Gavroche : une plaie au flanc et bien des misères…

Gavroche, est un gentil chat trouvé, début décembre. Arrivé de nulle part, il avait un lacet attaché autour du cou, assez serré, avec une partie pendante, comme s'il avait vécu attaché et qu'il l'avait rongé pour se libérer.

La dame qui a trouvé Gavroche, a rapidement coupé ce lacet et à partir de ce moment, Gavroche est revenu chaque jour chez elle pour manger, matin et soir.
Bien que sans foyer, il menait donc une petite vie tranquille et cette dame veillait sur lui.

Un week-end de février, Gavroche n’était vraiment pas bien, il s'alimentait avec difficulté, avec peu d'entrain et il avait une plaie au niveau du flanc gauche.

La dame suspecte un gros matou du secteur, connu pour son agressivité à l’égard de ses congénères mâles, de l’avoir attaqué, son propre chat en ayant fait les frais quelque temps auparavant.

Elle décide donc de conduire Gavroche chez le vétérinaire, qui préconise une anesthésie générale pour effectuer correctement les premiers soins de la plaie.

Après l'intervention, le vétérinaire lui explique qu'il s'agissait d'un abcès volumineux qui a perforé à la peau et qu'après nettoyage, la plaie est en réalité bien plus importante que ce qu'il n'y paraissait au départ puisqu'elle fait environ 10 centimètres de diamètre. Il y avait des tissus nécrotiques, il faut une mèche, des soins quotidiens, des antibiotiques… Une hospitalisation est donc nécessaire, pour à priori trois jours.

C’est à ce moment que la dame a contacté l’association pour l’aider à assumer le coût de l’hospitalisation afin de sauver gavroche.

« Nous acceptons la prise en charge, ne pouvant pas laisser cet animal sans soins. »

Mais la situation s’est compliquée pour Gavroche qui après trois jours n’était toujours pas en état de sortir et qui pour compliquer le tout, a déclaré un coryza et est positif au sida du chat…

Le sort s'acharne...

Quelques jours après, l’état de Gavroche était préoccupant, la plaie peinait à cicatriser, Gavroche n'arrivait pas à s'alimenter correctement, car il avait le nez bouché en raison du coryza, respirant par la bouche. Il devait être perfusé.

« La question qui se posait alors était de poursuivre les soins ou de l’euthanasier.

Nous avions à cœur de tout tenter pour sauver Gavroche, mais sans pour autant tomber dans l'acharnement. Nous avons pris le temps de la réflexion, parce qu'au vu de la situation, le relâcher sur un site "chats libres" par suite comme nous l'avions prévu n'était plus envisageable et parce que nous ne savions donc pas ce que nous serions en mesure de lui offrir.

Après discussion avec le vétérinaire, et après discussion avec la sauveuse de Gavroche, qui veut bien le prendre en famille d'accueil le temps de sa convalescence, après discussion avec une association partenaire en métropole qui est prête à nous aider pour la placer à l'adoption malgré sa positivité au Sida, nous avons décidé de donner sa chance à Gavroche et de poursuivre les soins.

Il n'a qu'un an et demi !

Reste une question, le financement de ses soins. Trois jours d'hospitalisation estimés au départ, une semaine à présent et ce n'est pas terminé. Nous sommes dépassés, mais nous ne voulons pas laisser tomber Gavroche maintenant ; il y a encore de l'espoir, il est jeune, il devrait avoir la vie devant elle. »

Au bout de quelques jours, Gavroche parvenait à boire et à manger sans vomir et les symptômes du coryza commençaient à régresser.

Gavroche est une battante !

La plaie évoluait peu en revanche et les pansements étaient refaits chaque jour, le plus souvent sous anesthésie.

Il a pu retourner chez sa sauveuse en cage de convalescence, et est allé deux fois faire ses pansements chez le vétérinaire durant la semaine suivante, avec une évolution lente, mais dans le bon sens.

Mais…

Plus tard, Gavroche ne mangeait plus et ne buvait presque rien, il interagissait moins alors qu'il est très câlin habituellement, il avait de la fièvre et semblait absent et on remarquait l'apparition de signes neurologiques, troubles de l'équilibre essentiellement, qui se sont aggravés le lendemain.

Gavroche a donc été réhospitalisé.

Perfusé et mis sous antibiotiques à large spectre, car l'hypothèse la plus probable était la migration d'une bactérie, provenant de sa plaie, vers le système nerveux.

Il est retourné dans sa famille d’accueil, une persistance des symptômes neurologiques, même s'ils sont moins marqués, symptômes qui amènent le vétérinaire à introduire un second antibiotique. 

« Avec ce traitement, la situation s’améliore, les soins se poursuivent, nous sommes beaucoup plus optimistes. Les factures s'accumulent et nous n'avons pas de quoi assumer ces frais vétérinaires. »

Et ce n’est pas terminé…

Gavroche a fait une poussée de fièvre à 40, et le vétérinaire à découvert un énorme ganglion poplité et tout l'intérieur de la cuisse gonflé, l'origine est inconnue, suspicion d'une griffure qui serait en train de devenir un abcès, c'est une hypothèse, car il était surveillé de près pour ne pas aller dehors.

Il a reçu une injection d'anti-inflammatoire et remis sous antibiotiques, si l’état de Gavroche se dégrade encore, il faudra faire d’autres investigations tel qu'une échographie de la zone (patte arrière).

« Aujourd’hui, Gavroche va mieux, c’est en bonne voie, mais nous sommes très inquiets pour nos finances, les problèmes de ce gentil chat nous ont laissé une ardoise financière salée, chez le vétérinaire.

Nous n’avons pas pu faire autrement, nous ne pouvions pas le laisser sans soins livré à lui-même dans la nature. »

L’association a besoin de nous pour continuer de financer les soins de Gavroche passés et à venir.

Leur combat doit continuer !

Sauvons Gavroche !

1 500 euros sont nécessaires pour cela.

Vos dons et appels du cœur permettront de financer les soins passés et à venir de Gavroche.

Merci les Clicoeurs !

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