Un grand merci pour les 160 chiens!

**** Nouvelles du 17/01/2023 ****

Nous avons reçu aujourd'hui un message de Annie, la présidente de l’association Lévriers Galgo Normandie:

"Bonjour,

Je tiens à vous remercier pour votre soutien et pour la réussite de cette collecte et de tous les cliqueurs et donateurs qui ont participés.

La période de la chasse est toujours active et il y a malheureusement toujours beaucoup de chiens a secourir, ou a sortir en urgence des perreras car leurs vies est en danger.

Votre aide est précieuse car le refuge de Loli va pouvoir tenir jusqu'à la fin de la saison de chasse, et pourra régler une bonne partie des factures vétérinaires, et aussi offrir une place dans son refuge aux chiens abandonnés par les chasseurs (galgueros) ou errants et en sortir de la fourrière.

Encore une fois merci de nous soutenir dans notre combat contre la maltraitance des galgos et podencos en Espagne.

Je vous joins les dernières photos du refuge et de la journée des stérilisations .

Recevez toute ma gratitude et mes cordiales salutations

Annie"

Pour certains, Noël est la saison de la joie, des réunions de famille, du bonheur, des festins... Mais pour Loli pas le temps pour la féerie…

Elle se démène pour sauver les pauvres martyrs de la chasse, en Espagne.
Sans elle, tous ces chiens seraient morts euthanasiés, martyrisés, agonisants...

Annie, la présidente de l’association Lévriers Galgo Normandie, travaille main dans la main depuis 11 ans avec le refuge espagnol de Loli Cantero, à Pedro Munoz, à 150 kilomètres au sud de Madrid. Une région très aride.

«  J’ai ouvert mon association le 20 décembre 2018, en France, il y a bientôt 4 ans... Pour venir en aide et faire connaître Loli et son fabuleux refuge.
Loli est une femme super, je ne pourrais pas faire le quart de ce qu’elle fait, elle n’a pas d’heure pas de journée type. Parfois, elle se couche à 2 heures parfois, elle ne dort pas de la nuit. Loli s’occupe du refuge et des chiens 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Je ne connais pas beaucoup de propriétaires de refuge qui en font autant. Loli vit pour les animaux, elle dédie sa vie aux chiens. »

« Si ça continue, je vais mourir avec mes bottes ! »

S’amuse Loli, pour dire qu’elle ne quitte pas ses bottes de la journée, et qu’elle est toujours en action au refuge.

160 chiens

Actuellement, le refuge de Loli compte 160 chiens, dont une majorité de lévriers.

« Il y a trop de chiens, ils sont tous à l’étroit.

Malgré cette concentration de chiens, tout reste propre. Loli est très minutieuse et donne une place importante à l’hygiène. »

Loli gère le refuge avec son mari, qui s’occupe des transports pour faire adopter les chiens.

« À chaque adoption, Loli fait le trajet avec son mari et les chiens, elle traverse une partie de l’Espagne, elle traverse la France pour arriver en Allemagne ou en Belgique pour déposer des chiens adoptés, elle met un point d’honneur à les accompagner jusqu’au bout, pour leur dire au revoir, une dernière fois. Ça me touche beaucoup... »

Une bénévole, Irène est également présente plusieurs heures par jour.

Des journées bien remplies...

Le matin, après s’être occupée de ses 30 chiens chez elle, Loli se rend au refuge pour donner à manger aux chiens, pendant quelques heures. Elle part ensuite dans les perreras espagnoles, les fourrières, pour sauver des vies. En Espagne, lorsque l’on récupère un chien en fourrière, il faut payer, entre 50 et 100 euros selon le chien...

Il faut savoir qu’en Espagne les chiens en perrera ont 10 jours d’espérance de vie, au-delà ils sont piqués à l’eau de javel, pendus ou encore brûlés vif, l’agonie de ces martyrs est atroce.

Ensuite, elle passe une bonne partie de l’après-midi à nettoyer le refuge avec Irène.

Le soir, elle va chercher les chiens signalés errants, abandonnés. Si les chiens se montrent craintifs et apeurés, elle utilise la cage-trappe, parfois, elle attend la moitié de la nuit pour les capturer.

Irène la rejoint, et elles nourrissent et nettoient une bonne partie de la journée.

Le soir, elle va chercher les chiens qui sont errants, abandonnés. Avec la cage trappe, elle peut attendre la moitié de la nuit pour capturer un chien.

Tous les dimanches, des amis de Loli viennent au refuge pour promener les chiens, pour les habituer à la laisse et les sociabiliser.

« Malgré le froid, des petites balades sont organisées par les bénévoles pour apprendre à marcher en laisse les lévriers et podencos qui sont à l'adoption. »

 Il faut qu’ils s’habituent au bruit extérieur, au son du téléphone ou encore à l’aspirateur.

« Je suis exigeante avec les futurs adoptants, ils doivent avoir un jardin, ils doivent être présents, car ce sont des chiens qui vivent en meute, et qui peuvent vite être paniqués, donc il faut de la présence. »

Des adoptions peu nombreuses...

Depuis le début de l’année, seulement 6 adoptions ont été réalisées en France...

« C’est trop peu, avec tous les chiens qu’elle récupère... Elle n’a pas encore de visibilité, nous ne sommes pas assez connus... »

Annie se donne du mal pour faire connaître le refuge de Loli...

Plusieurs fois par semaine, sur les réseaux sociaux, Annie diffuse des photos du refuge, des chiens disponibles à l’adoption et les appels à l’aide...

