Le 15 avril 2022, Johanna reçoit le signalement suivant :  un jeune cheval de 3 ans, non castré, non pucé est en piteux état.

Johanna arrive donc rapidement sur place. La réalité est accablante…

Le cheval est dans un état de maigreur inquiétant. En le voyant couché, Johanna comprend rapidement qu’il a du mal à se lever.

Il n’a que la peau sur les os… Courage Jumper !

« La propriétaire n’a pas été capable de s’en occuper ! Les soins étaient trop élevés… Elle voulait s’en séparer, heureusement que nous sommes arrivés à temps. Il aurait fini par être euthanasié. »

Avec l’aide de bénévoles, Jumper est relevé afin de procéder au premier examen vétérinaire.

Alors qu’il était au sol, Jumper s’est blessé au visage et aux pattes.





La vétérinaire constate que le cheval présente une grosse ou plusieurs petites fractures hautes.

« C’est malheureusement impossible à radiographier pour le moment au vu de son état. Elle soupçonne également que le bassin est touché ! »

En plus de fortes fièvres, les analyses de sang démontrent que Jumper est atteint de piroplasmose chronique.

Cette maladie est une infection causée par la piqure d’un insecte, une tique dure. Porteuse du parasite, ce dernier est transmis au cheval dès lors qu’il se fait piquer.
La tique injecte sa salive dans le sang de l’équidé. Le parasite responsable de la piroplasmose va alors se reproduire dans le sang et circuler.

En plus de cela, il souffre d’une grosse anémie et d’une albuminurie anormale.
L’albuminurie désigne une pathologie qui entraine la sécrétion d’une protéine (l’albumine) dans les urines. Cela peut souvent être lié à des soucis rénaux.

Pour résumé : Jumper est malade, très faible, son score corporel est trop bas.

Bien résolue à le tirer de là, Johanna décide de le ramener à l’association et d’en prendre soin.

« Lors du trajet, je suis restée avec lui, le maintenant debout du mieux que je le pouvais. Nous avons pris le moins de risque possible. Une chute aurait pu lui être fatale. »

Une fois arrivée à l’association, Johanna, aidée des bénévoles tentent de lui fabriquer un harnais de suspension avec les moyens du bord…

Sans harnais, la faiblesse de son état et ses fractures ne lui permettent pas de se maintenir debout seul.

Un cathéter lui est posé autour de cou maintenu par un bandage. Le petit se gratte, il risquerait de faire sauter le matériel médical...

« Il a de grosses blessures. Avant que je n’arrive, cela faisait 3 jours qu’il était allongé. Il a beaucoup de mal à tenir debout ! Le harnais le soulage, mais bon, c’est du bricolage. »
Pour le moment, les sangles tiennent, mais elles commencent à cisailler la peau. Il faut vite trouver un harnais adapté pour qu’il ne souffre plus. Car, quand il reprendra un peu de poids, ce système risque de le blesser.



Johanna est les bénévoles de l’association ont tout fait pour le maintenir debout.
La présidente de l’association Libre en Barguillère ne veut prendre aucun risque. Il a besoin d’être surveillé en permanence.

C’est pourquoi elle a pris une décision radicale…

…Elle dort dans son box depuis l’arrivée de Jumper !

Elle nous explique que, depuis son sauvetage, elle passe TOUTES ses nuits auprès de lui. Elle doit notamment être présente toutes les 45 minutes afin de s’assurer de sa température. Il est placé sous antibiotique pour prévenir d’une nouvelle crise de piroplasmose.

« C’est radicale mais nécessaire ! Bien qu’il soit malade, il reste vif et alerte… On peut réellement voir qu’il se bat. Il a une vraie envie de vivre ! »

Le travail qui attend Johanna est titanesque. Il faudra, dans les prochaines semaines, que l’organisme du cheval soit « soutenu ». Les traitements existants contre la piroplasmose sont lourds.

Il aura besoin d’une alimentation adaptée : vitamines, minéraux et acides animés pour stimuler la production de globule rouge. Cela aidera également à récupérer de l’anémie.

Depuis sa prise en charge, Jumper reprend doucement des poils.

Toute la famille de Johanna s’implique.

 Amour et détermination pour soigner Jumper.      

Malheureusement, ce sont les fonds qui manquent à l’association
pour tout mettre en place pour le sauver.

Il se bat pour vivre, aidons-le dans son combat !x

Vos dons et appels du cœur aideront Johanna à financer le sauvetage de Jumper. C’est-à-dire :
- les examens vétérinaires et analyses de sang
- les traitements médicamenteux : les antidouleurs et le traitement contre la piroplasmose
-L’achat d’un harnais spécifique et adapté à Jumper
-L’achat de foin de haute qualité ainsi que du grain pour deux mois

2450 euros sont nécessaires pour cela.
Merci les Clicoeurs !

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