Nous avons été contactés par Marine, la présidente de Les Z’Amis de la Ferme, dont la remarquable association se retrouve en difficulté. Son établissement, tourné vers le public, a dû fermer début mars en raison de la situation sanitaire liée au COVID-19. Désormais, n’ayant plus aucune rentrée d’argent, elle se retrouve dans l’incapacité de nourrir ses 200 protégés. Chaque jour, son inquiétude grandit. Elle n’a plus d’autres solutions que de se tourner vers la fidèle communauté des clicoeurs.
Des animaux sauvés de la mort et de la maltraitance
L’association Les Z ‘Amis de la Ferme est située dans l’Hérault. Cette association recueille des animaux issus de sauvetages. La plupart ont été sauvés de foires, de l’abattoir. D’autres ont connu des maltraitances. Leur parcours de vie n’est pas rose. Leur passé n’est que douleurs et traumatismes.
Grâce à l’association, une deuxième chance de vivre s’est offerte à eux. Désormais, ils sont aimés, soignés et reçoivent toute l’attention dont ils ont besoin et tant manqué auparavant.
Une association tournée également vers les autres
L’association vit principalement d’animations organisées auprès des enfants, des personnes âgées et des personnes en situation de handicap.
« Nous travaillons autour du contact animal. Nous amenons les animaux dans les parcs pour rencontrer les personnes en EHPAD. Pour les enfants et les personnes atteintes de handicaps, nous organisons des animations autour du poney, des ânes et des autres animaux de la ferme. »
Aujourd’hui, 200 animaux à nourrir… sans argent
En raison de la situation actuelle, toutes les animations sont annulées depuis début mars.
« Sans animation, aucune rentrée d’argent.
Ce sont les animations qui nous permettent de faire vivre, nourrir et soigner nos protégés. Nous avons très peu de dons en temps normal, je pense que nous ne sommes pas assez connus. »
Et, chaque jour, 4 cochons, 150 volailles (canard, poules, coq, dindons, dindes, oies, pintades), 5 moutons, 5 boucs, 1 taureau, 1 lama, 12 poneys, 12 ânes et 11 chevaux doivent être nourris.
Il y a un an, l’association a dû investir dans l’achat d’un terrain pour avoir plus d’espaces afin de les accueillir tous.
« Nous n'avons aucun employé. Nous sommes deux, moi et mon compagnon, à gérer ces 200 animaux. Habituellement, nous avons quelques bénévoles qui viennent nous aider mais avec le confinement plus personne ne peut venir sur la structure. »
Nous vous présentons quelques-uns d’entre eux qui ont eu la chance de croiser le chemin de cette association bienveillante. Mais qui, aujourd’hui, rencontre une autre difficulté : se nourrir dans cette situation sanitaire si particulière.
Toomaï, Dolly, Inca ont été sauvés de l’abattoir. Inca et Dolly grâce aux clicoeurs ! Inca a besoin d’être castré.
|