Merci pour les 49 animaux de Zina & Co !

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Merci pour eux ! 

« J'ai racheté aux marchands de bestiaux, mais aussi à un agriculteur sans scrupules les ânes, poneys, moutons, chèvres, sauf ceux qui ont été jetés par-dessus mon grillage, ou devant ma porte...

J'ai tenu jusqu'à maintenant, même si c'était difficile.

Mais aujourd'hui avec la situation de crise actuelle depuis une année déjà, je ne peux plus continuer sans aide extérieure à subvenir aux besoins de mes protégés qui sont ma vie...

Sans compter que j'ai très régulièrement des appels pour des animaux qui partent aux abattoirs, mais je ne peux plus en sauver...

J'espère que mon appel à l'aide sera entendu, pour que mes protégés puissent continuer à vivre paisiblement dans leur petit paradis libre. »


Cela fait de nombreuses semaines maintenant que Fabrice, de l’association Zina and Co, nous alerte sur la situation désespérée dans laquelle se trouve cette dame, Anne-Marie, qui essaie de faire vivre, tant bien que mal, ses protégés.

Malheureusement, les urgences, les sollicitations, se sont succédées depuis sur Clic Animaux, et nous n’avons pas pu vous présenter son histoire plus tôt.

Anne-Marie a grand besoin de vous, les clicoeurs.

Son refuge pour animaux se te trouve dans l’est de la France, en Moselle, à Puttelange.

« Cela fait 40 années que j'aide de nombreux animaux, chats pour les stérilisations et la nourriture sur différents points, près des étangs, ou en bordure de forêt...

Durant de longues années, j'ai vu partir par camions de nombreuses vies d'innocents animaux aux abattoirs, d'Italie et d'Espagne et c'est là que j'ai décidé de créer un havre de paix pour ces innocents.

C'est donc en 2015 que j'ai créé en Lorraine cet endroit, pour des ânes, bardots, poneys, brebis, chèvres que j'ai dû racheter à des agriculteurs par le biais de marchands. Et en partant de zéro, c'était très dur !

Mais, j'y suis arrivée par force de caractère et de volonté, cette indifférence pour ces innocents, m'était impossible à comprendre.

Je me suis complètement investie corps et âme dans cette cause, tant petits que grands qui demandent des soins, de l'attention, et de l'amour... »


Aujourd’hui, Anne-Marie doit faire vivre 7 ânes, 5 poneys, 30 chèvres, 5 moutons, 2 bardots. Il y a un bouc aveugle, également.

Ils disposent d’un terrain de 1 hectare.

« Il y a un grand abri de 10 mètres sur 5, fermé sur 3 cotes, et 7 autres abris. Les animaux sont libres, d’aller et venir dans leur abri quand ils le souhaitent. »

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Photo prise il y a quelques mois. Aujourd’hui, les réserves de foin sont malheureusement épuisées.


Anne-Marie vit au milieu d’eux, très modestement. Ses journées leur sont consacrées.

Et elle fait tout ce qu’elle peut, avec ses moyens tellement limités, mais avec une bonne dose de débrouillardise.

« Les abris sont en mauvais état. Il faudrait que je puisse les refaire. J’essaie de me débrouiller tant bien que mal, je fais beaucoup de récupération, des portes par exemple. Pour l’eau, j’ai réussi à trouver une grande cuve de 2000 litres, comme ça je peux récupérer l’eau de pluie.

C’est beaucoup de travail. Entre les soins à apporter, les abris à nettoyer, la nourriture à leur apporter… »


Anne- Marie doit aussi se battre contre le voisinage.

« C’est incroyable la maltraitance dont sont capables les humains. Mes chevreaux par exemple. On les a littéralement balancés par-dessus mon grillage.

Les derniers en date, ce sont ces 3 bébés chevreaux jetés par-dessus le grillage, en plein hiver !

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Il a fallu beaucoup de soins, de vitamines, les nourrir au biberon… Heureusement, ils ont survécu. De justesse… Comment est-ce qu’on a pu leur faire ça ? »

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« Et voici deux autres agneaux, jetés eux-aussi par-dessus le grillage en plein hiver, avec beaucoup de soins coûteux, élevés au biberon, ils ont survécu de justesse ... »

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« Et puis, 5 de me moutons ont été empoisonnés. Ils sont morts, les uns après les autres. C’était horrible. On n’a rien pu faire. Les prises de sang faites par le vétérinaire ont bien montré qu’il y avait du poison… ».

Quand on demande à Anne-Marie qui a pu faire ça selon elle, et pourquoi, elle ne sait pas, ne comprend pas. Seule à affronter cette situation, elle vit très mal et est très stressée par les menaces et les actions de ce voisinage, qui cherche à tuer ses protégés.

Parmi eux, il y a Ulysse et Brigitte, « mes deux bardots » .

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« J'ai pu les sauver in-extremis car ils étaient déjà dans le camion en départ pour les abattoirs d'Italie.

Ils sont arrivés dans un état de maigreur indescriptible et de souffrance absolue autant physique que psychologique. Leurs sabots étaient si longs qu'ils ne pouvaient plus marcher. Avec beaucoup de soins très coûteux, une énorme patience, sans cesse de bonnes paroles et de bonnes rations alimentaires et vitamines, ils ont bien repris et sont heureux maintenant. Néanmoins, ils sont encore très méfiants et ne supportent toujours pas la présence d'un étranger… »


« Il y a Betty, qui est arrivée dans un état de souffrance psychologique intense...

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« Betty a eu la chance d'être sauvée de sa destination vers l'abattoir en Italie où sa vie devait se terminer.

