| |
| |
| |
| |
|
« Si vous saviez le nombre de chats qu’on a dû laisser partir faute d’argent… Plus d’une dizaine. Ils avaient besoin de traitement que je ne pouvais pas leur offrir… Ça me brise le cœur encore aujourd’hui !
Aujourd’hui, si je ne paye pas mes dettes chez les vétérinaires, ils ne m’ouvrent plus leur porte, et mes chats restent sans soins et en danger.
Ils n’acceptent plus aucune prise en charge, même une consultation simple... »
Alors que faire ? Fermer l’association ?
Les 121 chats de l’association et les centaines de chats errants, se retrouveront livrés à eux-mêmes.
Et les 100 chats libres n’auront plus rien à manger.
Ils n’auront plus rien.
Martine est à bout, elle se sait plus comment faire...
Nous sommes son dernier espoir.
Sa seule lueur sont les Clicoeurs !
Elle a besoin d’aide, et vite ! Ses chats ne doivent plus mourir !!
Boule de Poils a été créée en 2011, cela fait 11 ans qu'elle existe et plusieurs centaines de chats ont été sauvés de la rue grâce à elle. La présidente de l'association, Martine, sauvait déjà les chats bien avant d’être à la tête de cette association, qui lui tient beaucoup à cœur.
Actuellement, le refuge se compose de 121 chats à l'adoption et des dizaines de chats « libres ». Tous les chats à l'adoption sont des chats qui ont été retrouvés errants dans la rue ou des chats qui ont été abandonnés par des particuliers.
« En mai 2022, je n’avais plus que 30 chats, mais après l’été, entre les abandons et les naissances, nous avons récupérés 170 chats, beaucoup de mamans et des chatons. »
L'association compte 3 familles d'accueil qui ont chez elles environ 20 chats en tout.
Les animaux sont une priorité pour Martine.
Martine passe toutes ses journées à venir en aide aux chats errants abandonnés, malades, accidentés parfois même maltraités. Le refuge et la plupart des chats de l'association se trouvent chez Martine qui met sa maison à disposition.
Elle a aménagé sa cour de manière sécurisée avec plusieurs chalets qui comportent des niches pour les chats.
|
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
|
Des installations et une organisation aux petits oignons qui ont permis à l’association de passer d’association, à refuge.
« Martine a beaucoup de chats. Mais, pour avoir travaillé ailleurs, toujours dans la protection animale, il n’y a pas photo. Jamais vous n’aurez des odeurs, jamais une litière sale… Chez Martine, c’est plus que propre ! »
Témoignage de Kim, une bénévole au refuge.
Dans l’association, il y a Martine la présidente, son petit-fils, ainsi que 3 autres bénévoles qui apportent leur aide pour les collectes, la communication, et le suivi des adoptions. Martine s'occupe de la majorité des démarches de l'association.
Les journées bien remplies de Martine... Un travail à plein temps
Chaque matin, Martine et son petit-fils réalisent le nettoyage des litières et des gamelles, l'entretien du refuge, le remplissage des gamelles et des distributeurs de croquettes, ainsi que des soins aux chats malades.
Cette activité prend déjà 6 heures...
L'après-midi, Martine et son petit-fils emmènent les chats aux rendez-vous vétérinaires pour les vaccinations, les stérilisations, les consultations, les soins ou encore les suivis d'hospitalisation.
« Nous allons ensuite à la rencontre des futurs adoptants, car nous réalisons obligatoirement une pré-visite avant chaque adoption. Nous aimons nous assurer que la famille soit prête à recevoir nos loulous à poils. »
Le soir, la journée n'est pas encore terminée... Martine fait la « tournée » un jour sur deux pour nourrir et donner de l'eau aux chats libres, des chats errants qui ont été pris en charge, stérilisés et identifiés par l'association, mais qui continuent de vivre dehors car ils sont trop craintifs pour trouver une famille.
Cette activité prend environ 1h30 car l'association a de nombreux points de nourrissage.
