Merci pour les 34 chiens !

C’est encore un appel à l’aide terrifiant que nous avons reçu de la part de Virginie, présidente de l’association Au Bonheur des Mastins.

Des voyages éprouvants

« C’est la 11 ème fois que je pars en Roumanie, et le dernier voyage que j’ai fait est celui qui a été le plus catastrophique. Il y avait énormément de misère  animale, des chiens par dizaine dans les fossés, morts. J’ai ramassé 18 pauvres bêtes, pour les enterrer. Je ne pouvais pas passer mon chemin sans rien faire. Et pour couronner le tout, j’ai attrapé un virus qui m’a beaucoup affaibli. »

Virginie dédie toute sa vie à « ses chiens » comme elle aime les appeler.

Sur place, en plus de trapper, les soigner et les sauver, Virginie s’occupe de donner à manger aux nombreux chiens errants.

Vidéo

Une grosse crise…

« Notre campagne de stérilisations est en cours depuis 5 mois. Aujourd’hui, nous avons encore près de 65 chiots au refuge.
 Nous agrandissons le refuge sur place, pour accueillir environ 30 chiens supplémentaires. »

Lors de l’agrandissement, Virginie et son équipe ont fait construire des boxes vitaux pour les chiens sortis de la fourrière d’Orăştie, où ils (sur) vivent dans des compartiments surpeuplés et très dangereux pour eux. 

« L’euthanasie guette les chiens de la fourrière.
Et quand ils ne sont pas euthanasiés, ils s’entretuent. »

La création de ces boxes supplémentaires, va permettre à l’association d’éviter des frais importants de pension qu’elle paye chaque semaine, pour protéger les chiens de la mort.

« Cet argent économisé servira au refuge, pour le confort des loulous et pour payer les frais de santé. »

Là-bas, en Roumanie, la réalité ressemble à l’enfer.

Les chiens (sur)vivants capturés par des dogcatchers sont placés en fourrière, guettés par l’euthanasie.

Mais comme nous le répète à chaque fois Virginie, « ce n’est pas une mort par injection, mais à coups de pelle. »

L’association Au Bonheur des Mastins est la seule association française à venir en aide et à être autorisée à sortir des chiens de la fourrière d’Orăştie.

Ceux placés au refuge sont tous des chiens sortis de la fourrière d’Orăştie.

Les chiens vivant dans les refuges sont-ils à l’abri ? NON !

Refuges saturés, chiens en grand danger !

Le 15 septembre, Virginie à l’occasion de faire un transport pour sauver 34 chiens.

Sauver 34 chiens pour leur assurer une belle vie, et une famille aimante, c’est pour cela que vit Virginie.

Certes, ils ne sont pas à la rue, mais ils ne sont pas à l’abri pour autant. Car, s’ils sont mieux traités qu’en fourrière, le danger reste le même : la mort !

Promiscuité, bagarres, la loi du plus fort prime !

34 chiens font partie du voyage, nous devons les faire partir pour en sauver 34 autres de la rue !

Toby, Teddy, Nestaure, Maya, Margaut, Malibu, Léon, Isy, Happy, Dora, Cooper, Chipie, Cherry, Floyd, Mélodie et les autres…

Tous ces toutous viennent de la rue, ils ont été trouvés mourants de faim, déshydratés, dans des états lamentables.

Ils ont tous été soignés, vaccinés, identifiés et stérilisés.

« Une mise en règle coûte 80 euros par chien. »

34 chiens de rapatriés, ce sont 34 autres chiens de sauvés

Si nous leur permettons de partir, des familles d’accueil les attendront près de Chéry-Chartreuse, dans l’Aisne, où se trouve le siège social de l’association.

Car Virginie tient à tous les voir avant qu’ils ne rejoignent leur famille d’accueil.

L’objectif est de leur trouver des familles pour la vie.
Virginie sélectionne rigoureusement les adoptants, sous contrat associatif. Elle connaît « ses chiens » et sait quelle famille leur trouver.

« On ne fait pas une adoption pour faire une adoption. On refuse des adoptions si la famille ou la vie menée par les adoptants ne sont pas appropriées. »

Le contrat associatif garantit le suivi et permet de s’assurer qu’elle ne retrouvera pas l’un des chiens abandonnés dans un refuge.

Un camion pour une nouvelle vie

Si la collecte se termine, un camion partira le 15 septembre de la fourrière d’Orăştie pour une arrivée à Chéry-Chartreuve, dans l’Aisne, le 17 septembre.

Chaque chien voyagera dans sa propre cage. Des arrêts seront bien entendu prévus.

Plus de 1 800 km et 19 heures…
Une longue route et le prix à payer pour les sauver

Malheureusement, l’association ne peut pas financer leur transport qui a lieu jeudi 15 septembre.