Lorsque Betty est arrivée, elle était dans un grand désespoir, une panique nerveuse qu'elle à eu beaucoup de mal à apaiser.

Très maigre, des sabots longs, elle aussi. Elle avait beaucoup de mal à se déplacer.

Avec des soins vétérinaires coûteux, de bonnes paroles, beaucoup d'attention, elle arrive à se calmer lors de ses crises de panique, mais il lui faudra encore du temps pour les gérer totalement car ses paniques refont surface dès qu'elle voie l'homme qui lui rappelle son douloureux passé. »


Il y a Marven, un jeune bouc arrivé dans une souffrance épouvantable.

Il a été maltraité. Il est arrivé très maigre, il ne levait plus.

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« Le vétérinaire disait qu'il n'y avait aucune chance de vie pour lui ! J'ai tout de même insisté pour essayer de lui donner une petite chance de vivre. Et c'est avec de longues semaines de patience en le nourrissant toutes les quinze minutes jour et nuit au départ, et des soins vétérinaires tous les deux jours qu'il a repris la vie. C'était très très dur... »

Matcho

« Quand Matcho est arrivé, il ne lui restait plus que la peau sur ses os. Il ne pouvait plus mâcher, car plusieurs de ses dents étaient beaucoup trop longues. Avec beaucoup de soins en longues durées, vétérinaire, dentiste et une bonne alimentation spécialement préparé pour lui pendant 7 mois, il s'est doucement remis de son douloureux passé, mais il a toujours et encore besoin de soins dentaires régulier pour s'alimenter. »

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Agnès

« Elle était destinée à l'abattoir. Elle est arrivée avec sur son dos plus que le cuir, elle n'avait presque plus de fourrure pour la protéger de la chaleur, du froid et de l'humidité. Elle était très maigre et très affaiblie. C'était très difficile et éprouvant pour Agnès de remonter la pente, mais beaucoup d'attention, de soins vétérinaires avec une alimentation spéciale pour elle et beaucoup de bonnes paroles encourageantes lui ont permis de reprendre goût à la vie. C'était terrible pour cette gentille Ânesse. Elle a besoin de suivre une alimentation et des soins très coûteux jusqu'à la fin de sa vie. »

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Scaylla

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« Elle était gestante lorsqu'elle a été chargée dans le camion pour partir à l'abattoir en Espagne. Elle a eu beaucoup de chance d'en sortir… suite à une panne du camion ! Lorsqu'elle est arrivée, elle était dans un état de panique qui l'empêchait d'avancer et de bouger et sa maigreur était telle qu'elle a perdu son petit. Ça a été très difficile pour lui apporter des soins.

Aucun homme ne pouvait l'approcher et c'est encore très difficile à ce jour, sa panique est omniprésente. »


Joël, petit bouc aveugle

« Joël a été jeté par-dessus la clôture dans un état mourant. Il était aveugle ! Ça a été très difficile pour lui de remonter de ce douloureux passé, mais il voulait vivre !

Beaucoup de soins onéreux et d'attention lui ont permis de se relever, il restera aveugle à vie, mais il arrive à se débrouiller...

Ses crises de panique s'atténuent lentement et il devra suivre des soins vétérinaires à vie. »

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Chaque mois, les dépenses sont très importantes pour faire vivre les protégés d’Anne-Marie, meurtris par la vie.

« Pour les nourrir, j’ai besoin de grains, de vitamines, de pierre de sel, de foin et de paille. Ça représente un budget d’environ 1 000 euros par mois. Et puis, des carottes, environ 200 kilos par semaine, ce qui fait environ 250 euros par mois en plus.

Sans compter tous les soins, les déplacements chez le vétérinaire quand ils se blessent, le dentiste que je fais venir une fois tous les 3 mois, le maréchal-ferrant, qui vient lui tous les 3 mois, les vermifuges… Il y a pour environ 500 euros par mois »


Pour Anne-Marie, impossible d’assumer seule toutes ces dépenses.

Le peu de fonds dont elle dispose aujourd’hui va en priorité pour les animaux.

Avant Anne-Marie travaillait. Il y a quelques années, elle a connu de très gros problèmes personnels, et professionnels, qui l’ont détruite. Elle ne souhaite pas exposer publiquement ces problèmes.

Au fond du trou, le seul réconfort qu’elle a pu trouver, c’est auprès des animaux. Alors, elle les aide, en retour.

« Sans eux je ne suis plus rien. Je ne trouve pas mon accord avec l’humain, j’ai connu tellement d’égoïsme.

Je leur achète à manger d’abord à eux, puis à moi, ensuite. Et pour ma maison, je récupère tout ce que je peux… Je vends des gâteaux, je vends des fleurs. Je couds des rideaux. Les marchés de Noël sont très importants chez nous. Ça m’occupe pendant 2 mois tous les jours, en hiver. Mais ça, c’était avant le Covid. Maintenant, ce n’est plus possible. Je ramasse les crottins, tous les jours, pour les vendre aussi.

Je fais pourtant tout ce que je peux. Mais ne n’y arrive plus.


Aujourd'hui, la situation a beaucoup changé depuis le début de la crise sanitaire, qui a freiné toutes mes recherches solutions ... C'est pourquoi, je lance cet appel à l'aide pour acheter du foin qui sera une ultime chance pour que ces Animaux qui me tiennent à cœurs puisse rester dans leurs paradis, ces cœurs sur pattes à qui j'ai tout donné !

D'avance, je remercie toutes les personnes de cœurs qui aideront »

3 350 euros sont nécessaires pour cela.

Vos dons et appels du cœur aideront Anne-Marie à acheter du foin pour ses protégés.

Merci, les clicoeurs !

 

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