« Trop vieux, trop malades, ces petits cœurs ont besoin de soins constants et demandent une importante responsabilité, et une trésorerie qui doit être bien accrochée pour toutes les dépenses vétérinaires régulières… Mais ils nous le rendent tellement bien que l’on serait presque susceptible d’oublier tous les tracas du quotidien !
Seulement, la réalité nous rattrape toujours… »
Bien que l’association soit fragilisée par les récentes dépenses, elle garde ses portes ouvertes aux autres…
Chats d’Oc a décidé d’apporter sa pierre à l’édifice.
Ils ont récemment accueilli des animaux victimes de la guerre en Ukraine :
15 chats et 2 chiens ont pu trouver refuge chez eux, à Paris.
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Quelques photos de l’arrivée des loulous
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L’association des Chats d’Oc se mobilise pour sauver tous ces malheureux des rues.
Abandonnés, errants, malades, vieux et même victimes de la guerre…
Aujourd’hui, Christine, Colette et les bénévoles de l’association ont besoin de nous.
Ils se battent au quotidien contre la misère animale, c’est à notre tour de les aider !
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L’association a gagné en réputation, à tel point qu’un jour, la mairie du 13eme arrondissement a directement fait appel aux Chats d’Oc : ils ont besoin d’aide pour intervenir dans une école.
Voyant le nombre de chats errants diminuer et constatant l’efficacité de l’association, la mairie a prêté un local à Colette. Il lui fallait un endroit pour soigner les animaux, pour les mettre en convalescence avant l’adoption.
Aujourd’hui, l’association a plus d’une centaine de chats à charge.
70 d’entre eux sont placés en famille d’accueil tandis qu’une cinquantaine de chats vivent au refuge.
L’association s’est donnée pour mission de trapper les chats des rues, de les soigner, les sociabiliser mais surtout, de les placer dans des familles de confiance.
Le refuge permet avant tous aux bénévoles de travailler au quotidien à la socialisation des chats : les tout-petits notamment. En famille d’accueil, il est plus difficile de passer du temps avec l’animal. L’apprivoiser demande beaucoup de temps, ce qui n’est pas toujours faisable.
C’est donc la mission des nombreux bénévoles de l’association.
Aujourd’hui, Colette a repris la partie administrative de l’association et est en contact avec les vétérinaires. C’est sa fille qui, maintenant, se rend sur les sites de nourrissage et de trappage.
« Il a fallu qu’on se batte pour garder le local, le refuge, l’association. Mais jamais, on n'a lâché et aujourd’hui, on est encore là, avec une centaine de chats à charge »
Christine, la trésorière de l’association Chats d’Oc, nous raconte l’histoire de 6 d’entre eux…
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Charentaise est arrivé à l’association il y a 1 an et demi.
Il avait été trouvé à Pantin, dans un parking sombre. Il vivait au beau milieu d’une colonie de chats. Ils étaient tous errants, craintifs et surtout, malades.
Charentaise avait alors 4 ans. Il était atteint du coryza.
Malheureusement, quelques jours plus tard, le pauvre n’arrivait toujours pas à guérir. Il a donc été amené d’urgence en clinique : il était en pleine détresse respiratoire.
Le verdict tombe : il a un œdème pulmonaire. C’est-à-dire que de l’eau est présente dans ses poumons.
Après de nombreux examens, ceux-ci révèlent que son cœur est anormalement gros. Il a donc une malformation cardiaque.
Il a besoin d’un médicament diurétique, et ce, pour le restant de sa vie...
Quotidiennement, il doit prendre un traitement pour ses reins. En effet, les diurétiques ont fragilisé ses organes.
Au bout de quelques jours, il se retrouve à nouveau en détresse. Cette fois, il a dû être placé sous oxygène, directement hospitalisé en clinique.
À sa sortie, dans sa famille d'accueil, tout s’est très bien passé pendant plusieurs mois.
Malheureusement, il a fait une rechute…
En deux mois, il a dû être hospitalisé 2 fois. Les radiographies ont confirmé que l’œdème était d’origine cardiaque. Il commence à se résorber, cependant, Charentaise a besoin d’une attention toute particulière.
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Repose en paix, Babouille
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Babouille était une chatte libre jusqu’à peu. L’association l’a faite identifier, stériliser puis vacciner.
Elle vivait librement à l’extérieur. Elle était nourrie par les bénévoles. Elle profitait également des abris construits par ces derniers pour les chats sauvages.
Seulement, un jour, ils ont remarqué que l’état de la chatte se dégradait.
Elle semblait maigrir à vue d’œil ! Assez surprenant pour interpeller, la chatte ne fait plus sa toilette.
Babouille a donc été placée en famille d’accueil, puis amenée chez le vétérinaire.
Elle était infestée de puces et de vers et présentait une légère anémie.
Rapidement, elle a pu recevoir un traitement antiparasitaire ainsi que des antibiotiques.
Malheureusement, son état général ne s’améliore plus. Elle perd l'appétit, est moins dynamique. Elle devient même incontinente. Il faut à nouveau qu’elle consulte un vétérinaire.
Un rendez-vous dans une clinique est alors pris. Le vétérinaire décide de réaliser une transfusion sanguine. En plus de l’anémie, on lui détecte un problème à la rate.
Elle aura donc besoin de prises de sang, réalisée toutes les 48 heures. Cela permettra de suivre l’amélioration des paramètres sanguins.
Malheureusement, un dernier prélèvement a révélé un lymphome.