« Et enfin, le soir est le meilleur moment pour trapper les chats errants non stérilisés qui sont dans les rues ou dans les jardins des particuliers, nous intervenons à leur demande. Cela demande beaucoup de temps et de patience ! Parfois les chats mettent plusieurs jours avant de rentrer dans la trappe... Et parfois c'est la trappe qui ne fonctionne pas ! »
Cette activité demande beaucoup d'énergie à Martine, mais est INDISPENSABLE pour limiter la prolifération des chats et ainsi réduire la misère animale des rues.
Une santé fragile
Pourtant la santé de Martine est fragile. Elle fait face à des difficultés liées à plusieurs pathologies, des suites d’un infarctus.
Et, après un vilain covid, elle a perdu l’usage d’un de ses poumons.
Et comme si cela ne suffisait pas...
Il y a quelques jours, lors d’un trappage, Martine est tombée sur la route, un camion a failli lui rouler dessus. Martine s’est cassé 4 côtes…
Martine, doit se reposer, elle ne peut plus s’occuper de ses chats seule.
Heureusement, elle peut compter sur les quelques bénévoles de l’association, qui mettent les bougées doubles pour essayer de maintenir à flots l’association.
|
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
« 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Je n’ai pas de week-end, pas de dimanche de repos. Les chats ont besoin de moi, je ne peux pas les laisser comme ça ! »
Tous les jours des chats sont abandonnées, parfois même directement chez Martine, dans son jardin, derrière ses volets, sur le pas de sa porte...
|
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
|
« Les gens me connaissent ici, ils savent que je donnerais tous pour les chats dans le besoin. Ils en profitent.
C’est comme ça que l’on se retrouve avec 121 chats. »
Une association en grande difficulté financière
Martine doit se reposer, ses problèmes de santé sont un frein.
Elle ne peut plus organiser autant de collectes qu’avant.
« Ainsi, sans ces collectes nous avons besoin d'aide pour l'achat de nourriture et de litières...
Nous avons plus de 9 000 euros de dette ! C’est la catastrophe.
Le plus compliqué pour moi ce n’est pas le regard des vétérinaires, mais le fait de ne plus pouvoir soigner mes chats. »
Martine ne peut plus payer les vétérinaires.
Et tant qu’ils ne sont pas payés, les vétérinaires ne veulent plus soigner les chats de l’association.
Pourtant les sauvetages ne s’arrêtent pas, les chats ont besoin de soins, parfois très lourds et très coûteux.
Cette année, comme les précédentes, l'association a pris en charge de nombreux chats et chatons de la rue, certains dans de très mauvais états ce qui a entrainé des coûts vétérinaires importants, en plus des stérilisations et identifications.
L'association a également dû acheter des produits spécifiques pour biberonner les chatons et les sauver, comme du lait en poudre et de la pâtée pour les tout-petits.
Des sauvetages quotidiens marquant et coûteux...
Pirate est un petit chaton roux retrouvé par la gendarmerie sur un rond-point en pleine canicule. Il était seul, plein de puces et de tiques, rachitique, déshydraté et affamé...
|
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
|
« Son âge estimé à 2 mois, selon sa dentition, ça nous a étonnés au vu de sa taille, il était minuscule.
Ses yeux étaient plein de pus et complètement collés à cause d'un gros coryza... »
Pirate est un miraculé car Martine lui a apporté soins et amour durant plusieurs mois avec l'aide du vétérinaire. Aujourd'hui, Pirate va mieux, il a bien grandi et grossit, il joue avec les autres chatons de l'association et attends sa nouvelle famille !
|
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
Friandise est une belle chatte angora qui a été adoptée une première fois à l'association. Malheureusement Martine l'a croisée dans la rue lorsqu'elle faisait la tournée des chats. Friandise était dans un état épouvantable... Les vétérinaires lui ont détecté un calicivirus, une infection de la bouche et une insuffisance rénale.
Elle ne pouvait plus se nourrir normalement...
