Un douzième voyage pour Virginie

La présidente de l’association Au Bonheur des Mastins rentre tout juste d’un voyage en Roumanie. Là-bas la situation semble toujours plus catastrophique.

«  Je suis rentrée hier de Roumanie, et c’est un voyage qui m’a encore beaucoup secouée… Psychologiquement, c’est très compliqué à vivre, mais tous ces chiens ont besoin de notre aide, je ne peux me résoudre à arrêter. »

Virginie et son équipe sur le pied de guerre

Sur place, Virginie vient de terminer une campagne de stérilisation longue de 5 mois, et pourtant… 

Au refuge, il y a 60 chiots, qui viennent tout juste d’être sauvés de la rue.

« Nous avons fait beaucoup de pédagogie, nous avons parlé avec les Roumains, nous leur avons expliqué le fait que nous souhaitions stériliser le maximum de chiens pour réduire les naissances et éviter la prolifération. »

Virginie et son équipe ont fait construire des boxes vitaux pour les chiens sortis de la fourrière d’Orăştie, où ils (sur) vivent dans des compartiments surpeuplés et très dangereux pour eux.

L’arrivée de l’hiver approche, les conditions climatiques vont être très compliquées pour les 240 chiens du refuge.

- 20 degrés sont attendus en décembre, les plus fragiles, ne pourront pas survivre au froid.

Virginie et son équipe sont à la recherche de couvertures, de croquettes, de tout ce qui peut servir au bien-être de ses pensionnaires, pour tenir l’hiver.

Des chiens encore très nombreux

Lors de son voyage en Roumanie, Virginie a sauvé 60 chiens en 7 jours. 27 chiens de la fourrière d’Orăştie, et 33 de la rue.

« Durant mon séjour, j’ai distribué 620 kilos de croquettes aux chiens des rues. »

Des chiens partout

« Ici, en Roumanie, les chiens font partie du paysage, il y en a partout, sur la route, dans les fossés, dans les champs, sur les trottoirs.

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Très souvent, nous les trouvons sans vie… C’est mon plus grand désespoir. 

Nous avons encore ramassé de nombreux cadavres, que nous avons enterrés, pour leur assurer dignité.

Parmi eux, quatre chiots étaient en plein milieu de la route, seulement deux ont été sauvés, les deux autres étaient déjà morts. »

L’association Au Bonheur des Mastins est la seule association française à venir en aide et à être autorisée à sortir des chiens de la fourrière d’Orăştie.

Ceux placés au refuge sont tous des chiens sortis de la fourrière d’Orăştie.

Les chiens vivant dans les refuges sont-ils à l’abri ? NON !

Refuges saturés, chiens en grand danger !

Le 28 octobre, Virginie à l’occasion de faire un transport pour sauver 30 chiens, pour leur assurer une belle vie, et une famille aimante.

Certes, ils ne sont pas à la rue, mais ils ne sont pas à l’abri pour autant. Car, s’ils sont mieux traités qu’en fourrière, le danger reste le même : la mort !

30 chiens feront partie du voyage, nous devons les faire partir pour en sauver 30 autres de la rue !

Boo, Bruno, Goyo, Hera, Jasmine, Jill, Majhong, Max, Moritz, Pauly, Pistache, Sanoui et tous les autres…

Boo

Tous ces toutous viennent de la rue, nous ne connaissons pas leur histoire…

Ils ont tous été soignés, vaccinés, identifiés et stérilisés.

« Une mise en règle coûte 80 euros par chien. »

La possibilité d’une nouvelle vie

Si nous leur permettons de partir, des familles d’accueil les attendront près de Chéry-Chartreuse, dans l’Aisne, où se trouve le siège social de l’association.

Les chiens, seront tous proposés à l’adoption d’ici 15 jours, sous contrat pour garantir le suivi des loulous et s’assurer que le chien ne sera pas abandonné.

Une vie sereine à l’horizon

Un camion pourrait partir le 28 octobre de la fourrière d’Orăştie pour une arrivée à Chéry-Chartreuve, dans l’Aisne, le 29 octobre.

Chaque chien voyagera dans sa propre cage. Des arrêts seront prévus, pour permettre aux loulous de se dégourdir les pattes et de faire leur besoin.

Plus de 1 800 km et 19 heures…

Une longue route et le prix à payer pour les sauver

Malheureusement, l’association ne peut pas financer leur transport. D’autant plus que le prix de l’essence a augmenté là-bas, il est au même prix qu’en France alors que le salaire moyen roumain est de 700 euros par mois.

En conséquence, les transporteurs augmentent leurs tarifs.

Pourtant, leur seule chance d’être sauvés, c’est le vendredi 28 octobre.