Sous le doux et chaud soleil d’Espagne, un drame.

Celui de Campanilla, une chienne podenca de 2 ou 3 ans.

Patricia, la présidente de l’association La Voix des Lévriers, nous raconte son sauvetage :

« Elle a été trouvée en Espagne, au milieu d’un champ en plein soleil attachée par le cou avec une corde, elle ne pouvait même pas se coucher et bien évidemment elle n’avait ni eau, ni nourriture.

Nous pensons que Campanilla est une ancienne chienne de Galgueros.

Grâce à ses hurlements, elle a eu de la chance d’être entendue par une personne âgée, qui a contacté la police espagnole.

Mais la police n’a pas voulu se déplacer. 

Heureusement, la Seprona, la police des animaux s’est déplacée et est venue libérer Campanilla.

Ils ont constaté l’état de malnutrition de la petite chienne, et un mauvais état général, elle était infestée de puces et de tiques. 

La Seprona cherchait une association pour la prendre en charge, nous avons répondu présent, car ça ne se bouscule pas Espagne. »

Malheureusement, son histoire est semblable à celle de beaucoup d’autres chiens en Espagne.

La chasse en Espagne, est une véritable période de terreur. 
Lâchés en meute, ils sont entre 10 à 20 chiens, pour traquer le gibier.

Mais leur utilité est éphémère ; après 3 ou 4 ans, seuls les meilleurs chiens sont conservés.
Les infortunés eux, subissent une fin atroce : pendaison, mutilation, abandon sans eau ni nourriture...

La cruauté humaine ne connaît pas de limites.

Emmenée chez le vétérinaire par des bénévoles de l’association, Campanilla est déparasitée et ne fait que 16 kilos, une chienne de son âge devrait en faire 23.

« Nous l’avons placé dans une pension en Espagne, elle doit être stérilisée et vaccinée pour rejoindre la France...

Nous ne roulons pas sur l’or, nous avons déjà 7 chiens en famille d’accueil en France et 3 chiens en pensions en Espagne qui attendent d’être d’adopté pour partir d’Espagne.

Entre le financement des croquettes, les frais de pension et les nombreux sauvetages, c’est très compliqué financièrement… »

Pourtant, ils ne peuvent pas laisser Campanilla comme cela…

Campanilla doit reprendre du poids vite, l’association doit donc lui acheter des croquettes riches en nutriments, mais très coûteuse.

Ces nouvelles dépenses, plongent l’association dans une crise financière sévère.

Pourtant, Campanilla va devoir retourner chez le vétérinaire quand elle aura repris du poids.