Connaissez-vous Nancy, dame au grand coeur qui consacre sa vie à ses chats ?
Nancy consacre depuis toujours sa vie au secours des animaux, et notamment des chats en détresse, afin de leur offrir une seconde chance et une seconde vie, à l’abri des dangers environnants et des gens malveillants.
Il y a à ce jour 22 chats au refuge, la plupart très âgés, sauvés très jeunes ou malades, dont Nancy prend soin chaque jour, toujours dans l’optique de leur offrir la plus belle vie possible après toutes les peines endurées : abandon, malnutrition, mutilation, traumatismes, harcèlement physique.
Malheureusement, aujourd'hui, sa santé chancelle et son courage fléchit. Une dette vétérinaire accablante entrave ses efforts pour prendre soin de ses précieux félins. Les maigres ressources dont elle dispose ne lui permettent plus de les nourrir convenablement. Les dons se font rares, et sa trésorerie est au plus bas.
Il s’agit d’un SOS, d’un appel à l’aide. « Je suis très inquiète, car je n’ai plus d’argent, je n’arrive pas à dormir, je n’ai pas assez de bénévoles, il me manque tout. Mais ma préoccupation majeure, c’est la nourriture de tous les jours. »
Ces compagnons à quatre pattes ont besoin d'une alimentation spéciale, coûteuse, que Nancy ne peut se permettre d'acheter. Seule, elle se charge de tous les aspects de leur bien-être : les soins, les rendez-vous chez le vétérinaire, les repas, l'entretien méticuleux de sa maison, de la chatterie et de l'enclos.
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Chaque matin, elle se lève avec l'espoir de trouver des dons dans sa boîte aux lettres, pour pouvoir offrir la nourriture à ses précieux compagnons. Parmi eux, se trouvent de nombreux chats âgés et quelques-uns atteints de FIV. Chaque mois, les factures s'accumulent, qu'il faut payer au plus vite pour éviter de s'enfoncer davantage dans les dettes chez le vétérinaire. Ces factures viennent ébranler une trésorerie déjà fragilisée...
La pauvre Nancy est affectée par le simple fait de devoir solliciter votre aide une fois de plus, et elle n'aime pas se sentir dépendante des autres. Pourtant, elle réalise que c'est le seul moyen de continuer à offrir une vie digne à ses chers compagnons félins.
Aujourd'hui, nous avons l'opportunité de soutenir Nancy, de lui tendre la main dans ce moment difficile de sa vie.
Une « maison de retraite » pour nos amis les chats
Chez Nancy, c’est un lieu paisible et rempli d’amour où les chats peuvent vivre leurs dernières années, en toute sécurité, en compagnie de leur bienfaitrice.
« Nous avons placé beaucoup de chats par le passé. A ce jour, nous n’effectuons plus de placement en famille d’accueil. »
En effet, la plupart ne sont pas domestiqués ni domesticables, et/ou sont très âgés. Raisons pour lesquelles les chats actuellement présents au refuge ne peuvent être déplacés dans un autre foyer d’accueil, au risque de les déprimer ou pire, craindre une fugue.
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« Nous ne recevons plus assez de dons pour subvenir aux besoins des chats accueillis au refuge. »
Ce manque de moyens est aussi la conséquence de la hausse des prix de l’alimentation des chats, des dépenses de transport inhérentes au fonctionnement de l’association, et du vieillissement des chats qui nécessitent alors des soins vétérinaires plus onéreux.
Des journées bien remplies
Nancy s’occupe seule de l’entretien des chats et de la maintenance du refuge de Bachivillers. Les chats sont accueillis au sein d’un espace dédié dans la maison de Nancy, et dans un enclos situé dans son jardin, avec un espace à l’air libre aménagé et un petit abri.
Dans les premières lueurs du jour, elle se met à l'œuvre, s'occupant des gamelles. C’est un moment précieux.
Après avoir préparé avec soin les gamelles du jour, Nancy les distribue méthodiquement dans la maison et l'enclos, veillant à ce que chaque petit félin ait sa part. Puis, elle se consacre à la tâche ingrate de nettoyer et changer les litières, offrant ainsi à ses protégés un environnement propre et apaisant.
Elle déploie un effort constant d'observation et de psychologie animale, s'assurant que les chats ne risquent ni d'isolement, ni de stress, ni d'anxiété. Avec une sensibilité sans pareille, elle rassemble les chats en fonction de leurs affinités du moment, réussit ainsi des espaces où règnent l'harmonie et la sérénité.
