Merci pour Khalessi !

***** Des nouvelles de Khalessi 12 01 21 *****

"La petite puce a l'air d'avoir gagné son combat contre l'infection.

Une première ssa (permet de détecter toute trace d'infection dans l'organisme) est revenue négative. Nous lui en ferons une autre dans 15 jours et une autre un mois après pour être sûre qu'il n'y a pas de récidive.

Elle vient de finir une première série de 5 séances d'ostéopathie mais nous avons décidé de prolonger car son garot reste encore bloqué (elle a beaucoup compensé pour soulager son antérieur et toute les tensions musculaires ont bloqué son garot).

Malgré ses raideurs elle a retrouvé sa joie de vivre et son énergie. J'aurais aimé vous faire parvenir de belles photos mais je me suis cassée la jambe.

Heureusement la famille s'est mobilisée pour continuer à chouchouter tous mes protégés. Ce qui n'est pas une mince affaire car ça fait deux jours que nous sommes sous la neige.

Merci à tous les clicoeurs qui, une fois de plus, ont répondu a un appel de détresse.
Vous êtes formidables !"

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« Il est presque deux heures de matin, deux jours que je ne trouve plus le sommeil. Ma petite Khalessi est de nouveau terrassée par une infection.

Son articulation du genou est de nouveau rongée par une infection sous cutanée. Si nous n'arrivons pas à l'endiguer, cela sera fini pour elle.

Elle n'a pas 6 mois…

Elle qui, il y a 48 heures, était encore pleine de vie…

Elle ne bouge presque plus, chaque pas est une douleur.

Mais elle se bat et vient malgré tout chercher du réconfort, je ne peux pas rester sans rien faire. » nous raconte Maya, de l’association Les Crinières de Salherm.

La maman de Khalessi a été sauvée d’un élevage de Quarter horse, une race originaire des Etats-Unis, sélectionnée pour sa rapidité pour les courses.

Victime de la situation économique, l’élevage a mis la clé sous la porte. Sa maman était blessée de naissance et boiteuse. Personne n’en voulait.

Elle allait partir à l’abattoir quand Maya l’a sauvée.

Quelques temps après son arrivée à l’association, le cheval d’un voisin s’est échappé et a sailli la maman de Khalessi.

Voici comment Khalessi a posé ses sabots sur terre.

En juillet, cette petite pouliche pleine de joie de vivre se couche régulièrement.

En marchant, Maya constate une déviation de l’antérieur et, quand elle pose sa patte au sol, son pied cède. Trois jours après, son genou est gonflé.

Une radiographie, une échographie et une prise de sang sont effectuées. Khalessi n’a pas de plaie apparente.

« La vétérinaire pense à un défaut de calcification. Mais il n’en est rien. »

Sa souffrance est causée par une bactérie glissée sous la peau.

Un antibiotique à large spectre lui est injecté matin et soir pendant 15 jours. C’est Maya qui se charge des injections.

Puis Khalessi reçoit 5 séances d’ostéopathie pour corriger la déviation de son antérieur.

Tout allait enfin bien pour Khalessi, le contrôle vétérinaire l’a confirmé.
Elle n’avait aucune séquelle.

Mais, cela recommence…

Il y a quelques jours, Khalessi perd de nouveau sa joie de vivre, se couche et a des difficultés à poser sa patte.

Maya consulte de nouveau le vétérinaire. La pouliche a besoin d’un nouveau traitement antibiotique à large spectre, cette fois, plus fort que le premier.

« La première fois, il ne pouvait pas lui être administré car elle était trop jeune. »

Elle a besoin d’injections matin et soir, pendant 10 jours.

Seulement, cette fois-ci, Maya ne peut pas lui administrer le traitement.

« A peine la rééducation de mon genou finie, je me retrouve avec une épine calcanéenne de 1 cm dans le talon qui me donne l'impression de recevoir un coup de couteau dès que je pose le pied. Depuis un mois, je vais chez le kiné pour des ondes de choc, à raison de deux séances par semaine. »

Maya non plus, ne peut plus poser le pied au sol, comme Khalessi…

C’est donc le vétérinaire qui doit se déplacer deux fois par jour pour les injections.

Malheureusement, Maya a une petite dette vétérinaire et il refuse de faire un crédit pour les soins de Khalessi.

Et il y a urgence de soigner cette adorable pouliche !

« Hormis la souffrance occasionnée, si elle n’est pas soignée, le germe peut circuler à l’intérieur de son corps et s’attaquer aux os.

Si les os sont atteints, surtout en pleine croissance, il est rare d’arriver à les sauver. »

Malheureusement, l’association connaît des moments difficiles et n’a pas les fonds pour le traitement ni le déplacement du vétérinaire deux fois par jour pendant 10 jours.

« Ma petite association compte 14 protégés dont personne ne veut car trop vieux, trop abîmés ou soit- disant dangereux, et ces derniers temps ont été particulièrement difficiles.

Pepsy est boiteux…

Nous avons d'abord dû faire face à la perte de notre gentil Loustic, terrassé par un inexplicable arrêt cardiaque…

Repose en paix, Loustic

Des vandales ont saccagé une partie des clôtures en bois. La tempête a arraché une partie des toitures.

Sans parler du contexte sanitaire actuel et ce que cela implique pour des petites associations comme la nôtre. Ce que j’avais mis en place pour collecter des fonds, à savoir deux journées portes ouvertes, ont été annulées.

Je suis seule pour m’occuper d’eux car il est difficile voire impossible pour les bénévoles de se déplacer avec les restrictions de circulation, même étendues, car mon association est excentrée.

Alors voilà, le choix que j'ai à faire : dois-je laisser mourir cette petite pouliche d'à peine 6 mois ? Ou dois-je ne pas acheter le foin pour cet hiver à nos 14 protégés et tous les laisser dépérir ?

Je ne peux tout simplement pas faire ce choix !

Je ne vois pas d'autres solutions que de faire appel à votre solidarité pour sauver Khalessi et lui offrir un bel avenir. »

Si, grâce à vous, nous pouvons la soigner, elle restera à l’association au moins jusqu’à ces trois ans, pour s’assurer qu’elle n’ait aucune séquelle. Si tout va bien, elle sera alors placée en adoption. Maya lui trouvera une gentille famille.

2 140 euros sont nécessaires pour cela.

Vos dons et appels du cœur permettront à l’association de financer la radiographie, l’échographie, la visite vétérinaire, les analyses sanguines, le traitement antibiotique par injections, deux fois par jour, pendant 10 jours pour Khalessi, ainsi que du foin pour ses protégés.

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Les Crinières de Salherm : Depuis toujours, les chevaux ont été mon salut. J'ai donc décidé de les aider à mon tour tout d'abord en tant que particulier puis j'ai sauté le pas en 2018 en créant l'association Les Crinières de Salherm. Bien sur je donne une deuxième chance aux chevaux et quand cela est possible leur trouve leur nouvelle famille. Mais j'aide aussi des cavaliers en difficulté, des centres... ➤ En savoir plus

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