Après de nombreuses hospitalisations, des soins, un traitement et une alimentation spécialisée... Friandise nous a quittés... Elle était au moins entourée d'amour dans une famille d'accueil. Néanmoins toutes ces démarches ont eu un coût pour l'association...
|
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
Chance a été trouvé chaton avec un coryza très important et avancé... Il a dû être opéré pour qu’on lui retire un œil, son autre œil est également touché et Chance ne voit presque plus. Après de nombreux soins apportés par l'association. Chance a trouvé une famille mais ce changement d'environnement a créé du stress et le coryza est revenu à l'attaque demandant une nouvelle fois la prise en charge de nombreux soins pour sauver le seul œil qui lui restait.
|
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
|
« Nous avons dû prendre rendez-vous chez un ophtalmologue spécialisé dans les chats. Encore des frais importants pour ma petite association. »
Des histoires marquantes et touchantes...
Seule dans la rue.
Charlie petite chatte grise retrouvée seule dans la rue, très mignonne, surement à la suite d’un abandon durant l'été, elle a retrouvé une famille aimante qui lui donne une seconde chance !
|
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
|
Tirée par queue, elle a les vertèbres déplacées.
Pâquerette une chatte retrouvée dans un jardin d'un particulier qui a contacté l'association pour la stériliser.
« Au moment de l'amener chez le vétérinaire, il est détecté que Pâquerette a subi des maltraitances et a dû être tirée par la queue lui déplaçant des vertèbres. Cette situation provoque de l'incontinence et Pâquerette, elle a eu besoin de massage ostéopathique. Après plusieurs mois de soins, cette petite puce a repris confiance en l'humain, elle accepte les caresses, et surtout peut aller à la litière sans problème ! »
|
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
Abandonné pour des problèmes urinaires.
Bounty a été abandonné par un particulier pour des problèmes urinaires. Après de nombreux examens et consultations, Bounty souffre d’une malformation urinaire qui provoque des douleurs et une incontinence. L'association a pris en charge l'opération, l'hospitalisation et les soins pour sauver Bounty !
C’est une véritable renaissance pour Bounty qui devenu câlin, qui est plus calme et qui ne souffre plus ! Il a été adopté et a trouvé une famille qui l'accepte avec cette fragilité.
|
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
Une patte en lambeau
Léa une jeune chatte retrouvée dans la rue avec une patte en lambeau...
« Nous ne savons pas comment elle a pu se trouver comme cela, un piège peut être ? Après la visite chez le vétérinaire, le diagnostic est sans appel, amputation obligatoire pour lui sauver la vie. Opération, hospitalisation, soins et consultation de suivi, Léa a repris petit à petit du poil de la bête et a appris à vivre sur 3 pattes ! Une famille lui a même ouvert les portes de chez elle pour lui offrir de l'amour et un foyer tout doux ! »
|
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
Dans la rue, livré à lui-même...
Sonic un tout petit chaton a été retrouvé seul dans la rue. Il ne se nourrissait pas seul, Martine a dû le biberonner toutes les deux heures, le réchauffer et le soigner.
Sonic est aujourd'hui à l'adoption et est très reconnaissant !
|
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
Boulette et ses chatons...
Boulette est une chatte timide mais mignonne, elle est à l’association avec et ses chatons, Sissi et Eclair. Son ancien propriétaire a été expulsé de son appartement et n'avait aucune solution pour sa chatte qu'il a mis dehors... Boulette n'était bien sûr pas stérilisée ! Lorsque l'association a souhaité la prendre en charge, elle avait donné naissance à 3 chatons.
« La famille a été retrouvée dans un carton tellement minuscule que la chatte a sans faire exprès étouffé l'un de ses chatons... Ils ont été mis à l'abri dès que possible et l'association les prend en charge pour leur trouver une famille ! »
|
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
Margot une chatte d’un an, trouvé dans la rue, elle était atteinte d’un coryza, elle a dû être opérée par un spécialiste, à l’œil à deux reprises. Elle distingue les ombres.
|
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
Théo, un chat sauvage, retrouvé sur un site de nourrissage, il avait des grosses plaies à la patte qui ont failli lui couter l’amputation, prise en charge par l’association avant de le libérer car chat sauvage.
|
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
|
Des sauvetages de portées entières...
