Merci pour les 250 protégés de Marcel et d’Evelye !

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Chaque jour, ils sacrifient leur vie
pour faire vivre 
250 chats.

Merci pour eux !

Chers clicoeurs,

En cette période si compliquée pour tout le monde, nous avons voulu prendre des nouvelles de Marcel et d’Evelyne.

Ceux qui les connaissent déjà le savent bien, ils font un travail extraordinaire dans le Gard, près d’Alès, pour les chats.

Ils sacrifient leur vie pour eux !

Alors, quand Marcel nous a expliqué que, malgré cette terrible épidémie de coronavirus qui nous confine tous chez nous, eux, ils continuent à sortir pour les chats, nous n’avons pas été surpris.

Et nous avions de quoi nous inquiéter également, à juste titre, pour eux…

Marcel et Evelyne ont plus de 75 ans. Marcel a déjà eu de graves problèmes de santé.

Nous sommes inquiets pour eux car ils sont donc en « première ligne ».

Et les premières nouvelles ne sont pas forcément rassurantes.

« Je me remets d’une grippe nous dit Marcel.

- Une grippe, vous êtes sûr ? »

- Oui, oui, c’est ce que m’a dit le médecin. Et Evelyne va mieux »

- Mais qu’a eu Evelyne ?

Le médecin pense qu’elle a attrapé le virus. Elle a dû rester confinée à la maison. Heureusement, elle a repris des forces. Ne vous inquiétez pas, ça va mieux »


Et ce n’est pas cela qui les arrête !

Même si évidemment Evelyne est restée confinée quand elle était trop maI en point, ils continuent sans répit, à sortir pour ne pas abandonner leurs chats, dehors.

Nous sommes admiratifs devant tant de courage ; et pourtant, c’est avec une grande humilité que Marcel nous raconte ce qu’ils sont en train de vivre… Et qu’il est presque gêné de nous demander de l’aide.

« De combien avez-vous besoin, Marcel ?

Oh, vous ferez ce que vous pourrez… Vous avez beaucoup d’associations qui ont besoin d’aide en ce moment, il faut aussi penser à elles, il n’y a pas que nous »


La dernière fois que nous les avons aidés sur Clic Animaux, c’était il y a presque un an demi…

Marcel et Evelyne essaient de continuer tant bien que mal leurs actions pour sauver les chats d’Alès et des villes alentour, et pour les chats des aires d’autoroutes du sud de la France, tout en continuant à s’occuper des 80 chats de leur chatterie, qui jouxte leur maison.

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Mais il n’y a pas un jour où ils ne sont pas dehors, à un ou à deux, en fonction de leur état de santé respectif, pour les chats.

« L’autre matin j'ai fait le nourrissage des chats… c'est la première fois en 30 ans que j’étais seul d’habitude nous sommes toujours deux !

C’est compliqué vous savez. A Alès, le maire a interdit de nourrir les animaux. Mais on ne peut pas laisser 100 animaux en danger de mort »

Alors, Marcel se bat aussi sur « le terrain administratif ».

« On a multiplié les demandes de dérogation, pour avoir le droit d’intervenir sur site, pour continuer à nourrir, trapper, soigner, identifier, vacciner… tous ces pauvres malheureux. »

Et ça paie ! Il a ainsi réussi à obtenir des autorisations exceptionnelles de la part de certaines municipalités.

« On ne peut pas rester confinés, non… Sinon il y aurait environ 250 chats qui mourraient de faim »

Des gants, des masques, de l’alcool à brûler


« On fait attention le plus possible. On sort avec des gants, on met des masques. Et puis on prend de l’alcool à brûler pour désinfecter tout ce qu’on touche : les poignées de la portière de la voiture, le levier de vitesse, toutes ces petites choses.

Et puis, dès qu’on rentre à la maison, on lave tout. Tous nos vêtements à la machine. On se change, on désinfecte.

En espérant que ça suffise… »


Agir aux aurores, pour ne croiser personne dehors…

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« - On part tous les matins à 5 heures, et on revient en général à 7 heures 30. Comme ça, très tôt, on ne croise quasiment personne. Par contre on ne met que des croquettes, on ne peut plus mettre de pâtée.

