Merci pour eux !

C’est l’histoire de femmes incroyables…

Elles sont femmes, mères, épouses et… sauveuses de chats !
Mais pas que…

« Nous tentons de faire prendre conscience aux êtres humains que les « vieux animaux », les « malades », les « porteurs du FIV et/ou FeLV » ou les « handicapés » ne sont pas uniquement « bons pour l’euthanasie » et qu’ils ont encore une place parmi nous !

Nous ne sauvons que des chats à pathologie que personne ne veut. Les associations de partout en France, nous sollicitent de plus en plus.

Aidez-nous… on n’y arrive plus... »

Un de leur principal combat est de sauver les chats non réclamés en fourrière avant qu’ils ne soient euthanasiés.

En France, 80% des chats arrivés en fourrière sont euthanasiés !

Tous ces chats, elles les sauvent, et leur donne de l’amour. Elles les font adopter quand leur état de santé le permet ou elles les gardent auprès d’elle en leur apportant les soins nécessaires et en les accompagnent jusqu’à leur dernier souffle.

En 2022, elles ont réalisé 33 sauvetages dont de nombreux très marquants et couteux. Parmi eux, 6 chats ont été sauvés par les Clicoeurs !

Au total, à ce jour, l’association a 109 chats à charge et 3 cochons.

Mais le bilan ne s’arrête pas là…

Est-ce la fin de l’histoire de l’association ? …

Aujourd’hui, les vétérinaires disent stop. Ils arrêtent les soins, et refusent désormais les nouveaux cas.

Epuisée moralement, la valeureuse équipe de l’association n’en peut plus de puiser sur ses fonds personnels…

Colombine, la trésorière et et Philadelpha, la présidente, dépensent 15 000 euros par an, de leur poche, pour l’association, pour les produits ménagers, les litières, la nourriture...

Elles n’en peuvent plus, elles sont à bout !

Pourtant…

Depuis 9 ans, l’association Soyons Positifs, située dans le Jura, sauve des chats en danger qui viennent de sites de nourrissage, de fourrières, mais aussi de particuliers qui rejettent leur animal lorsqu’il est positif FIV et/ou FeLV.

Elles ont créé l’association à trois :

Marine la trésorière, Annie la secrétaire et Philadelpha, la présidente.

« Toutes les trois, chacune de notre côté, avant l’association, nous aidions les animaux en détresse comme nous le pouvions.

Ensemble, nous avons donc créé l’association et réalisé beaucoup de sauvetages, plus de 550 chats. Nous avons eu la chance de trouver sur notre route des personnes qui nous ont aidées dans ce combat. La liste serait trop longue pour énoncer toutes les personnes qui nous ont aidé.

Nos motivations ont été de voir l’injustice dans des refuges et des fourrières ou même auprès des vétérinaires et certaines associations, sur le sort des chats positifs, noirs, vieux, handicapés et sauvages. »

Aujourd’hui, Marine a quitté l’association.

C’est Colombine qui l’a remplacée.

« Colombine nous a rejoint pour la remplacer et fait un travail formidable. Sans elle, l’association n’aurait pas pu perdurer. Elle a commencé en 2016, en tant que famille d’accueil puis a participé aux sorties fourrière en région parisienne, étant plus proche que nous. De fil en aiguille, elle s’est investie de plus en plus dans notre cause pour devenir un membre du bureau. »

Avant que Colombine ne rejoigne l’association, la présidente devait faire des allers-retours jusqu’aux fourrières presque deux fois par mois afin de sauver un maximum de chats laissés-pour-compte.

Annie est partie à la retraite.

« Personne n’a remplacé Annie. Très souvent, c’est trop prenant…et peu de personnes sont motivées pour cela.

Maintenant, nous sommes 2 à tenir à bout de bras l’association avec nos fidèles bénévoles et nos 15 familles d’accueil. Nous avons fait 33 sauvetages en 2022 et nous avons 109 chats à charge dont 70 à l’association. »

Une présidente au grand cœur, dévouée à tous

Les chatteries avec enclos ont été construites aux frais de Philadelpha, la présidente. Elle a également acheté une maison en fonction des chats, pour leur tranquillité, mais aussi pour la tranquillité du voisinage.

