Quand il s’agit d’une urgence, chaque seconde qui passe peut-être vitale pour l’animal.
Malheureusement, près de la moitié d’entre eux succombent à leurs blessures avant de pouvoir recevoir les soins nécessaires. Pour leur apporter les soins nécessaires, à temps, pour les sauver, l’association PAESF (Protection Animalière et Environnementale Sans Frontières) sollicite l’aide de toute la communauté des Clicoeurs.
Sa présidente, Latifa Garcia, a créé son sanctuaire en avril 2014, à Coulounieix-Chamiers, en Dordogne.
Aujourd’hui, au siège de l’association, en France, il y a une dizaine de chats et chiens. Et au Maroc, environ 30 chiens et 53 chats répartis dans une dizaine de familles d’accueil. Elle possède également une maison au Maroc qu’elle a mise à la disposition de nos loulous sauvés. J’ai recruté une personne, pour que ces misères soient en sécurité et mangent à leur faim. Latifa compte un grand nombre de sauvetages à son actif. Mais pas autant qu’elle le souhaiterait…
Les chiens, des êtres impurs et sales
Au Maroc, les animaux sont tués par balles et empoisonnés par les communes et aussi empoisonnés, maltraités et accidentés par les habitants, surtout les chiens.
Là-bas, ils sont des intrus, des moins-que-rien. Ils sont considérés comme impures, sales. D’après certaines croyances, ils attireraient les djinns, les mauvais esprits.
Alors, quand l’équipe de l’association PAESF est sur le terrain, dans les rues, elle sauve ces animaux errants en détresse, à qui tout le monde tourne le dos.
Car, face à cette atrocité humaine, Latifa ne peut fermer les yeux.
Un frein à leur sauvetage
« Nos bénévoles n’ont pas de moyens de transport. »
Comme les animaux sont considérés comme impurs et sales, surtout les chiens, il est compliqué de trouver quelqu’un qui accepte de les transporter.
Les personnes les refusent dans les véhicules. Que ce soient des professionnels (taxis ou transporteurs) ou des particuliers.
Pour ceux qui acceptent, bien souvent les particuliers, ils demandent un tarif très élevé que l’association n’est pas en mesure de payer.
Alors, en cas d’urgence vitale, les chiens meurent sur place.
Parfois, le temps de trouver un moyen de transport, ils succombent en arrivant chez le vétérinaire avant même d’avoir eu le temps de recevoir les premiers soins.
Souvent, le délai est trop long pour les sauver. 4 chiens sur 10 meurent faute de transport
Comme ces malheureux qui ont succombé. Trois ont été heurtés sur les routes et le quatrième empoisonné.
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Elle est atteinte de la leshmaniose, une maladie parasitaire très invalidante voire mortelle si elle n’est pas soignée à temps.
La pauvre a été maltraitée et affamée…
Au vu de son état de santé, elle est restée hospitalisée 3 mois.
« Néanmoins, si on avait eu un moyen de transport, on aurait évité ces 3 mois d’hospitalisation. »
Il y a aussi Kiko.
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Il est toujours hospitalisé, cela fait déjà 4 mois. Il présente des signes de torture, il est aveugle et atteint de la gale.
Sauver en urgence les empoisonnés, accidentés et blessés par balles
Ce sont eux qui nécessitent une prise en charge d’urgence. Leur survie est une question de minutes voire de secondes. Ils sont en urgence vitale.
Malheureusement, Lafita ne peut rien faire contre cette barbarie à part d’apporter secours au plus vite à ces animaux.
Pour cela, l’association souhaiterait acheter une ambulance pour effectuer ces sauvetages et transporter, prioritairement, ceux qui sont en urgence vitale.
C’est pour cela que Latifa sollicite l’aide des Clicoeurs.
« Cela nous facilitera la tâche et aussi évitera la mort d’un loulou à cause du manque de transport.
On s’est penché sur l’achat d’une ambulance pour plusieurs raisons.
Aucun frais de douane n’est à payer pour une ambulance qui entre sur le territoire marocain, contrairement à une voiture. Cette dernière doit avoir moins de 5 ans et cela coûte très cher pour la dédouaner.
L’ambulance permet aussi d’avoir de l’espace pour contenir deux grandes caisses de transport. »
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« Latifa nous précise qu’au Maroc, les prix des véhicules d’occasion sont trop élevés, malgré leurs kilométrages importants. Acheter un véhicule d’occasion, c’est prendre un grand risque.
L’association pourrait participer aux frais, dans la limite de nos moyens.
On tient à votre confiance et soutien et à celle des Clicoeurs, c’est très important pour notre association, pour qu’on puisse continuer notre combat. »
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