Comme une mère attentionnée, Nancy connaît les préférences, les humeurs et les personnalités de chacun de ses protégés. Elle les chérit inconditionnellement, apportant à leur existence la compréhension et l'affection dont ils ont tant besoin. Mais la matinée ne se limite pas aux soins des chats. Nancy s'attèle également à l'entretien de la maison, jonglant entre bricolage, jardinage et nettoyage.
L'après-midi arrive, et Nancy se met en route. Elle se rend au supermarché, remplissant son panier de provisions. Parfois, elle accompagne certains d'entre eux chez le vétérinaire. Puis elle s'immerge dans les e-mails, répondant avec dévouement, échangeant avec les donateurs lorsque cela s'avère nécessaire, classant les factures.
Le soir, il faut préparer les repas. Elle dispose avec soin les gamelles, veillant à ce que chacun trouve sa place. Puis, elle rassemble ou sépare les chats, en fonction de leurs affinités, tissant ainsi des liens d'amitié et de complicité dans chaque recul de l'enclos et de sa propre demeure.
La journée s'achève, mais pour Nancy, le travail ne s'arrête jamais.
Et aux difficultés des tâches quotidiennes viennent se greffer dans la mémoire de Nancy des sauvetages parfois terriblement marquants…
5 pensionnaires dans le cœur de Nancy
Maya, elle souffre de problèmes intestinaux
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Lors d’une balade à Gisors, Nancy fait la découverte d’un large terrain abandonné où tout n’était que ruine. Nancy aperçoit alors Maya, une chatte pleine qui tenait à peine debout. Très affaiblie, elle pouvait à peine se déplacer.
Nancy comprend vite que cette chatte est abandonnée.
Maya a par la suite donné naissance à 5 chatons et vit actuellement au sein du refuge de Bachivillers. Maya souffre aujourd’hui de problèmes intestinaux sous forme de diarrhées.
Rouxillon, un chat si tendre…
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Nancy s'est aperçue de sa détresse dès les premiers instants, et n'a cessé alors de l'apprivoiser afin de lui offrir une seconde chance. Il était affamé et atteint d'une maladie à l'œil droit. Elle l'a nourri, soigné, puis adopté. Nancy est sa maman de cœur. Phebus : il souffre d’une surinfection des oreilles
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Quand Nancy l’a trouvé, à Cergy, il errait dans la rue, effrayé. Il souffrait d’une grave gingivite qui l’empêchait de se nourrir. Les gencives infectées, il hurlait de douleur même sans essayer de manger. Aujourd’hui, il souffre des oreilles. Il a besoin de soins. Lolie, elle revient de si loin
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Elle restait cachée dans le sous-sol d’une maison. A son arrivée chez Nancy, la petite Lolie pesait à peine plus de deux kilos…
Pitchou, ses jours sont comptés…
Recueilli par Nancy à l'âge de 4 mois, il souffrait de troubles respiratoires. Nancy lui a permis de bénéficier d'un traitement qui l'a aidé. Mais ces derniers mois ont été difficiles. Il perdu beaucoup de poids, ne mange presque plus. Le vétérinaire pense avoir détecté des nodules cancéreux dans ses intestins. Ses jours sont comptés.
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Quant aux autres chats, ils sont très vieux et présentent sûrement des pathologies qui ne sont à ce jour pas clairement identifiées en raison du manque de moyens de l'association.
Pour que 22 chats restent à l’abri des traumatismes
Actuellement, 22 chats vivent chez Nancy, 12 en extérieur dans un enclos sécurisé et 10 chats en intérieur, dans la maison.
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Nancy a seulement une petite retraite et bien souvent elle est obligée de payer de sa poche les factures de l'association en attendant d'éventuels dons.
Nous ne pouvons pas laisser Nancy comme ça !
Vous comprendrez que nous sommes inquiets pour Nancy, et que nous devons l’aider…
Sans votre aide, elle ne pourra pas continuer comme ça. Et que vont devenir les 22 loulous dont s’occupe Nancy ?
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Pour aider Nancy nous avons besoin de 4 000 euros.
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Vos dons et appels du cœur permettront à Nancy financer la nourriture (croquettes, pâtées) et les soins à venir aujourd’hui.
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Merci les Clicoeurs !
