnes qui suivent l’association, il suffirait que chacun nous fasse un don de seulement 5 euros par mois… »
Des démarches administratives complexes, parfois sans suite…
Des ventes en berne sur la boutique en ligne…
Des gens qui ne veulent adoptés que des chatons…
« J’ai l’impression qu’on nous met des bâtons dans les roues en permanence, c’est épuisant !
Energie, argent et espoir. C’est un combat quotidien.
Nous faisons tout notre possible pour garder nos chachous en sécurité et en bonne santé.
Mais, sans votre aide, nous ne pourrons même plus leur assurer cela. »
Demain, l’association pourra-t-elle faire soigner ses chats, leur donner le traitement dont ils ont besoin, indispensable pour les maintenir en vie, leur offrir suffisamment de nourriture pour passer l’hiver ?
Demain est un autre jour...
Celui du miracle ?
L’association l’espèce de tout cœur !
L’association doit poursuivre en 2023 !
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5 000 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur aideront l’association à rembourser ses dettes, à financer les traitements des chats à pathologies, les soins urgents et la nourriture.
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Avec les Clicoeurs à nos côtés,
nous croyons aux miracles !
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Petite histoire de la création de
l’association Les Chachous de Chacha
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Pour Gilles, tout commence en 2010, quand il adopte Chacha. C’est son premier pas vers la protection des animaux. Petit à petit, il recueille de plus en plus de chats en adoptant et en devenant famille d’accueil.
Les aléas de la vie l’ont conduit à vivre dans un mobilhome au camping de Grisy-les-Plâtres début 2014.
Il a constaté qu’il y avait beaucoup de minous errants. La gardienne lui a conté que la plupart avait été abandonnée par des campeurs de passage ou d’anciens résidents. Peu de ces chats étaient stérilisés et beaucoup de bébés naissaient chaque année, rendant la prolifération incontrôlable.
C’est donc en avril 2015 qu’il crée l’association avec plusieurs bénévoles, à la fois pour prendre en charge les minous déjà recueillis, et pour commencer à stériliser les chats du camping avant qu’ils ne soient en surnombre et ne souffrent de cet état.
Il suffit parfois d’une rencontre pour changer une vie.
Cette rencontre, c’était un chat, c’était Chacha !
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AnimauxMerci pour les 200 chats !
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