« Faire de bonnes actions, mais ne pas faire subir aux autres. »

« Le matin à la maison, c’est mon bébé qui me réveille à partir de 6h. Je m’occupe de lui, puis, je prépare le petit-déjeuner des plus grandes. La journée se rythme en fonction de bébé, de l’école des 2 filles, du travail de mon conjoint et des animaux.

Pendant que les filles sont à l’école, je rentre faire les soins des chats, le ménage, les courses, préparer les repas tout en m’occupant de mon fils. Ensuite, je vais m’occuper des animaux de la ferme (chiens, moutons, poules, canards, oies, cailles, lapins…), tous issus de sauvetages. Mais ceux-là sont à moi et non à l’association. Pour enfin, prendre la route pour aller à l’association à Chaussin où il y a les chats de l’association et les cochons issus de sauvetages.

A peine arrivée, je commence par vérifier que tout le monde va bien, ensuite, je fais le nettoyage des litières, des gamelles et je distribue des croquettes et de l’eau à tout le monde. Je nettoie les bacs à litière, je change les couvertures. Je passe l’aspirateur au sol, sur les arbres à chats, les paniers, les abris et les meubles. Et pour finir avec un grand lavage de toutes les surfaces.

Parfois, une bénévole de l’association, Sylvie, vient me donner un coup de main.

Quand bébé fait la sieste, ce qui est plutôt rare, j’en profite pour être sur le téléphone et l’ordinateur pour m’occuper de la boutique Soyons Positifs, des factures et des devis de l’entreprise de mon compagnon et répondre à quelques messages.

A tout cela, s’ajoute ma maladie. J’ai été diagnostiqué AVF (Algie Vasculaire de la Face). Pour faire court, l'algie vasculaire de la face est la forme la plus sévère des céphalées primaires. Elle apparaît de façon subite, extrêmement intense et douloureuse. Les symptômes peuvent être ressentis le jour et la nuit pendant plusieurs semaines. Il y a donc des jours où je suis incapable de faire certaines choses mais il le faut quand même… Cela me demande encore plus d’effort et de concentration.

Beaucoup ne s’imaginent pas que l’on a une vie à côté de l’association !

Pour ma part, les animaux, le ménage, les allers-retours, les enfants prennent énormément de temps. Mes journées se finissent vers 23h quand tout le monde est couché. Je finis de ranger la maison, le linge, quelques messages avec la Trésorière.

C'est pourquoi Colombine, la trésorière, gère beaucoup de choses à l’association, en plus de son travail et de sa mère malade. »

Sur tous les fronts

Philadelpha et son équipe interviennent principalement sur les chats mis en fourrière qui risquent l’euthanasie à cause d’une histoire de délai légal.

« Lorsqu’un chat arrive en fourrière, normalement il est gardé 15 jours, un vétérinaire passe le voir, il fait les examens de routine il regarde s’il est pucé, tatoué et stérilisé. Les premiers soins sont faits. Ils effectuent des recherches de propriétaires s’il est pucé.

Et en 15 jours s’il n’y a rien et que personne ne les récupère, ils sont euthanasiés.

Certaine fourrière parisienne, donne des délais supplémentaires pour les chats sans propriétaire, en diffusant leur photo sur les réseaux pour trouver des associations et refuges qui veulent bien les prendre. »

« En moyenne, 80 % des chats entrant en fourrière sont euthanasiés. »
Source : Sénat

L’association vient également en aide aux particuliers qui ne veulent pas fermer les yeux sur la détresse de leur animal, mais qui n’ont pas l’argent pour les faire soigner.

Et sans oublier, les refuges et les associations qui les sollicitent fautes de moyens, de connaissances dans les pathologies ou en l’absence de structures adaptées.

« Nous avons sorti beaucoup de chats en mauvais état pour leur permettre de profiter de la vie dans un foyer après tant d’années de galère. Nous tentons de faire prendre conscience aux êtres humains que les « vieux animaux », les « malades », les « porteurs du FIV et/ou FeLV » ou les « handicapés » ne sont pas uniquement « bons pour l’euthanasie » et qu’ils ont encore une place parmi nous !

L’inconnu fait peur. Malheureusement, ces loulous ont besoin de soins et de confort, nous avons donc décidé de créer une boutique pour permettre à l’association une rentrée d’argent pour tous ses frais. »

La présidente a créé un site internet pour vendre des objets neufs, l’intégralité de la somme récoltée part directement sur les comptes de l’association.