Les photos des chatons sauvés par l’association.
|
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
|
Certains ont besoin de recevoir des soins quotidiens...
Comme Minnie, une petite chatte qui est arrivée chez Martine alors qu'elle n'avait que 13 jours, quelqu'un lui a amené la chatte car ils l'avaient trouvé dans la rue... Elle a eu une pneumonie quand elle était chaton.
« On a eu du mal à la sauver, il a fallu acheter un concentrateur d’oxygène, une grosse dépense pour l’association... »
Aujourd'hui, Minnie fait une rechute et ne mange plus, Martine est obligée de la "gaver" avec du liquide royal canin. Elle est de nouveau sous oxygène afin qu'elle réussisse à respirer.
|
| |
|
| |
 |
| |
|
|
|
| |
 |
| |
|
| |
|
« Garfield est un chat plutôt âgé, il est comme le gros chat du dessin animé : gourmand et roux tigré ! »
Garfield n'a pas eu de chance... Sa maitresse est décédée brusquement d'un AVC et il s’est retrouvé seul sans solution. L'association l'a pris en charge mais il n'est pas simple de s'occuper de lui, car il ne supporte pas les autres chats, ainsi au refuge il doit être dans une pièce, seul. Il est très agressif avec ses congénères et il est atteint du sida du chat.
Il a besoin d'une prise en charge particulière car il a une santé fragile dû au sida, il a souvent des visites chez le vétérinaire pour s’assurer qu’il est en bonne santé.
Mais sans argent, Martine ne peut plus les faire soigner...
Martine avec sa faible retraite de 650 euros euros – la seule source de revenus de l’association -, ne pas gérer autant d’urgences, c’est aujourd’hui la seule source de revenu de l’association.
Les dons sont trop rares...
« Si vous saviez le nombre de chats qu’on a dû laisser partir faute d’argent… Plus d’une dizaine. Ils avaient besoin de traitement que je ne pouvais pas leur offrir… Ça me brise le cœur encore aujourd’hui ! »
Chaque mois, rien qu’en croquettes et en litière, ce sont déjà 800 euros qui sont dépensés.
Lorsque les croquettes et les litières sont payées, s’ajoutent les frais vétérinaires : les vaccins contre le typhus, les traitements contre les coryzas, les rappels de vaccins, les stérilisations, les identifications, les urgences médicales…
« Aujourd’hui, si je ne paye pas mes dettes chez les vétérinaires, ils ne m’ouvrent plus leur porte, et mes chats restent sans soins et en danger.
Ils n’acceptent plus aucune prise en charge, même une consultation simple… »
Martine a des dettes dans 4 cliniques vétérinaires différentes.
Mais alors, que faire ?
S’arrêter ? Fermer les yeux sur la misère animale de plus en plus grande ?
« Hors de question de fermer les yeux sur cette misère ! »
Sans aide, Martine ne peut plus continuer.
Si elle ne parvient pas à rembourser les vétérinaires, l’association ne pourra plus continuer.
Elle sera obligée de fermer ses portes.
Les 121 chats de l’association et les centaines de chats errants, se retrouveront livrés à eux-mêmes.
Ils n’auront plus rien.
Martine est à bout, elle se sait plus comment faire…
Elle a besoin d’aide, et vite ! Ses chats ne doivent plus mourir !!
|
| |
|
|
|
| |
|
6 000 euros sont nécessaires pour cela.
Vos dons et appels du cœur aideront Martine et son association à rembourser les grosses factures accumulées dans les différentes cliniques. Cela permettra d’empêcher la fermeture définitive de Boule de Poils.
|
| |
|
| |
|
|
|
|---|
|
|
| |
| |
| |
L’amour triomphera toujours
|
| |
|
| |
 |
| |
|
| |
Pruneau et Ananas, deux frères trouvés dans la rue, il y a quelques mois.
|
| |
|
|
|
|
|---|
|
| |
|
|
|
|
|
AnimauxMerci pour les 121 chats !
Afficher la suite
