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C'est en rentrant chez elle, un soir, en voiture, que Jessica voit Pablo, 8 ans, sur la route dans la commune du Puy-en-Velay, en Haute-Loire. Son comportement l’interpelle.
Il chancèle et s’écroule
Pablo fait des cercles en se dirigeant vers un espace vert au pied d’un immeuble, où le pauvre s'effondre sur l'herbe…
Jessica s'arrête immédiatement. Pablo ne parvient pas à se redresser ni à marcher.
Elle l’aide à se relever mais il ne tient plus sur ses pattes. A chaque tentative, il chancèle, fait deux pas et s’écroule.
Jessica pense que Pablo a été percuté par une voiture. Elle l’attrape avec délicatesse et le dépose dans son véhicule. Pablo est inerte.
Elle téléphone à Chantal, mère nourricière du secteur et bénévole de l’association Le Jardin des Chats, qui se déplace pour le voir.
Chantal ne connait pas Pablo. Elle ne l’a jamais vu dans le secteur. Il est mutilé à l'oreille droite, symbole de la castration par un organisme…
Pablo n'est ni sauvage, ni agressif. Il connait l'humain et apprécie les caresses.
Serait-il une victime indirecte du COVID 19 ? Aurait-il été abandonné sur ce site de nourrissage ?
« Nous ne saurons jamais ce qu'il a vécu, ni ce qui lui est arrivé. Il est en état de malnutrition avancée, signe d'une errance de plusieurs jours. Il ne pèse que 2,800 kg alors qu'il devrait faire selon sa corpulence au moins 5 kg. »
Chantal téléphone à Nadine, présidente de l'association qui n’a pas pu refuser de le prendre en charge. Pour ne pas stresser Pablo davantage, Chantal l’accueille pour la nuit afin de l'emmener le lendemain, à la première heure, chez le vétérinaire.
« Si c'était moi, je ne le garderais pas »
Les différents examens ne révèlent aucune fracture mais une positivité au FeLV, une forte déshydratation ainsi qu'une violente diarrhée. Bien que le vétérinaire estime son âge à 8 ans, il pense à des troubles neurologiques dus à un début de sénilité pour expliquer son comportement.
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Pablo est hospitalisé trois jours et placé sous perfusions.
A la fin de son hospitalisation, le vétérinaire demande à Nadine de prendre une décision. « Si c'était moi, je ne le garderais pas » dit-il à Nadine pour la convaincre de le faire euthanasier.
« En raison du confinement, les cliniques fonctionnent au ralenti avec un personnel réduit. Certaines ne veulent pas perdre trop de temps sur un animal.
Je sais pertinemment que Pablo sera une charge très lourde pour l'association, malgré cela , je ne peux me résoudre à abréger sa vie sans avoir tout tenté pour améliorer son existence. Ce gentil chat ne mérite pas de finir ainsi, d'autant plus, qu'en dehors du FeLV, tous ses paramètres sanguins sont bons. »
Aucune prescription, aucun traitement donné. Nadine le ramène donc à l'association. Elle a sacrifié une partie de son domicile pour créer un refuge. Elle y accueille des chats trop blessés, malades ou handicapés dont personne ne veut. Elle place Pablo en box pour l'observer et lui faire faire des séances de bio-résonance.
Cinq jours plus tard, son état est stable, avec de légères améliorations.
Mais Nadine s’aperçoit que sa patte arrière droite est légèrement tordue.
Pablo est ramené en urgence à la clinique vétérinaire.
Maintenant une hyperthyroïdie…
Après insistance de Nadine, un nouveau prélèvement sanguin est effectué pour vérifier d'autres paramètres. Les nouvelles analyses révèlent une hyperthyroïdie. Pablo doit prendre un traitement, deux fois par jour, à vie.
« Le vétérinaire m’informe que je devrais voir une amélioration au bout de deux ou trois jours. »
Mais les jours passent et l’état de Pablo ne s’améliore pas.
Son état de santé est critique.
Et le diagnostic final tombe…
La persévérance de Nadine finit par payer.
C’est un autre vétérinaire qui diagnostique la pathologie dont souffre Pablo.
lI y a quelques jours, elle l’emmène chez un vétérinaire qui pratique la micro-kinésithérapie. Il décèle une encéphalite qui serait due à la toxoplasmose, ainsi qu'un problème au lobe frontal.
Une encéphalite du chat est une maladie qui affecte le système nerveux et qui est potentiellement mortelle.
Pablo a besoin d’un traitement anti-inflammatoires et antibiotiques pour une durée de six semaines minimum. En parallèle, il devra effectuer six séances de micro-kinésithérapie, une méthode thérapeutique, en l'espace de 20 jours, permettant d’aider à rétablir le fonctionnement correct des organes et à l’organisme à retrouver ses pleines capacités.
« Le vétérinaire ne m'a pas caché que son cas est grave et sérieux, mais qu'il avait déjà rétabli d'autres chats souffrant de la même pathologie. »
« Nous avons grand espoir ! Une séance de micro-kinésithérapie a été effectuée. Nous avons déjà pu constater une amélioration de sa posture. Nous ne pouvons pas nous arrêter là. »
Malheureusement, toutes les consultations, l’hospitalisation, les traitements représentent un coût pour l’association qui ne perçoit plus de dons depuis le début du confinement. Un coût auxquelles s’ajoutent les séances de micro-kinésithérapie qui sont onéreuses.
« L’association ne pourra pas financer ces soins et son traitement. Il faut absolument que Pablo puisse avoir ses séances de micro-kinésithérapie. Le vétérinaire ne connaît pas l’association et n’accepte pas un paiement différé. »
Au vu de son âge et de sa pathologie nécessitant des soins à vie avec son hyperthyroïdie, Pablo restera à vie au refuge de l’association Le Jardin des Chats.
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Vos dons et appels du cœur permettront à l’association Le Jardin des Chats de financer :
- les consultations vétérinaires,
- l'hospitalisation,
- les examens,
- les traitements pour son hyperthyroïdie, le traitement anti-inflammatoire et antibiotiques,
- les six séances de micro-kinésithérapie.
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AnimauxMerci pour Pablo !
