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« Voilà, c’est fini…
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Le 8 décembre dernier, tout a basculé…
Danièle, la fondatrice de l’association : « Cette nuit on a tout volé à l’Arche de Nina.
On pleure, on est en colère. La pompe, les barrières agricoles. Envolées.
Plus de 10 000 euros, nos années de travail, de galère, de sueur et d'amour…
On a juste envie de tout stopper. Ce n’est plus possible… »
Ils ont tout saccagé. Arraché et volé, le tableau électrique. La pompe. Saccagé le van avec tout le matériel dedans. Emporté les barrières qui protégeaient les animaux…
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Il n’y a plus d’eau, plus d’électricité. Il n’est plus possible de laisser les animaux là-haut. Et puis, c’est trop dangereux.
« Pour eux, pour vous, pour tous les animaux qui souffrent dans ce monde hostile on doit rester debout, je pense à Claude qui depuis 10 ans se bat à mes côtés, à Médé, à tous les bénévoles qui ont participé…
C’est le moral qui a pris un coup, comme cet agneau, comme Nina, comme Stella, comme tous ceux que la vie n’a pas épargnée… Ils ne sont pour rien dans cette bataille.
Il fallait un certain culot pour tout fouiller, enlever des grilles enchainées à des pieux de fer, enlever le tableau électrique, voler le barbelé, vider le van sous la pluie, ce n’est pas l’œuvre d’un voyou, mais bien l’œuvre de quelques personnes sans cerveau qui armées d’un fusil se sentent forts. Je reçois des appels pour me donner des conseils, on est plus tristes qu’étonnés, ou en colère et dans tout cela le silence assourdissant des politiques qu’on peut au passage applaudir…Si on avait eu un petit coup de main on aurait pu avancer, mettre un gardien…
Ce soir notre cœur est aussi sombre que le ciel… »
Ce refuge s’appelait l’Arche de Nina et de Margot. Nina, c’est le nom d’une petite ânesse victime de la barbarie des hommes, trouvée blessée et en état de malnutrition avancé.
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Aujourd’hui, Nina va bien, grâce à Danielle.
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Margot, c’est le nom d’une gentille vache, sauvée de l’abattoir, douce maman du petit veau Kinder. Margot a été abattue alors qu’elle paissait tranquillement sur le terrain de Danielle.
« Ils ont tué Marguerite. Notre vachette qui faisait des bisous... »
C’est l’année dernière qu’a eu lieu le drame. A la demande de Danièle, nous ne publierons pas les images horribles de Margot, retrouvée morte.
« Par respect nous vous laisserons cette image de notre vachette qui faisait des bisous. »
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Marguerite, au refuge de l’Arche de Nina
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« Les hommes, si tant est qu'ils méritent ce terme, qui tirent sur tout ce qui bouge, qui bousillent du matériel… Une pauvre vache est morte non loin du lieu où elle avait trouvé le repos et la belle vie. Certains riront de nos pleurs. Nous on avale notre chagrin... »
Marguerite avait disparu depuis quelques jours. Avant que Danielle ne la retrouvé, tuée par balles, non loin de l’Arche de Nina.
Le rêve de Danielle était également de doter ce refuge d’une grande chatterie, unique en Corse, et de parcs où auraient pu être accueillis, canidés, caprins, ovins, équidés et autres animaux de ferme abandonnés dont les bovins à l’errance, dont certains, subissent le pire de l’homme.
Ce devait être un havre de paix, pour les centaines de chats qui attendent une main secourable, un sanctuaire des animaux non adoptables car trop meurtris par leur vie d’errance et de maltraitance… Ce refuge, c’était le fruit du travail acharné de Danielle, et de quelques amoureux des animaux, suite à un don qu’elle avait reçu de 2 hectares de maquis.
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« L’Arche de Nina se situe à 5 minutes de la maison, dans la maquis. C’est compliqué, la zone est montagneuse et très accidentée. On a dû faire des travaux, des terrassements. »
Ça a été une grosse source de stress pour Danielle, qui avait dû faire face à de nombreuses déconvenues, notamment à cause de pluies torrentielles qui s’étaient abattues dans sa région : « Encore un coup dur, le mur sous la pression de l’eau s’affaisse ! Tout est à refaire ! Hé oui on est bénévoles pas maçons, merci à Claude et Médé aussi effondrés ce soir que le mur. Peut-on encore y croire à l’instant ? On ne sait plus… »
Un projet qui l’avait mobilisée de nombreuses années, et qui était devenu réalité il y a peu.
Malgré les intimidations, les menaces, les défis techniques, les coups durs, les problèmes de trésorerie.
