Merci pour Bo

Cette photo de ce patou ne vous est pas inconnue ? 
C’est parce que vous l’avez vue dans une collecte publiée il y a quelques années sur Clic Animaux.

Retour en 2020

Fin 2020, nous avions lancé une collecte pour lui et ses 111 compagnons de toute espèce : chiens, chats, agneaux, poules/coqs, canard, oiseaux de volière, paons. Tous survivaient dans un lieu macabre et dans des conditions atroces et insalubres, sans aucun point d’eau ni aucun point de nourriture.

La propriété privée, lieu d’habitation d’un éleveur, s’apparentait à une déchèterie. Le terrain n’était pas nettoyé. Il y avait des excréments partout. Une odeur pestilentielle y régnait.

Les animaux affamés se nourrissaient de cadavres de leurs congénères qui jonchaient le sol ou même de leurs compagnons encore vivants. Tous étaient maigres, malades, blessés, infestés de parasites et n’avaient reçu aucun soin.

L’association Au Petit Bonheur de Nos Oubliés s’était vue confier la garde de ces animaux en attendant le jugement. Malheureusement, dans les jours qui ont suivi leur prise en charge, certains sont décédés, trop affaiblis pour survivre plus longtemps.

Mais, grâce à la formidable mobilisation des clicoeurs en 2020, l’association a pu prendre en charge tous les autres et leurs apporter soins, traitements, nourriture pour les remettre en état.

Tous ont pu être adoptés et, aujourd’hui, ils sont heureux dans leurs familles respectives.

« Nos paons ont même fait des bébés ! » nous annonce Alicia, la présidente de l’association. 

Sauf BO…

Des années d’horreur

Parmi eux BO, un patou, était détenu dans le vide-sanitaire, au pied de la maison de l’éleveur, enchaîné à priori depuis plusieurs mois, dans le noir.

Il était terrorisé par l’humain. Il se terrait, se cachait, baissait les yeux. Pendant tous ces mois d’enfermement, il n’a eu aucun contact avec l’humain. Il était sous-alimenté et complètement replié sur lui-même. Quels sévices avait-il bien pu subir pour avoir si peur ?

Des traumatismes encrés

Suite à la saisie et grâce aux Clicoeurs, Bo a été placé en pension car il était impossible de le mettre en famille d’accueil. « Ayant peur de l’humain, il se serait laisser dépérir. »

En raison des traumatismes subis, son parcours vers la confiance a été long et ardu. « Il lui a fallu plusieurs mois avant qu'il ne tolère un collier autour de son cou.»

Après plus de 2 ans de rééducation et auprès d’éducateurs et de comportementaliste, « Nous sommes fiers de dire qu'il a fait d'énormes progrès depuis lors. Aujourd'hui, bien qu'il soit un chien beaucoup plus épanoui, il refuse catégoriquement toute forme de laisse. Ses yeux s'exorbitent et il se jette au sol dès qu'il en aperçoit une. »

Aujourd’hui, plus de 2 ans après la saisie, Bo est toujours en pension et il a maintenant 9 ans.

Une longue reconstruction…qui n’est pas terminée

Bo a encore besoin de poursuivre son évolution, et pour cela, l’association souhaite le placer dans une famille d'accueil aimante.

« La pension à ses limites. Il n'a plus de possibilité d'évolution là-bas.
Le reste se passera en famille et on l'espère pour une issue vers une belle adoption ! C'est un gentil chien, mais qui a besoin de temps et on lui en donne autant qu'il le faut. Nous sommes confiant pour la suite car il fait maintenant la fête quand il nous voit, il joue, il mange même devant nous. »

Cependant, avant de pouvoir lui offrir cette chance, il est impératif de régulariser sa situation administrative. Bo doit être mis en règle.

« Bo n'a pas pu être mis en règle avant d’une part car la procédure en cours qui ne nous permettait pas de procéder à sa castration. Lors de réquisitions judiciaires, nous ne pouvons faire que des opérations vitales sur les animaux. 
Mais aussi parce que Bo a mis très longtemps pour accepter la main de l'homme. De se faire, il était compliqué de le transporter chez le vétérinaire. Il a été bien entendu suivi au niveau des soins quand il en a eu besoin mais avec une vétérinaire sur place qui prenait beaucoup de temps. BO a peur des lors qu'il se sent contraint, que ce soit par la main de l'homme ou la laisse.

Son passif a laissé des traces énormes sur son comportement. »

Encore un obstacle à son bonheur

Malheureusement, l’association n’a pas les moyens de financer sa mise en règle -castration, identification, vaccination - pour préparer BO à sa future famille d’accueil.

Elle ne parvient pas à financer la pension des derniers mois. Deux ans et demi de pension à 250 euros par mois, cela fait un trou considérable dans le budget de l’association.

Tant qu’il ne pourra pas être mis en règle, Bo devra rester en pension.

« Pour Bo, il n’y a plus d’évolution ni d’amélioration possible là-bas.
C'est pour cela que sa mise en règle est une étape très importante. »

Et, du côté de l’association cela sera très compliqué financièrement de la laisser plus longtemps à la pension.

Votre soutien est d'une importance capitale pour Bo et son avenir !

L’association a besoin d’aide pour financer la pension mais surtout pour la mise en règle de Bo afin qu’il poursuive son chemin vers le bonheur !  

Chaque don contribuera à lui offrir une vie meilleure.

Grâce à vous, Bo pourra continuer à progresser, à guérir de ses blessures passées et à retrouver définitivement confiance en l'humain !

BO est le dernier rescapé de cette importante saisie qui ne connait pas encore le bonheur ni l’amour d’un foyer. Pourtant, il touche le bonheur du bout des griffes !

Ensemble, nous pouvons donner une seconde chance à ce merveilleux chien qui a tant souffert !

1 436 euros sont nécessaires pour cela 

Vos dons et appels du cœur permettront à l’association de financer sa mise en règle : castration, identification, vaccins 
et aideront l’association à financer deux mois de pension.

Merci les Clicoeurs !