« De l’argent qui nous permet de payer une maigre partie des multiples factures vétérinaires, nécessaires aux sauvetages de nos loulous. »

Des sauvetages bouleversants

Biscotte 11 ans, une chatte diabétique qui a été délaissée à la suite des problèmes de handicap de sa maîtresse. La puce n’a pas eu la chance de recevoir des injections d’insuline.

Elle avait été mise uniquement sous des croquettes diabétiques ce qui n’était pas suffisant…

Sa maitresse est partie en EHPAD. Son entourage a donc mis en place un appel à l’aide pour trouver une association qui pourrait la prendre en charge et lui permettre d’avoir enfin son insuline.

Comme personne n’était motivée à la sortir de cet enfer. La famille d’accueil qui recueille les chats diabétiques a accepté de prendre la puce rapidement. Biscotte est très amaigrie et une atteinte neurologique est présente.
Elle n’arrive plus à se déplacer correctement.

« Nous apprenons que la puce avait été suspectée diabétique, il y a un 1 an.
Le vétérinaire nous annonce que son pronostic vital est engagé. Le taux de fructose est très élevé. Elle est déshydratée même si elle boit énormément et ne parlons pas de l’état de son pancréas, de son foie et de son atteinte neurologique…

Les premiers jours sous insuline l’ont soulagé, mais le pancréas n’y arrivait plus. Vous imaginez 1 an sans insuline ! Tous ces mois de souffrance…
La louloute était diabétique depuis trop longtemps sans être soigné.

Le diabète tue à petit feu... Il fatigue et détruit le pancréas et le foie mais aussi fragilise les reins, le cœur et d'autres organes vitaux.

Nous sommes arrivées trop tard pour la puce.
Elle a eu un élan de mieux, mais son petit corps n’en pouvait plus. Sa famille d’accueil l'a accompagné dans son dernier voyage. »

Daisy 7 ans, a été trouvé errante en 2016 dans les rues de Dole dans le Jura avec une énormément inflammation de sa lèvre supérieure et des ulcères sur la langue et sur le palet. La puce souffre d’un chancre labial appelé plus communément ulcère labial éosinophilique du chat associé à un calicivirus avancé.

L’ulcère labial éosinophilique féline est une affection cutanée due à un processus d'auto-immunisation ou d'allergie contre ses propres constituants cutanés.
Une corticothérapie sur 2 mois a été mise en place pour stopper cette inflammation et un traitement antibiotique à spectre large a été donné pour stopper la nécrose de sa lèvre supérieure.

Malheureusement, nous avons eu beaucoup de mal à stabiliser l’évolution de son calicivirus surtout de ses ulcères à la langue et au palet. Elle a subi 2 avulsions dentaires en 2 ans ce qui a stabilisé sa gingivo-stomatite. Elle est sous injections d’anti-inflammatoires naturels pour éviter de détruire les reins et afin d’espacer les injections d’anti-inflammatoire chimique.

« Mais depuis 2 ans, les ulcères se développent de plus en plus, nous obligeant à trouver une nouvelle alternative pour soulager Daisy. Après de multiples recherches, un nouveau protocole existe pour aider à booster le système immunitaire et donc diminuer l’inflammation. C’est un protocole d’administration quotidienne de molécule de protéines pendant minimum trois mois. C’est un produit très cher.
Pour notre grand bonheur, même si le traitement est onéreux a permis de soulager la puce et d’espacer les injections d’anti-inflammatoire.

Depuis 1 an, elle a été diagnostiquée insuffisance rénale. Elle a été mise immédiatement sous traitement pour l’insuffisance rénale. Depuis le mois de décembre, la puce mange moins. L’insuffisance rénale prend de l’ampleur même sous traitement. Pour aider ses reins et lui redonner l’appétit, Daisy a été hospitalisée plusieurs jours sous perfusion afin de baisser le taux de créatinine et d’urée.

La puce va mieux, mais son insuffisance rénale chronique est bien avancée.

Daisy est une minette adorable qui aime se coucher sur vos genoux. Elle a un regard rempli d’amour. »

Ebène 10 ans, sauvée par vous les clicoeurs. Elle a été ramassée par la fourrière à la suite d’un signalement. Elle a été trouvée couché sur le flan avec un coryza et elle était très maigre. Ebène a eu des premiers soins pour son coryza ainsi qu’une batterie d’examen pour comprendre pourquoi elle mange si peu et boit autant.