Ils y étaient arrivés, pourtant… 3 bovins, 1 vache « qu’on avait retrouvée enchaînée », 2 taurillons rescapés de l’abattoir, et un veau, Kinder y vivaient déjà. Il y a aussi un cochon, Guimauve, et 1 mouton sauvé de l’Aïd.
Beaucoup d’autres devaient arriver. Ce refuge aurait permis de mettre les protégés de Danielle à l’abri du pire des hommes. D’éviter que des animaux comme Marguerite se fassent tuer. Ou que Dom se fasse mutiler. Dom est un autre protégé de l’Arche de Nina. Il a été recueilli par Danielle.
Lui aussi a été la cible d’attaques ignobles. Regardez ce qu’on a fait à sa corne…
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Et lui aussi s’est fait tirer dessus, comme Marguerite. Mais, par chance, il a pu survivre. Mais aujourd’hui, il n’a pas plus de maison.
« Quel lâche a pu tirer sur des bovins. Pourquoi ? »
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Quand on demande à Danièle qui a fait ça selon elle, si elle va porter plainte, si l’assurance va l’aider… La pauvre se montre fataliste. Elle n’y croit plus.
« C’est un acte de vandalisme. Je suis trop démunie, trop touchée pour réfléchir posément. Je pense qu’on va porter plainte… Mais vous savez, je n’y crois pas. On ne trouvera pas les coupables… Et quoi qu’il arrive l’assurance ne nous rendra pas tout, s’ils nous rendent quelque chose… »
La pauvre Danièle est au fond du trou. Elle qui a pourtant réussi à soulever des montagnes, dans son maquis corse, pour les animaux persécutés.
Les cas sont tellement nombreux. Elle se démène corps et âme, depuis tant d’années, pour la cause animale en Corse. Les « Sans Colliers de Corse » sauvent des animaux dans la région d’Ajaccio. Chiens, chats, poissons, rapaces, serpents, ovins, bovins, elle s’occupe de toutes les espèces.
Et c’était déjà très dur, avant cette histoire de vol : « La fatigue, les coups durs, les décès, les abandons, les animaux fusillés, les menaces, les frais vétérinaires qui augmentent, les actes de maltraitance impunis, les politiques qui ne nous regardent pas… Je ne sais pas par où commencer. On n’est que des humains. On ne peut pas y arriver, ce n’est pas possible »
« Ici, on joue du fusil facilement »
« La Corse, comme nous l’explique Danielle, c’est un monde rural… Et ici on joue du fusil facilement, vous savez… »
Les mairies, sont tenues de respecter le code rural, ses lois et décrets mais, force est de constater qu’il n’en est rien et qu’en Corse, les cas de maltraitances sont malheureusement bien nombreux…
« Les Sans Colliers de Corse » ont toujours répondu présents sur beaucoup de cas de maltraitance avérée… Mais ils sont si nombreux.
Des chiens trouvés attachés dans le maquis pour y mourir loin des regards… Des chats roués de coups dans les villages et rues des villes…
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« Des chats inoffensifs tués chaque jour sur nos sites… Celui-là a un fil de fer autour du ventre, bien serré… »
Des chiens battus, tués d’1 balle en pleine tête, écrasés volontairement.
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Des vaches agonisantes sur le bord des routes, blessées à coup de fusil… « et que dire de leurs petits veaux de quelques semaines, se retrouvant orphelins, sans lait de leurs mamans, ils vont mourir après une longue agonie, souvent allongés auprès du cadavre de leur mère. »
Danielle se souvient du sauvetage désespéré de Sperenza, trouvé agonisante dans un champ. « L'une de nos bénévoles, est passée devant en voiture… Elle a immédiatement repéré la jument couchée dans un champ. Son état critique ne faisait aucun doute, elle était agonisante »
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Sperenza a été prise en charge par l’association de Danielle. Elle présentait des signes importants de malnutrition. Elle n'était pas non plus soignée pour sa piroplasmose, une maladie transmise par les tiques. Afin de limiter le trajet et faciliter les soins, elle a été emmenée à Ajaccio et placée dans un box, tout près du vétérinaire.
« Entre deux consultations à la clinique il venait s'occupait d'elle, il ne l'a pas lâchée un instant», raconte Danielle. Malheureusement, malgré tous les efforts, Sperenza n’a pas survécu. «Nous avons échoué, elle nous a quittés ».
Il y a aussi eu l’histoire de cette vachette, fusillée et laissée pour morte.