- Pourquoi ?

- On ne peut pas prendre le risque de repasser après pour ramasser les assiettes. On fait très vite, pour éviter d’être pris par la police. On met beaucoup plus de quantité que d’habitude en espérant qu’ils tiennent plus longtemps comme ça… »

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Il y a aussi les aires d’autoroute. Depuis de nombreuses années, Evelyne et Marcel sont habitués à aller à la rencontre des chats abandonnés sur les aires du sud de la France.

24 000 km effectués l’an dernier dans la région… pour les chats

Dans ces aires, il y a beaucoup d’abandons. Marcel en sait quelque chose, c’est un ancien routier. Quand il travaillait, ça l’a marqué. Depuis qu’ils sont à la retraite, Marcel et Evelyne, parcourent les autoroutes A9 et A54, de Sète à Orange, à la rencontre des chats des aires d’autoroutes, deux fois par semaine, après avoir géré toutes les urgences vétérinaires pendant la journée.

A chaque fois, c’est 6 heures de voiture, et 350 kilomètres. Ils leur déposent de la nourriture, bien sûr, mais pas seulement. « Chaque chat quand il fait froid peut dormir dans un bidon en plastique, que j’ai fabriqué, rembourré avec de la paille, pour qu’ils puissent dormir au chaud. Souvent nous ne rentrons pas avant 11 heures du soir. Nous laissons des croquettes à nos chats chez nous pour qu'ils aient à manger pendant notre absence. »

Mais la situation actuelle rend les choses bien plus compliquées…

« Les aires d’autoroute, c’est plus embêtant d’y accéder… Il y a beaucoup de contrôle de police aux péages. Mais on arrive à passer. »

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« Récemment nous avons trouvé ces trois petits chatons sur une aire d'autoroute. Le noir et blanc pleuraient lorsqu’ils nous ont vus. Nous leur avons mis de suite des croquettes pour chaton et un litre de lait. Comme on n'arrivait pas à les attraper et que nous étions à 150 km de chez nous, deux jours plus tard nous sommes partis avec une trappe et nous les avons capturés. Nous allons les sociabiliser et ensuite trouver une famille d'accueil et si nous trouvons pas nous les garderons »

Il faut aussi s’occuper des nombreux chats malades, ceux de leur chatterie, qui restent à vie avec eux, ou ceux des rues, qu’ils arrivent à trapper.

« Comment les vétérinaires arrivent à travailler en ce moment ?

- Vous savez, c’est compliqué pour eux aussi. Il faut qu’ils tiennent. On essaie de les payer le vite possible, c’est important.

Théoriquement, on n'a le droit de leur apporter que les « urgences vitales »…

Après on essaie de s’arranger. Mais nous on y va très souvent. On est pratiquement tous les jours chez le vétérinaire. »


Ces derniers jours, il y a eu Oscar, par exemple. Malheureusement, ils n’ont rien pu faire pour lui.

« Nous avons perdu Oscar, il avait un cancer de la bouche. Pour abréger ses souffrances nous avons décidé de le faire euthanasier, cela a été très dur car c'était un chat adorable et très proche de nous »

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Ou encore, ce pauvre chat, qu’ils ont dû déposer en urgence chez le vétérinaire il y a quelques jours :

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« Cette fois-ci apparemment c'est un tir de carabine, nous allons voir si nous pouvons trouver des témoins… »

Il y a Gloutonne, qu’il a fallu faire soigner d’une fracture de la mâchoire, « certainement un jet de pierre… Nous l'avons gardée à la maison au chaud »

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« Nous avons aussi Caramel qui a une calcivirose, il faut lui enlever les dents qui ne tiennent plus pour l'instant il est sous antibiotique »

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Marcel et Mimie

Le pauvre Pépito, lui, n’a pas survécu… « Nous avons perdu Pépito… cela fait 3 chats que nous perdons depuis 3 semaines, nous avons beaucoup de tumeurs de la gorge et de la bouche. Nous pensons que c'est dû aux croquettes à bas prix. Je vais me renseigner sur les prix des Royal Canin mais je crois que pour nous c'est inaccessible »

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Evelyne et Pépito

Trouver des croquettes en cette période n’est pas une mince affaire…

Et c’est un énorme budget pour l’association de Marcel.