Le verdict tombe... La puce est à multi pathologie à la suite d’une hyperthyroïdie très avancée. Son problème de tyroïde tire sur les reins, elle a un début d’insuffisance rénale, et un souffle au cœur.

Elle a été mise tout de suite sous traitement Thiamazole (traitement à long terme de l’hyperthyroïdie féline) pour stabiliser sa thyroïde ainsi que pour aider les reins. Des analyses sanguines doivent être faites après 3 semaines, 6 semaines, 10 semaines, 20 semaines et ensuite tous les 3 mois.

La puce a vu un cardiologue, nous expliquant que l'examen échocardiographique a permis d’observer une légère hypertrophie du myocarde gauche non-obstructive dû à une hypertension artérielle systémique d’origine thyroïdienne. Ebène est donc sous traitement. Des mesures sont faites régulièrement afin d’ajuster au mieux ses traitements.

Maintenant, Ebène va mieux même si elle a encore du mal à prendre du poids. C’est une minette adorable avec un petit caractère bien à elle.

« Sa copine Myrtille n’a pas eu autant de chance. Elle a été ramassée au même endroit, en mauvais état aussi.

Mais malheureusement, Myrtille était FIV+ avec une grosse anémie, une insuffisance rénale et une anorexie. Nous l’avons accompagné dans son dernier voyage. La puce était adorable. Elle était très câline et bavarde.

Nous avons eu beaucoup de mal à digérer son départ. Comment on peut faire ça !? Ce sont des petits êtres sans défenses et qui ne demandent qu’à être aimés. Elle méritait tellement plus. Elle a pu partir sans souffrance… »

Eros 5 ans, il a été trappé par un employé de mairie dans les Deux-Sèvres.
Les employés se sont vite attachés à ce petit bonhomme rempli de joie et d’amour.

Quand ils ont appris sa positivité au FeLV et que le vétérinaire leur a conseillé de l’euthanasier, l’équipe s’est mobilisé pour sauver Eros.

Il est arrivé en 2018 à l’association après de nombreuses heures de route pour lui donner la chance de pouvoir enfin profiter de la vie sans se soucier de trouver à manger.

« Dès son arrivée le loulou a vu le vétérinaire avec une batterie d’examens et le verdict est tombé ! Eros souffre d'insuffisance rénale, d’une inflammation intestinale chronique et de malnutrition. Le dépistage par PCR confirme sa positivité à la leucose. À la suite de cette sous-alimentation et sa positivité, les reins se sont abîmés et à la suite de sa positivité, il a une fragilité intestinale. »

Depuis l’été 2018, Eros est sous traitement protéinurie pour stabiliser son insuffisance rénale et sous pâtée spécifique pour les troubles intestinaux. Sa famille d’accueil a le bonheur de profiter de ce gros bébé rempli d’amour depuis 4 ans.

Léopold 14 ans, a été sorti de fourrière cet été en urgence en vue de sa fracture du tibia et de sa difficulté à se nourrir à cause de tartre aux dents. Pour lui éviter l’amputation, la fourrière a diffusé avant le délai légal de sortie afin qu’une association puisse s’organiser pour l’amener immédiatement chez un chirurgien spécialiste dès sa diffusion.

« Le loulou avait des propriétaires qui n’ont pas donné signe de vie et qui l’avaient nommé Minou. C’est bien triste pour lui, il est si mignon comme loulou. Pour son nouveau départ dans la vie, nous l’avons renommé Léopold comme il ne répondait pas à son prénom initial.
L’opération, s’est bien passée et son bilan sanguin est bon.

Radio pré-opératoire : Fracture du tibia gauche musculaire
Radio post-opératoire : Pose d’une plaque avec vise et un cerclage avec suture

Maintenant, il saute et court, mais garde une boiterie. On n’a pu lui éviter l’amputation de sa patte postérieure gauche. Il est sous traitement pour soigner son arthrose. »

Lors de sa visite de contrôle, le vétérinaire a constaté que sa plaque ne tenait plus et commençait à percer la peau de son genou.

Sa plaque et ses vis ont été enlevées le lendemain de son rendez-vous. Tout s’est bien déroulé.
Puis il a été testé positif au calicivirus qui a attaqué sa langue. Nous avons mis en place des traitements locaux qui ont pu stabiliser l’inflammation, mais il continuait à maigrir alors que l’appétit était là. Le bilan sanguin montre que Léopold est en hyperthyroïdie. Un traitement journalier a été mis en place afin de stabiliser sa thyroïde. Il reste fragile.

