**** Des nouvelles du 16 novembre ****

Sur tous les chiens rapatriés, il en reste 3 qui ne sont pas encore adoptés.

Voici une vidéo de l'arrivée des 35 chiens.

VIDEO

Voici Jade, dans sa nouvelle famille.

Maritza dans sa nouvelle famille, avec son nouveau copain.

Et Tess et Vianna encore au refuge.

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Ils sont 35 chiens.

Ils vivent dans le refuge de Nicoletta situé à Focşani et dans celui d’Helena situé à Bacau.

Leur histoire ? Comme d’habitude… Ce sont des chiens errants arrivés au refuge ou des chiens sortis de fourrière. 

Karine, la vice-présidente, souhaite de tout cœur leur offrir l’espoir d’un avenir tant attendu.

Celui de rejoindre la France le 22 octobre !

Là-bas, ils vivent l’enfer…

La promiscuité qui ne fait qu’augmenter…

Avec le terrible impact de la guerre en Ukraine.

Karine nous raconte…

« Avant la guerre en Ukraine, la situation était déjà catastrophique, et extrêmement difficile pour les chiens, en Roumanie.

Les refuges roumains et les associations de protection animale étrangères se battaient déjà pour sauver des animaux de Roumanie : les sortir des fourrières et de la rue pour les placer en sécurité dans des refuges. Puis les soigner, les vacciner et les stériliser pour ensuite les proposer à l’adoption.

Aujourd’hui, avec la guerre en Ukraine qui a débuté en février 2022, la situation s'est extrêmement durcie.

En effet. Pour que les Ukrainiens puissent prendre leurs animaux de compagnie avec eux en fuyant leur pays, les autorités roumaines ont donné l’autorisation pour que les animaux passent leurs frontières sans le passeport vaccinal.

Une fois en Roumanie, certains Ukrainiens abandonnent leurs animaux de compagnie. 

Pourquoi ? 

Car ils ne peuvent pas passer d’autres frontières avec eux ou par manque de solution pour les emmener plus loin dans leur fuite. »

L’arrivée des animaux ukrainiens en masse sur le territoire roumain n’a fait qu’empirer la situation des chiens et chats de Roumanie.

Les fourrières et les refuges qui étaient pleins avant la guerre sont maintenant en surpopulation.

Les chiens courent un réel danger.

Et ce n’est pas prêt de s’arranger…

Une mauvaise nouvelle est arrivée le 9 octobre.

Fermée depuis le mois de mai, le gouvernement du Royaume-Uni, prolonge la fermeture de ses frontières à l’importation de chiens et de chats en provenance de la Roumanie, jusqu’au 29 octobre.

« Cela fait depuis quelques mois qu'ils reportent. A priori, il se dit qu'ils n'ouvriront plus leur frontière. »

 « Nous avons déjà des refuges roumains qui nous demandent de l'aide, car certains chiens seront abandonnés par les associations anglaises qui n'ont  plus de parrainages et de dons pour soutenir les refuges. »

« Il n’y a plus d’adoptions anglaises : les chiens qui étaient prêts à partir dans leurs nouvelles familles sont cloîtrés dans les refuges. Certaines adoptions ont été avortées. »

Les refuges roumains sont donc surchargés. Aucune place n’est libérée pour de nouveaux sauvetages.

En conséquence, des bagarres entre chiens éclatent.

Et, bien évidemment, les euthanasies reprennent en masse dans les fourrières car il n’y a que peu de sorties.

Pour les euthanasier, des méthodes cruelles et terriblement barbares sont utilisées. Elles varient d’une fourrière à une autre.

Les dogcatcheurs - souvent employés par des sociétés privées – sont rémunérés au trappage. Alors plus il y a de chiens errants et plus le potentiel d’augmenter leur salaire est important.

Et comme si ça ne suffisait pas…

Le prix des croquettes a quasiment doublé.

Les refuges font des économies sur les quantités journalières, ce qui crée des tensions entre les chiens, des bagarres.

Parfois, ils s’entretuent.

« Le matin, il est courant de retrouver un chien mort. »

Les refuges, ont également été obligés de changer la qualité des croquettes distribuées. Pour faire des économies et réussir à nourrir tout le monde.

Elles sont donc moins riches en nutriment, ce qui ne facilite pas la survie au refuge.

Et l’hiver arrive à grands pas…

En Roumanie, les hivers sont très froids… Il n’est pas rare d’atteindre les -20 degrés en plein mois de décembre.

Les chiens n’ont pas de niche dans lesquelles se mettre à l’abri.

Ils sont donc exposés au grand froid. 

Ils dorment sur de la paille, qui est un très bon isolant.

Mais malheureusement, cela ne suffit pas toujours.

Les loulous les plus faibles ne passent pas l’hiver.

Un espoir 

En attendant, des associations comme Loulous Sauvés In Extremis, continuent d’aider les refuges en Roumanie.

« On fournit de la nourriture, on sort des chiens de fourrière, et quand c’est possible, nous les rapatrions en France, pour qu’ils soient adoptés. On fait notre maximum pour désengorger les refuges et pour pouvoir sauver les loulous encore nombreux à être dans le besoin. »

Aujourd’hui, nous pouvons en sauver 35.

« Nous avons sélectionné 35 loulous, qui partiront dans nos refuges partenaires en France, en région parisienne. »

Ils s’appellent Jade, Ziggy, Rayan, Jack, Ylva, Tess, Pearl, Jessis, Spirou, Nell, Arizona, Mirage, Pénélope, Axel, Maritza…

Ils sont 35.

Ylva, une adorable femelle.

Un long voyage en perspective…

Le camion partira de Focşani, puis se rendra à Bacau.

Ensuite, le chauffeur prendra la route avec les 35 loulous, direction la France en région parisienne.

Plus de 2 450 km et 27 heures de route seront nécessaires pour les sauver !

Ils voyageront dans des cages individuelles, bien au chaud.
Des arrêts fréquents sont bien évidemment prévus, afin qu’ils puissent se dégourdir les pattes, manger et boire.

L’association n’a malheureusement pas les moyens de payer les frais de transport pour ce sauvetage.

Et… Sans la totalité de la somme réunie, leur sauvetage ne pourra pas avoir lieu.

Nous avons jusqu’au 22 octobre pour les sauver !

Nous devons les aider !

Mobilisons-nous !