« L’an dernier, on en a eu pour 14 000 euros pour les croquettes, pour un an.

Normalement, je commande en gros, près de 1,5 tonne, je passe par notre Hyper U. D’habitude j’achète des croquettes de bonne qualité. Mais là, ce n’est plus possible. Ils ne s’approvisionnent qu’en denrées de 1ère nécessité, et donc pas en croquettes.

J’arrive à trouver d’autres vendeurs. On essaie de se faire livrer. Mais c’est plus cher, et de moins bonne qualité. On est obligés d’acheter plus souvent, de façon répétée, en petites quantités. C’est des sacs de 20 kilos. On a 75 ans, on a du mal à les porter »


Marcel et Evelyne aident aussi les chats des maison de retraites…

« On va aussi en maison de retraite une fois par semaine. Il y a des chats. Et on voit que les pauvres gens qui y travaillent n’ont rien pour se protéger. On a cherché à leur acheter des masques, et des blouses. Hier encore j’étais dans une pharmacie spécialisée, mais on ne trouve plus rien… ».

Leur compassion est sans limite !

Pour les médicaments, Evelyne et Marcel ont des stocks, heureusement.

« On est habitués depuis longtemps à faire de nombreux soins nous-mêmes, notamment pour les chats de notre chatterie. Souvent, des piqûres de cortisone, ou des antibiotiques. Ça nous couterait trop cher de toute façon de tous les emmener chez le vétérinaire. »

80 chats, chez eux, dont il faut s'occuper chaque jour !


La journée, ils doivent s'occuper des chats qui vivent dans la chatterie, à côté de leur maison. Ces chats, ce sont les plus mal en point. Ceux qui méritent beaucoup d'attention, d'amour, et de soins

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Le refuge est leur propre maison. Tous ces chats ne sont pas adoptables, car ils souffrent de maladies et de handicaps importants. Chaque jour, ils nécessitent de nombreux soins que seuls Evelyne et Marcel peuvent leur administrer.

Les loulous de l’association sont tous des chats issus de sauvetages. Ils ont tous étaient recueillis alors qu’ils étaient dans un triste état…

« Tous nos chats ont une histoire... Malheureusement ce ne sont pas des contes de fées… Nous mettons tout en place pour les sauver, les choyer, et leur redonner confiance en l’humain. »

Comment font-ils pour tenir, financièrement ?


Il faut les soutenir, moralement, et financièrement. Une grosse partie de leur maigre retraite passe pour les chats. Ils ont besoin de dons. Ils ont grand besoin de votre aide, les clicoeurs.

Evelyne et Marcel n’ont pas de subvention, ni d’aide de la part des grandes fondations.

« Avec le coronavirus les dons ont encore diminué… »

« Le problème, nous explique Marcel, c’est que avec ce confinement, il y a beaucoup de gens parmi nos donateurs habituels qui sont au chômage, qui sont inquiets pour leur travail, et qui ne peuvent plus aider. Et on les comprend…

Il y a aussi notre fils qui nous donne chaque année 9 000 euros. Mais là il ne peut plus, sa situation professionnelle est trop menacée par ce que nous vivons…

On n’y arrivera pas… »


Dès demain… Un chat gravement accidenté, une maladie, un virus comme celui qui a tué 9 de leurs chats il y a quelques semaines… comment vont-ils faire ?

Et puis, comment acheter les croquettes, pour tous ces chats ?

Nous souhaitons à tout prix les aider, nous ne pouvons pas rester insensibles à l’histoire de Marcel et Evelyne.

Nous sommes sûrs que vous allez les aider, les clicoeurs !

5 000 euros sont nécessaires pour cela.

Vos dons et appels du cœur leur permettront d’acheter des croquettes pour les prochains mois à venir, et de faire face aux dépenses vétérinaires à venir.

Merci, les clicoeurs !

 

En soutien à

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LES CHATS DU 30 : L'association Les Chats du 30 a pour objectif de nourrir et de soigner les chats errants dans leur environnement. Elle se charge de les stériliser pour ensuite les relâcher ou les proposer à l'adoption.  ➤ En savoir plus

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