Papy Lucky, qui a été ramassé par la fourrière à la suite d’un signalement. Il était maigre, sans dents et buvait beaucoup.
A son arrivée à l’association, il avait eu une batterie d’examens. Le bilan sanguin montrait une insuffisance rénale sévère. Il a été mis tout de suite sous traitement médicamenteux pour aider ses reins.

« Les clichés radiographiques montraient que ses poumons étaient abîmés à la suite d’une ancienne bronchite non soignée, mais il n’avait aucun foyer infectieux. On a aussi observé une arthrose dorsale. Il était sous injection de Solensia, c’est révolutionnaire pour soigner l’arthrose. Depuis, ces injections, il commençait à se déplacer plus, à se laisser caresser, à être moins timide.

Le loulou avait bon appétit mais on voyait qu’avec le temps, il avait de plus en plus de mal à attraper ses aliments et il commençait à perdre du poids. Il n’avait pas de problème d’inflammation bouche, ni d’ulcère à la langue, etc. A la radio, on ne voyait rien d’anormal…
Il a été hospitalisé pendant 72h pour le rebooster et aider ses reins.

Rentré à la maison, sa famille d’accueil a constaté que son état continuait à se dégrader et qu’il n’arrivait plus à ouvrir correctement sa bouche pour avaler. Direction la clinique vétérinaire, le verdict tombe, le vétérinaire sans une masse au niveau de la jonction de l’os de sa mâchoire côté gauche. Même sous anesthésie impossible d’ouvrir en grand sa bouche. Nous prenons la sage décision de le faire partir.

Aucune solution n’était envisageable en vue de son état. Il n’est pas parti seul, mais nous avions encore le cœur lourd de tristesse et de colère. Ce chat apeuré, timide s’avérait être un adorable matou. »

Suki 10 ans, sauvé par les Clicoeurs, a été trouvé devant une église amorphe avec un abcès à la joue. La fourrière est venue le chercher. Et l’association l’a récupéré.

« Il était hyper sociable, dénutri et déshydraté. Encore un abandon…

Il a été castré et soigné pour son abcès. Le bilan sanguin montrait une insuffisante rénale avancée. Il a été mis tout de suite sous traitement pour aider les reins à bien fonctionner. Sa famille d’accueil a constaté une démarche particulière au niveau de l’arrière-train et les clichés radiographiques montrent que Suki souffre d’une arthrose très avancée des 2 genoux. Un nouveau traitement onéreux contre l’arthrose, a été mis en place pour le soulager rapidement. C’est une injection tous les mois.

On a constaté une nette amélioration de sa démarche.
Il vit sa petite vie de petit pépère. Il peut enfin être paisible. C’est un adorable papi qui est toujours dans vos jambes. Il s’est se faire entendre pour rappeler l’heure de la pâtée. »

Des sauvetages qui fragilisent l’association...

Aujourd’hui, financièrement, la situation est dramatique.
Car tous ces soins, tous ces sauvetages, coûtent très cher à l’association, et la mettent en grand danger.
Aujourd’hui, les vétérinaires disent stop. Ils arrêtent les soins, et refusent désormais les nouveaux cas.

C’est une véritable catastrophe.

L’association doit payer de nombreuses dettes dans 4 cliniques différentes…

« On a toujours des dons et des parrainages, mais ils sont de moins en moins nombreux depuis l’inflation. Nous avons eu trop peu d'adoptions pour les chats sains sortis de la rue ou de fourrière, que les associations du secteur refusaient… »

Epuisée moralement, la valeureuse équipe de l’association n’en peut plus de puiser sur ses fonds personnels…

Colombine et Philadelpha dépensent 15 000 euros par an, de leur poche pour l’association, pour les produits ménagers, les litières, la nourriture...

Elles n’en peuvent plus, elles sont à bout !

L’association est dans le rouge, ils tentent tant bien que mal de ne pas couler.

« Nous sauvons que des chats à pathologie que personne ne veut. Les associations de partout en France, nous sollicitent de plus en plus. Aidez-nous… on y arrive plus... »

7 000 euros sont nécessaires pour cela.

Vos dons et appels du cœur permettront à l’association de solder sa dette vétérinaire, et de continuer de soigner les chats atteints de lourdes pathologies.

Merci, les clicoeurs !