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Danielle a été informée par un appel de la mairie. : « Il y a un veau très mal en point dans un jardin privé ». Le pauvre hurlait et cherchait à se réfugier. « Nous l'avons endormi et commencé par lui poser un cathéter car sa bouche semblait très infectée. Sa langue pendait et sa gueule était toujours ouverte »
En rasant l'animal, le vétérinaire s'est alors aperçu que la petite vachette avait reçu un tir de chevrotine à bout portant dans la joue gauche, lui fracturant la mâchoire. « Au vu de l'infection importante au niveau de la bouche, ça devait faire au moins deux jours que ce veau était dans cet état »
Malgré les soins, ce veau de 3 mois est mort dans la nuit à la clinique. Danielle ne s’en remet toujours pas… « Elle sentait le lait, elle avait des cornes d’un centimètre… Elle a été tirée à bout portant. Repose en paix ma poupée, on pleure sur tes larmes, ta douleur, cette injustice… »
Danielle raconte également l’histoire de ce pauvre veau, bien mal en point…
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« Des passants avaient aperçu sur un terrain situé à Mezzavia une vache, visiblement très maigre, qui éprouvait de grandes difficultés à mettre bas. »
Danielle s’est rendue sur place avec son vétérinaire. La vache avait mis bas. Mais le petit était tout seul, livré à lui-même… « Le veau a été blessé à sa naissance, sa blessure l'handicapait lourdement et l'empêchait de se lever, impossible pour lui de pouvoir téter. »
Danielle a décidé de sortir la bête de la propriété pour l'emmener se faire soigner : « Nous sommes allés le récupérer, nous étions dans l'illégalité mais il était mourant. Nous l'avons transporté dans un camion que nous avions paillé pour l'occasion ».
Le veau a été accueilli et nourri au biberon pendant une semaine dans une clinique vétérinaire.
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« Mais le pauvre petit, trop affaibli, est mort. Les défenses immunitaires d'un veau sont faibles à la naissance et la consommation du lait maternel est indispensable pour qu'il trouve rapidement des forces. Une carence qui a été fatale à Rémi »
Ça fait beaucoup, toutes ces histoires mais c’est pourtant le quotidien de Danielle.
Quelques jours après la mort de Rémi, il y a eu encore une vache, trouvée abattue…
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« Alors que pendant nos pauses déjeuner on essaie de trapper un chat blessé voilà ce qu’on voit sur la rocade de Porticcio. Aucun choc… La pauvre bête a été abattue. Triste spectacle pour nos enfants. »
Comment rester insensible, comment ne rien faire, face à tout cela ?
Voilà pourquoi Danielle a fondé son association. L’association Les Sans Colliers Corses, c’est aussi la maison de Danielle. Elle a un grand terrain de 1 600 mètres carré, clôturé.
Il y a 2 chalets, pour les chats. Les chiens vivent dans sa maison, ou son garage.
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Pas de cages chez Danielle : les animaux évoluent en toute liberté.
Il y a aujourd’hui environ 100 chats, 1 agneau, 1 âne, Nina, et des poules. Tout le monde y vit dans une si belle harmonie.
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« Kirikou notre bébé handicapé, avec Rosine la poule »
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Danielle n’a aucun temps libre. A 60 ans, elle travaille encore. Son salaire, ses pause-déjeuner, ses soirées, ses matinées, ses week-ends, ses congés… c’est pour son association. Pour ses animaux.
Tous les matins, elle se lève à 6 heures. « Je commence par m’occuper des animaux à la maison. Je m’occupe des malades, change les litières, nettoie, lave. Je distribue les croquettes. Puis, je vais sur le terrain, sur nos points de nourrissage. Il y a plus de 200 chats qui attendent.
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A 17 heures, je rentre à la maison. Et c’est parti pour à nouveau laver, distribuer des croquettes, soigner les malades, aller chez le vétérinaire… Et le week-end, et les vacances on les passe à construire notre refuge, avec nos petites mains ! »
Il n’y a pas que physiquement qu’il faut tenir. Moralement aussi… Les intimidations, pire, les menaces, Danielle connait.
« On ne nous laisse pas porter plainte. On nous menace… Cette terrible histoire, ce jeune qui avait trainé un chien avec sa voiture sur 8 km… J’ai porté plainte. Ça n’a pas pu aller au bout. On m’a menacée, pour le protéger… Les gens nous en veulent de mettre à jour leurs actes de cruauté. »
Parfois, ça commence par des rayures de voiture. Puis, pire… Danielle raconte ce qui est arrivé à sa collègue, qui l’aide régulièrement avec les chats.