Et ce n’est pas tout...

Pour aider le refuge de Loli, Annie réalise des bijoux et des petits objets en bois qu’elle vend. L’intégralité du prix de vente est reversée au refuge espagnol.

« Je suis une association qui est là pour aider et pour mettre en place des adoptions qui apportent de l’oxygène au refuge de Loli.

Pour l’instant, je ne suis jamais allée au refuge, c’est un de mes souhaits le plus cher... Mais je n’ai pas les moyens financiers pour y aller... Je ne peux pas non plus laisser ma mère de qui je m’occupe, mes chiens, mon boulot...
Faire ses ventes et m’occuper des adoptions pour le refuge, ça me permet d’être présente et de soutenir Loli à distance. »

Annie et Loli se voient lorsque Loli remonte des chiens d’Espagne, en France, pour l’adoption.

Pourquoi autant de chiens abandonnés et meurtris ? 

Une tradition de chasse ancestrale, en Espagne, consiste à martyriser son lévrier en le brûlant, le traînant à l’arrière d’une voiture, dans le but de le tuer.

Pourquoi ?

Si la saison de chasse n’est pas bonne, c’est la faute du chien et pas du chasseur. La tradition, veut que le chasseur martyrise et tue son chien à la fin de la saison, pour laver son honneur.

En Espagne, la chasse avec l’aide d’un lévrier est encore autorisée. En France, c’est une chasse qui est interdite depuis le 3 mai 1844.

Au total, en Espagne ce sont 50 000 lévriers qui sont exterminés par leur maître par an.

La nouvelle génération des chasseurs n’est plus aussi barbare qu’avant, elle préfère abandonner son chien dans la nature ou le déposer à la porte du refuge.

Des chiens abandonnés, récupérés par les fourrières...

Il y a quelques semaines, 7 chiens ont été sauvés de la fourrière, ils ont été récupérés un mardi, le samedi ils devaient tous être euthanasiés. Ils ne sont pas passés loin de la mort.

Deux semaines après ce sauvetage, Loli a réservé 20 autres pauvres chiens qui étaient condamné à la mort.

Des chiens abandonnés un jour de chasse...

« Marquis est arrivé au refuge, un jour de chasse, à la main d’un chasseur, qui a décidé de nous le laisser là...

Nous avons remarqué qu’il respirait mal, alors nous avons couru avec lui chez le vétérinaire. Son maître l'a quitté sans rien dire... Quelle a été notre surprise quand on nous dit qu'il avait un Pneumotorax, dû à un traumatisme.

Nous avons tout fait pour lui sauver la vie, à la clinique méditerranéenne de Madrid.

Il s’est battu et a réussi à s’en sortir. »

Des sauvetages atroces...

Faye était une petite galga noir... Loli l’avait trouvée dans un champ, elle avait les pattes pulvérisées, écrasées, en sang, ses os étaient apparents. 
Loli a tout fait pour la sauver, malheureusement la volonté de Loli n’a pas suffi pour sauver cette petite louloute, elle est morte d’une infection du sang, une septicémie.

Des sauvetages émouvants...

Diego, a été sauvé d’une fourrière, il ne lui restait plus que 2 jours de vie, au-delà, il aurait été euthanasié. Annie a vu une photo de Diego et est tombée amoureuse de lui, elle l’a adopté.

Loli se démène pour sauver les pauvres martyrs d’Espagne, qui n’ont rien demandé à personne.

Sans elle, tous ces chiens seraient morts euthanasiés, martyrisés, agonisants...

Mais aujourd’hui, Loli ne s’en sort plus...

Le refuge croule sous les dettes. Au total, ce sont plus de 10 000 euros de dettes qui se sont accumulées.

Loli envisage même de mettre en vente un véhicule, dont elle se sert pour aller sauver les chiens errants et abandonnés, pour régler les factures vétérinaires...

Vous l’avez compris, beaucoup de chiens arrivent au refuge, blessés ayant besoin de chirurgies, ou ayant des maladies comme la parvovirose.

« On ne peut pas les laisser mourir, nous sommes là pour leur trouver de bons adoptants. Nous devons impérativement faire adopter nos chiens, le refuge est plein à craquer. »

Et...

« La saison de la chasse vient à peine de commencer en Espagne et il y a déjà énormément de chiens à sauver... Je n’ose pas imaginer ce que ça sera à la fin de la saison de chasse... »

De plus, l’hiver fait son arrivée...

« Le froid hivernal s’installe, nous avons devoir acheter des couvertures, nous espérons trouver des adoptants sérieux et responsables, rapidement. Tous ces loulous ne doivent pas passer l’hiver dans ces conditions, nous aimerions qu’ils passent Noël au chaud, dans des familles aimantes... »

Pour certains, Noël est la saison de la joie, des réunions de famille, du bonheur, des festins... Mais pour Loli pas le temps pour la féerie, elle doit mettre au chaud, et assurer une gamelle de croquettes aux 160 chiens du refuge. 

Aidons Loli et son refuge à passer Noël... 

Mobilisons-nous pour leur assurer la santé, un repas et de la chaleur pour Noël...

6 000 euros sont nécessaires pour cela. 

Vos dons et appels du cœur permettront à Loli de rembourser ses dettes chez les vétérinaires pour continuer de faire soigner les 160 chiens du refuge. 
Ils permettront également aux 160 chiens de passer l’hiver au chaud et la gamelle remplie.