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***** Des nouvelles des 33 animaux 14 12 20 *****
Ils sontbien arrivés ce week-end en France !
Leur famille d'accueil, leurs adoptants et les associations étaient à la sortie du camion pour les accueillir.
Voici des photos de quelques-uns d'entre eux, en sécurité, en France !
Theodora sur son matelas orthopédique.
Rosty
Beethoven
Kayne et Speranta
Merci à tous pour votre mobilisation pour eux !
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Il y a 29 chiens (23 adultes et 6 chiots). 27 chiens viennent de la fourrière de Piatra en Roumanie et deux d'Orastie. Et il y a aussi 4 chats venant d’Orastie.
La majorité d’entre eux sont encore en fourrière. Seuls quelques-uns ont été placés dans un refuge.
La fourrière d’Orastie, qui avait fermé ses portes, les a rouvertes il y a quelques mois.
Et, là-bas, ce n’est pas la main d’œuvre qui manque.
A raison d’une prime de 50 euros pour chaque chien capturé, autant vous dire que les dogcatchers ont un bon niveau de vie, dans un pays où le salaire moyen est de 665 euros par mois !
« Les chiens, c’est leur gagne-pain. C’est pour cela qu’ils les laissent se reproduire.
On sait qu’ils s’enrichissent avec les chiens mais que faire ?
Il y a plusieurs années, l’Union Européenne avait versé des fonds pour la stérilisation des chiens errants. Un rapport a mis en évidence qu’aucune association ni aucun organisme n’avait touché ces fonds à cet usage. Où est passé cet argent ? »
L’association reçoit des nouvelles de la situation dans la fourrière de Piatra par le biais de bénévoles roumaines sur place.
Comme d’habitude, dans leur compte-rendu, elles font part d’une situation terrible. Jeannine, bénévole de l’association, nous transmet leur témoignage.
« La situation est toujours aussi désespérante et la souffrance silencieuse des chiens est omniprésente.
Je voulais écrire ce message en hommage à une chienne, qui n’avait pas d’identité, qui est décédée hier matin après des journées d’agonie car aucun employé ou vétérinaire de la fourrière ne lui a porté secours.
Pourtant son état était flagrant et alarmant depuis un bon moment.
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Claudia, la bénévole roumaine est la seule à se rendre à la fourrière pour donner à manger notamment aux chiots et aux plus faibles.
Elle a découvert cette chienne squelettique qui n’était plus capable de se lever, atteinte de la maladie de Carré, depuis plusieurs jours. C’est un virus souvent mortel, extrêmement contagieux qui se transmet par les sécrétions du nez et des yeux.
Claudia a tenté de la nourrir et de lui procurer une corbeille avec une couverture. La pauvre bête a réussi à s’y coucher pour affronter une nouvelle nuit glaciale dans la souffrance, le néant et l’oubli.
Le lendemain, Claudia l’a conduite dans une clinique de Bacau qui l’attendait. Des soins d’urgence lui ont été prodigués mais son état était très dégradé et l’espoir de la sauver était très faible.
Elle est partie…Son petit corps décharné a lutté au maximum, mais il était trop tard pour la sauver.
Et malgré leur état souvent catastrophique, il faut obtenir l’autorisation du vétérinaire pour les évacuer !
Il y a 40 chiots qui viennent d’arriver à la fourrière qui vont mourir au fil des jours car, dès qu’ils pénètrent dans cet environnement souillé et infecté, ils n’ont que très peu de chances de survivre…
La loi oblige à ce que les chiens disposent de paille pour avoir moins froid mais cela est impossible ! Cela donne trop de travail à ces d’employés pour le nettoyage des box…
Voilà au final les choses n’évoluent que très peu là-bas… C’est vraiment terrible d’assister à distance à des scènes comme ça, on ne s’y habituera jamais même si on sait que l’on ne pourra pas tous les sauver. »
Jeannine ajoute que : « Beaucoup de chiens meurent là-bas, dans cette fourrière, faute de soins et de signalement pour que nous, à 2 500 kilomètres, nous puissions réagir et tenter de les sauver.
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Les employés les nourrissent mal et les placent n’importe comment dans les boxes. Des chiens dominants se retrouvent avec des chiens dominés et les dominés ne mange donc pas et finissent par mourir affamés. »
Comme Negan, qui a été capturé dans la rue par les dogcatcheurs. Il partage son box avec beaucoup d'autres chiens et fait partie des chiens soumis donc il peine à se nourrir. Il est dominé, très maigre et doit absolument reprendre un peu de poids. Il est prévu pour le sera du voyage.
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Zabou aussi est dans un box avec beaucoup de grands chiens.
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Elle est soumise. Je ne sais pas combien de temps elle tiendra surtout qu'elle a eu une portée il y a peu et ses petits sont tous décédés d'après les dernières nouvelles. »
Elle est également prévue pour le voyage.
« Ce sont les gardiens de fourrière qui décident ou non d’ouvrir leurs portes aux bénévoles pour sauver des chiens.
Il ne faut surtout pas dire le contraire de ce qu’ils disent et ne surtout pas se rebeller, sinon ils ferment les portes aux bénévoles anéantissant ainsi tout espoir et chance d’en sauver.