« Ils ont mis le feu à la voiture. Ils voulaient le tuer. »
« On lui a pris son chat, et on l’a enfermé dans sa voiture. Et ils ont mis le feu à la voiture. Ils voulaient le tuer. Ils voulaient nous faire peur. Nous arrêter. Heureusement on est intervenues à temps, on a pu le sauver à temps. »
Danielle n’en peut plus. Elle a tant besoin d’aide. Les sollicitations n’arrêtent pas.
« Les gens nous connaissent. On m’appelle de toute la Corse. »
Elle essaie de placer et de faire adopter le plus possible, bien sûr. Mais ce n’est pas suffisant. Les animaux abandonnés, les cas de maltraitance sont trop nombreux.
Tous ces animaux rescapés de la barbarie des humains, ont, certes tous besoin d’amour et d’affection pour se reconstruire, mais aussi de soins vétérinaire et alimentaires.
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Voici les chats que Danièle a du recueillir ces dernières semaines.
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« Steĺla est si mignonne qu’on ne peut la croire malade tant qu’elle ne se lève pas.
Elle est sortie de maltraitance. Elle est arrivée avec son frère mort dans nos bras. Des semaines de nursing, puis Stella a fait un AVC. Elle a de plus une hernie. On devra la faire opérer vers 6 mois »
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« Mimine a de graves soucis de peau… Elle a vu de nombreux vétérinaires, elle est sous haute surveillance… »
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« Doudou a eu un grave accident. Il a dû être amputé. Il est hébergé chez nous. »
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« On voudrait vous raconter uniquement de belles histoires pourtant on voit des horreurs cette boule que vous devinez c’est l’œil de ce pauvre chaton... Quelle misère ». Il a fallu l’opérer en urgence…
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« Et ce petit chat… arrivé plein de coryza. Son petit frère est mort la nuit, et lui est reste collé à son minuscule corps froid. Son corps c’est un petit squelette. Sa bouche présente des lésions qui l’empêchent de déglutir.
Alors, on s’est dit que dans la maison, voir évoluer des copains le motiverait.
Et bingo ! A travers sa cage il a de suite relevé la tête, ses yeux larmoyants, interrogateurs… La seringue l’a aidé pour du lait chaud, et de la bouillie. Et ce matin il me pétrit de ses pattes câlines il ronronne, il mange seul ! »
Et puis, il y a quelques jours, ce petit agneau…
« On a besoin d’un conte de Noël, alors le voilà !
Jeudi dernier, on nous a appelés pour ce bébé trouvé allongé, trempé, moribond sous la pluie. Son pronostic vital était engagé. Agé de quelques jours il ne tenait plus debout.
Natale ainsi baptise a rejoint la grande famille des sans colliers. un petit male qui ne finira pas sur une table »
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Une situation financière des plus précaires
Aujourd’hui, l’association de Danièle doit faire vivre plus de 100 chats, 1 âne, 1 agneau, 4 chiens, et les rescapés de l’Arche de Nina : 2 vaches et 1 cochon. Il y a également 15 chats en famille d’accueil, ainsi qu’une chienne avec ses 6 bébés.
Et sans compter les 200 chats, sur le terrain qui attendent Danièle, chaque jour.
En Corse, les dons des particuliers sont pratiquement inexistants. Quant aux mairies, les subventions sont plus que minimes… Danielle bénéficie de l’aide d’un dispensaire de la Fondation Assistance aux Animaux, pour les soins de base, comme les stérilisations.
Mais il faut trouver de quoi financer les autres dépenses vétérinaires, hospitalisation, pour les cas de maltraitances.
Et puis, il y l’infirmerie que Danièle souhaite faire dans sa maison, qui permettra d’isoler et de soigner ses protégés. C’est un projet qu’elle commencé, mais stoppé faute de moyens. Il faut également refaire la toiture du bâtiment, car il prend l’eau...
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Nous devons à tout prix l’aider.
Cette histoire de vol est arrivée alors qu’elle était déjà moralement au plus bas.
Il a fallu gérer le confinement, et les conséquences sur les rentrées d’argent « plus d’animation, plus de lotos pour trouver des fonds.. »
Personnellement, elle traverse une période très difficile. « Et en ce moment, je ne travaille plus. Je suis en arrêt maladie. J’ai perdu ma grande sœur, et ma nièce, toutes deux décédées. Cette année a été si dure. »
Et maintenant, cette histoire de vol….
Nous ne pouvons pas laisser tomber Danièle et ses protégés
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5 000 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur permettront de financer la fin des travaux de son infirmerie ainsi que les factures vétérinaires en attente, et l’aideront à financer celles à venir.
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Merci, les clicoeurs !
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AnimauxMERCI DE LA PART DES 130 ANIMAUX
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