L’association n’a pas eu le choix, il a fallu endormir Babouille.
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Bandito vivait au même endroit qu’un petit chaton bien connu, que les Clicoeurs ont sauvé : Bambolone !
Bandito a été recueilli à l’âge de 6 semaines. Le pauvre était en mauvaise santé : complètement amaigri, plein de parasites. De plus, il semblait souffrir de nombreuses carences. Pour ne rien arranger, il était atteint de coryza.
Quelques jours seulement après être arrivé dans sa famille d’accueil, il a contracté le typhus. Sa fièvre est montée jusqu’à 41,5°. Il ne bougeait plus et n’arrivait pas à se déplacer.
Rapidement, sa famille d’accueil l’a amené chez le vétérinaire où il a pu être placé sous perfusion.
Bandito est resté hospitalisé pendant 10 jours avec une double antibiothérapie.
Il a pu ressortir guéri mais encore amaigri.
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Repose en paix, Pivoine
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La jolie Pivoine avait été sauvée des rues, il y a maintenant plusieurs années.
C’est à force de courage et de bienveillance que les bénévoles avaient réussi à gagner sa confiance.
Elle s’était d’ailleurs révélée être une chatte très douce et extrêmement câline.
« Malgré cela, elle n'a jamais connu le bonheur de l'adoption et a mené une vie tranquille chez l'une de nos familles d'accueil. Jusqu'à ce que son état de santé devienne préoccupant il y a quelques semaines. »
En effet, Pivoine ayant maigri et ne mangeant plus seule depuis une semaine, l’association l’avait emmenée en consultation.
L'échographie a révélé une inflammation des intestins. Pivoine a donc reçu un traitement à base d’anti-diarrhéiques.
La clinique a décidé qu'il serait préférable de l'hospitaliser, car elle commençait à faire de la tachycardie.
Elle mange, mais pas assez. Il faudra lui poser une sonde et une perfusion : afin qu’elle assimile les aliments et qu’elle se réhydrate correctement. La radiologie a révélé une bronchopneumonie.
Malgré les traitements, le lendemain en fin d'après-midi, Pivoine a de plus en plus de mal à respirer et est mise sous oxygène.
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Malheureusement, elle ne gagnera pas ce combat contre la maladie et décédera dans la soirée…
L’association a recueilli Perséphone alors qu’elle n’avait que 3 mois. La petite errait dans une résidence.
Seulement une semaine après son arrivée, la chatte a dû se faire hospitaliser. La raison ? Un coryza extrêmement persistant et des montées de fièvre à répétition.
Lors de la visite, on découvre qu’elle a de nombreux ulcères sur la langue. Ils l’empêchent de se nourrir.
Pendant trois jours, elle a été nourrie à l’aide d’une sonde, en plus d’un traitement antibiotique.
Après 5 jours d'hospitalisation, Perséphone commence à reprendre du poil de la bête et réussit même à s’alimenter seule. Ainsi, elle a pu retourner dans sa famille d’accueil, toujours sous traitement.
Elle aura besoin de le poursuivre pendant plusieurs jours.
Malheureusement, début janvier, elle a fait une mauvaise réaction suite à son vaccin. Elle a déclenché le typhus. Emmenée d’urgence chez le vétérinaire, la pauvre était en hypothermie, avec à peine 33° de température.
Sa vie était en danger. On l’a immédiatement placée sous lampe chauffante, sous antibiotiques et elle a été perfusée.
« Son état s'est amélioré tout doucement, le temps que les antibiotiques et anti-diarrhéiques fassent leur effet. »
Elle restera 9 jours à la clinique, avant de retrouver sa famille d’accueil.
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Repose en paix, Coca
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Coca est un chat adopté alors qu’il n’était encore qu’un chaton. Les bénévoles l’ont retrouvé chez un vétérinaire.
« Nous avons été sollicités pour le récupérer, Coca souffre d'un cancer à la bouche. Nous n'avons malgré tout pas hésité à le faire revenir de Bordeaux. »
Après quelque temps en famille d'accueil, lui aussi, a dû être hospitalisé.
En plus de son cancer à la bouche, les analyses sanguines réalisées ont mis en évidence une pancréatite. Elle était liée à une glycémie élevée. Le contrôle échographique effectué, Coca souffrait d’une maladie inflammatoire des intestins ou d'un lymphome.
Malgré la mise sous perfusion, sous oxygène, l'administration d'antidouleurs et d’antibiotiques, Coca n’a pas pu se battre jusqu’au bout…
Aujourd’hui, la situation devient compliquée pour l’association. Bien qu’elle puisse compter sur une centaine d’adhérents, cela ne suffit plus et les caisses de l’association sont presque vides.
Actuellement, elle accueille une cinquantaine de chats qui, pour la majorité, ont besoin de soins réguliers.
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Aux soins s’ajoute le loyer, l’achat de nourriture pour les animaux, l’entretien des espaces communs, le changement des litières. « Comment faire tout ce que nous faisons si nous n’avons plus les moyens de continuer ? »
Le plus important ? Régler les factures vétérinaires, afin de continuer à soigner les pauvres chats dans le besoin.
Les chats non adoptables, les chats décédés, les chats sauvages ou errants, les chats malades…
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2 500 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur aideront l’association Les Chats d’Oc à financer les soins faits pour les 6 chats mais également ceux à venir. Cela aidera également l’association à subvenir aux besoins des autres chats du refuge.
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Merci les Clicoeurs !
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