C’est en urgence que nous avons été contactés en fin de semaine dernière par Mehdi, le président de l’association la Ferme des Zanimobiles.

“Nous avons déjà fait appel à vous dans le passé, mais à nouveau nous avons besoin d'aide.”

Dans l'ombre des fromageries, une tragédie se joue chaque année : la naissance de chevreaux destinés à l'abattoir, sans espoir de vie au-delà.

Ces petits êtres, principalement des mâles, sont considérés comme des sous-produits de l'industrie laitière.

Leur seul "tort" ? Être nés mâles dans un système qui valorise uniquement le lait des femelles pour la fabrication de fromage.

Les femelles sont parfois épargnées, destinées à perpétuer le cycle, mais les mâles, sans valeur aux yeux des producteurs, sont destinés à une mort précoce, souvent dès les premiers jours de leur existence, pour éviter les "coûts inutiles" de leur entretien.

En effet, les producteurs de lait de chèvre les font porter des petits pour qu’elles aient du lait, dans le but d’en faire du fromage.
Les bébés issus de ces naissances sont retirés à leur mère pour leur tirer le lait au plus vite.

Une partie des femelles est gardée pour le renouvellement du troupeau, et tous les mâles - considérés comme inutiles - sont éliminés.

Conséquence : tous les mâles sont censés partir à l'abattoir au début du mois d’avril…

“Les naissances vont s'échelonner jusqu'à fin mars, et le camion direction l'abattoir passera début avril, ce sera donc la deadline maximum à laquelle nous pourrons les récupérer si nous arrivons à avoir les fonds nécessaires…”

Mehdi, à la tête de la Ferme des Zanimobiles, se lance chaque année dans une course contre la montre pour sauver ces chevreaux.

L'association intervient dès les premières heures suivant la naissance pour offrir un sursis à ces animaux.
Le processus est tendu, car les éleveurs sont pressés par les calendriers de production et les accords avec les abattoirs.

Chaque année, la fenêtre pour agir est étroite, et l'association doit répondre rapidement pour éviter que ces vies ne soient réduites à de simples transactions commerciales.

“Certes nous ne pourrons pas tout sauver, mais cette année encore, nous aimerions en sauver une douzaine au moins, peut-être plus selon les finances..."

À l'instant où nous parlons, les chevreaux commencent à naître, et ce, jusqu’à début avril, chacun marquant un compte à rebours vers un destin cruel.

Sans l'intervention de la Ferme des Zanimobiles, ils seront emmenés à l'abattoir, où leur vie se terminera avant même d'avoir réellement commencé. L'urgence est d'autant plus pressante que les conditions de vie dans les élevages intensifs ne leur laissent aucun répit, et chaque moment passé dans ces lieux augmente leur détresse et leur souffrance.

Chaque euro versé est un pas vers la liberté et la sécurité pour ces douze chevreaux.

Les fonds collectés serviront à les acheter, les nourrir, les soigner et les préparer à une vie nouvelle, digne et heureuse.

“La sécheresse de l'année dernière a appauvri nos terrains, et il n'y a plus d'herbe disponible. Nous avons donc dû acheter énormément de foin pour passer l'hiver, ce qui a beaucoup entamé les finances de l'association.”

Chers Clicoeurs, nous devons tout faire pour sauver ces petites âmes innocentes !

Il nous faut réunir très vite 4 000 euros pour réaliser ce sauvetage inespéré !

Vos dons et appels du cœur aideront l’association à financer le rachat des chevreaux, leur alimentation pour plusieurs semaines, leur castration et leur sécurisation par une clôture neuve.

Un grand merci pour votre générosité amis Clicoeurs !