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Nous avons reçu l’appel à l’aide de Mireille, la présidente de l’association L'Arche du Mont Salva située à Six-Fours-Les-Plages, dans le Var.
« Le COVID-19 a plongé l'association dans un désarroi sans précédent puisqu'il a fallu colmater par des subterfuges provisoires et sans lendemain les fissures d'une trésorerie très affaiblie.
Comme pour beaucoup d'autres associations, je pense malheureusement que la crise du COVID-19 nous a été fatale.
De mois en mois, la gravité de la situation s'accentue puisque nous utilisons à ce jour nos deniers personnels pour nourrir et soigner quotidiennement 62 chats, et pour prendre en charge les sauvetages les plus urgents.
Nous avons des dettes vétérinaires et un découvert bancaire qui atteint ses limites générant d’importants frais bancaires.
Vous êtes notre dernière chance de sortir de cette impasse, à défaut de quoi nous n'aurons d'autre choix que de fermer sans aucune solution pour les chats hébergés. »
Mireille est engagée depuis longtemps dans la protection animale. Elle a fini par créer son association en 2011 pour recueillir une trentaine de chats d’une association qui a fermé ses portes. Il était hors de question pour elle qu’ils soient remis à la rue.
Sur son terrain, elle a installé une chatterie de 40 m2.
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Actuellement, ils sont 38 chats à y vivre.
Dans sa région, elle est un peu le dernier recours des minets que l'indifférence ou la lâcheté des humains ont condamnés à une vie d'errance ou de misère.
La plupart ont été abandonnés. Ils sont malades ou vieux et leurs maîtres n’en voulaient plus. Les chats arrivent à l’association principalement par le bouche-à-oreille. Des personnes lui signalent des chats blessés ou errants.
Parfois, c’est le vétérinaire qui la contacte directement pour prendre en charge des chats malades ou vieux, ou même en bonne santé. Les maîtres veulent les faire euthanasier faute de pouvoir ou de vouloir les garder ou payer leurs soins.
Dans la chatterie, il y a de la place pour eux. Michelle les recueille, les nourrit, les soigne. Elle veille sur eux chaque jour.
La plupart son inadoptables car trop malade ou trop vieux et ils nécessitent un suivi et des soins réguliers voire quotidiens.
C’est le cas de :
Zazou, 17 ans. Ce chat est en insuffisance rénale et a un problème respiratoire. Une petite tumeur a été détectée dans ses poumons. Il reçoit un traitement et une nourriture adaptée pour son insuffisance. Ainsi qu’un traitement de cortisone. Il est sou étroite surveillance. Mireille s’assure qu’il ne soit pas en détresse respiratoire.
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Chelsea.
Elle est atteinte d’un carcinome, une tumeur maligne de la peau.
La pauvre a été abandonnée sur un parking. Identifiée, l’association a contacté la propriétaire qui est venue la récupérer. Mais, quelques temps après, Chelsea est de nouveau sur ce même parking. Sa propriétaire a déménagé et l’a abandonnée.
Elle a besoin de cortisone et d’anti-inflammatoire par injection.
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Myrtille, 10 ans.
Elle est atteinte d’un calicivirus. Sa propriétaire a divorcé et ne pouvait pas l’accueillir dans son nouveau logement. Elle a alors demandé au vétérinaire de la faire euthanasier. Le vétérinaire s’y opposant à immédiatement contacté Mireille qui est venu au secours de Myrtille.
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Swiff, 15 ans, souffre d’allergie alimentaire qui nécessite un traitement et une alimentation adaptés. Son propriétaire voulait le faire euthanasier car il aurait été agressif avec sa fille. En réalité, le pauvre était accommodé par son allergie.
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Chaque jour, Mireille leur consacre de nombreuses heures, en plus de son travail, pour nettoyer la chatterie, les cousins, les nourrir et les soigner.
Son engagement ne s’arrête pas là puisqu’elle nourrit également 23 chats errants en bordure de forêt et sur un camping de la commune. Ils doivent être stérilisés et castrés mais impossible de financer les opérations.
« Aujourd’hui, la situation est très difficile pour continuer à les nourrir et soigner sachant que nous dépensons 700 € par mois pour les nourrir tous car la plupart ont besoin d’une alimentation adaptée en raison de leur pathologie.
La crise sanitaire liée au COVID-19 a plongé l'association dans un désarroi sans précédent pour les raisons suivantes : la suspension des subventions, l’interdiction des opérations "caddies" dans les supermarchés et l’organisation de manifestations.
Chaque année, nous organisions un vide-greniers et deux grosses collectes. Mais ce n’est plus possible.
Nous rencontrons également une baisse du nombre de membres et de dons.
Et à cela vient s’ajouter des frais et dettes vétérinaires et des frais bancaires importants liés à des découverts non autorisés. »
Aujourd'hui l'association a peur d'envisager une faillite avant la fin de l'année menaçant les 60 chats du pire…
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2 500 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur permettront d’aider l’association à financer ses dettes vétérinaires, la nourriture pour ses 60 chats et les stérilisations et castrations.
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AnimauxMerci pour les 60 chats !