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Pour en savoir plus sur les protégés de l’association Vive Le Chat
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« On me jetait des pierres dès que j’arrivais dans des quartiers trop sensibles pour m’occuper de ces pauvres petits chats... »
Voici ce que nous avait dit Nancy lorsque nous l’avions rencontrée, il y a quelques années :
« Nancy, parlez-nous un peu de votre histoire et des chats que vous avez pu sauver.
J’ai une longue expérience, je sais où trouver les chats abandonnés et maltraités dans la région. On ne peut pas imaginer le nombre de personnes, qui, sciemment, sont capables de leur faire du mal, de les faire souffrir.
Beaucoup de chats sont abandonnés, malades, souffrants, dans notre village et dans la région. C’est moi qui vais les chercher. Mais aujourd’hui, je n’ai plus de place pour en recevoir d’autres.
Depuis combien de temps aidez-vous les chats ?
Plus de 30 ans maintenant, principalement dans la région de Cergy-Pontoise, dans le Val d’Oise. Je n’y ai jamais connu autant de haine envers les animaux, et envers les gens qui veulent aider les animaux. Mais ça ne m’a pas découragé pour autant.
Le quartier de Cergy Saint-Christophe est un quartier populaire, défavorisé, et donc très difficile. Je savais que là-bas, je trouverai des animaux maltraités. Vous n’avez pas idée à quel point les gens peuvent se défouler sur les animaux : empoisonnements, chats battus pour le plaisir, chats blessés au couteau, tirs à la carabine, au pistolet... C’est effroyable.
Il faut le voir pour le croire. On ne peut pas imaginer non plus l’accueil qui m’était régulièrement réservé. On me jetait des pierres dès que j’arrivais dans des quartiers trop sensibles pour m’occuper de ces pauvres petits chats !
Je me souviens de ce sauvetage, dans un vide sanitaire sous les immeubles, où nous avons trouvé un chat momifié... »
Nous avons dû intervenir dans des conditions vraiment difficiles. On savait par exemple que, dans ces cités, beaucoup de chats se réfugiaient dans les vide sanitaires, en-dessous des immeubles. Les accès étaient très difficiles, il fallait demander des autorisations. Je me souviens d’un sauvetage, où on a trouvé une momie chat et sauvé 2 chatons de 5 mois et une chatte de 2 ans. Une descente de plusieurs mètres, au fond : de l’eau, de la boue… On ne pouvait marcher qu'étant accroupi, le tunnel était très bas. Puis il fallait retourner à la trappe, avec le poids des chats en plus. Nous avons fait plusieurs sauvetages difficiles de ce type.
Avez-vous une idée du nombre de chats que vous avez sauvés ?
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C'est dur à dire, depuis plus de 30 ans... On a dû sauver plus de 900 chats. On recueillait les chats chez nous, pour les sauver de la mort ! Les soigner, les nourrir, les emmener chez le vétérinaire... ça n’arrêtait pas ! Beaucoup de chats étaient trop malades, trop fragiles ou trop vieux pour être adoptés. En 2008, nous avons décidé de partir. La pression du voisinage était trop forte.
Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Les chats dérangeaient les voisins. On a eu beaucoup de menaces, d’intimidations. Ca a été une période très difficile. On a même eu un article dans le Parisien pour expliquer notre situation et nous défendre. Mais on a préféré partir.
Vous espériez trouver plus de tranquillité...
Oui, mais malheureusement l’espoir n’a pas duré longtemps. Nous avons pris nos 38 chats et nous nous sommes installés dans une petite maison, à Bachivilliers, dans l’Oise, à la campagne, où nous sommes encore aujourd'hui. On pensait que ça serait moins dur pour tout le monde. Mais les dangers existent aussi à la campagne. Malheureusement, il n’y a pas de frontière pour la haine envers les animaux. Et ici aussi je sais où trouver les chats abandonnés qui attendent de l’aide.
Aujourd’hui la situation est claire : mes chats sont en danger de mort si je les laisse tout simplement aller dehors.
Avez-vous un exemple ?
Prenez le cas de Jimmy : il s’est échappé tout seul de notre maison. Quand il est revenu, il était ouvert de partout, il était ensanglanté, c’était horrible. Comme si on lui avait donné des coups de couteau. Le vétérinaire a été clair. Quelqu’un ou quelque chose est responsable de ses blessures.
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Ou Mistiroux, encore... revenu avec une énorme et affreuse blessure sur le haut de la tête...
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Cinq chats comme Jimmy ou Mistiroux sont revenus blessés. On leur a fait du mal...
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