Alors notre association, comme les autres, fait ce qu’elle peut avec le peu de moyens dont nous disposons pour ces chiens, sans aucun soutien du pays. »
C’est dans ces conditions que l’association Mukitza souhaiterait offrir la chance de s’en sortir à 29 chiens et 4 chats, dont le passé est totalement inconnu mais qui se sont tous retrouvés dans ces fourrières mouroirs où l’euthanasie arbitraire fait partie du quotidien.
« Certains diront que c’est peu par rapport à tous les chiens qu’il y a mais nous faisons ce que nous pouvons. Si nous pouvons sauver ces 29 chiens et 4 chats, c’est déjà 33 âmes sorties de cet enfer !
Car après, il faut pouvoir les placer en France. »
Les associations suivantes se sont proposées d’accueillir les chiens de ce sauvetage comme l’association Une médaille à ton Collier, un Cœur pour eux, le refuge de Pontarlier, l’association Galia, VAC Anima et l’association de l’Espoir.
Deux iront en famille d’accueil et deux ont été adoptés. Les frais d’adoption couvrent uniquement la mise en règle administrative et sanitaire mais ne couvrent pas les frais de transport.
Le vendredi 11 décembre, le départ est prévu de Bucarest par camion pour une arrivée le samedi 12 décembre, en France, dans le département de l’Essonne. Plusieurs étapes sont prévues pour déposer les chiens : à Brumath, dans le Bas-Rhin et à Pontarlier, dans le Doubs.
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A total, un voyage de 2 569 kilomètres pour les sauver de l’horreur.
2 569 km kilomètres pour trouver le bonheur.
Ils ont été vaccinés, identifiés et ont un passeport européen puis replacés à la fourrière car les placer en pension en attendant le départ coûte trop cher.
Ils ont beau être prêts, réservés par des associations, des familles d’accueil ou même être adoptés, cela ne garantit nullement qu’ils échapperont à l’euthanasie en attendant leur départ.
Par exemple, Pepper était prêt pour le départ le 11 décembre et réservé. Mais quand les bénévoles sont retournés à la fourrière il y a deux jours, Pepper avait disparu, personne ne sait où il est...
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Où es-tu Pepper ?
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Alors, rien ne les protège. Jusqu’au dernier moment, avant leur départ, ils sont en danger.
Parmi ces 29 chiens et 4 chats en quête de soins, d’amour, de sécurité, il y a :
Faith
« Capturée dans la rue, jetée à la fourrière de Piatra, nous ne savons rien de son passé. Elle est tombée gravement malade.
On peut dire que cette petite chienne est une vraie guerrière. Grâce à son envie de vivre et aux soins qu’elle a reçus, elle s'en est miraculeusement sortie. »
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Muesli
Muesli a été capturé dans la rue par les dogcatcheurs et placé à la fourrière de Piatra. Il a d'abord été pris pour une femelle car il est arrivé à la fourrière avec des chiots. Mais c’est un mâle.
Il est timide et en retrait avec les hommes.
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Kayne
Ce petit loulou ne supporte pas l’enfermement, ni les cages. Il panique s'il se sent piégé et cela, depuis qu’il a été retrouvé prostré dans un box derrière son ami chien décédé.
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Lipton
Avec toutes ses cicatrices, il a dû avoir un passé compliqué.
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Robin
Il est blessé à l'œil et a reçu des soins sur place.
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Céleste
Elle a eu deux bébés à la fourrière. Il ne lui en reste plus qu'un.
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Sultane
Une chienne très calme en demande de câlins et en manque d'amour. Elle n'attire pas les regards pourtant elle est si adorable.
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Theodora
Trouvée sur la route, en hiver. Elle est née avec luxation rotulienne de grade 4. N'ayant pas été opérée, elle a pris une mauvaise position pour marcher ce qui a déformé sa colonne vertébrale
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Beethoven
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Lui aussi capturé et jeté en fourrière.
Mano
Mano est un chien très timide. Il passe son temps réfugié sur le toit des abris à surveiller ce qui se passe autour de lui.
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Bela, Yumi, deux chiots trouvés dans la rue.
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Mioo
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Comment imaginer ce petit bout de seulement quelques mois, aux allures de Milou, le fidèle compagnon de Tintin, dans une fourrière ?
Il est arrivé avec son frère et tous les deux espèrent bien pouvoir rejoindre la France pour la chaleur d’un foyer le vendredi 11 décembre.
Et il y a aussi les 4 chats, Thalia, Alyn, Ayan et Arya. Eux, viennent d'Orastie.
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Avec un départ à deux semaines de Noël, jour pour jour, permettons-leur d’embarquer, le 11 décembre, dans le traineau du Père Noël, pour un monde qui ne pourra qu’être bien plus féérique que les horreurs qu’ils vivent et risquent chaque jour, là-bas.
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3 733 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur permettront à l’association de financer le transport par camion des 29 chiens et 4 chats.
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Et, surtout, de leur sauver la vie !
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AnimauxMerci pour les 29 chiens et 4 chats !
