A bout d'espérance et de finances, l’association l’Arche Du Mont Salva sollicite notre aide pour les sauver d’une fermeture évidente...
« Nous n’avons plus rien pour nourrir nos chats... Les caisses plus que vides à ce jour, ne nous permettent plus de nourrir les chats pris en charge, et comme si ça ne suffisait pas, le prix des croquettes et de la pâtée a considérablement augmenté. »
Nous puisons dans nos dernières économies personnelles pour nourrir chaque jour les chats qui nous attendent impatiemment pour leur gamelle quotidienne.
Cette alternative aléatoire est en train de connaître ses limites et n'est plus envisageable à long terme. Pourtant, malgré l'angoisse des lendemains, la peur de ne pas y arriver et la certitude qu'il nous est impossible d'affronter les mois d'hiver à venir sans une aide extérieure, Il est absolument impossible de laisser tomber tous ces minets qui comptent sur nous.
L’association est condamnée à court terme sans solution de repli pour les chats. »
Derrière cette association, une histoire d’amour
« La création de cette association était en fait (mais je l’ai réalisé beaucoup plus tard), le projet d’une vie.
Je voulais vraiment être bénévole dans une structure pour animaux en détresse mais je ne savais pas comment m’y prendre pour proposer mon temps libre à cette cause.
En 2004, le hasard m’a fait croiser la route d’une dame, qui était la présidente d’une association de protection animale à la Seyne-sur-Mer. Elle recueillait depuis plusieurs années, dans des enclos, des chats abandonnés, maltraités, errants... Et elle s’en occupait chaque jour, elle a été mon modèle.
Au départ, j'étais présente tous les week-ends, puis plus souvent en fin de journée lorsqu'elle devait s'absenter quelques temps pour raisons de santé. Elle m'a donné une telle confiance que tous ces chats sont devenus un peu les miens... à tel point qu’à la suite d’un héritage les nouveaux propriétaires du terrain lui ont demandé de quitter les lieux et donc de déplacer les chats. Elle ne trouvait pas de solution de repli et elle avait de plus en plus de problème de santé... Je n’ai eu ni le droit, ni le choix, ni le courage de les abandonner.
Je suis propriétaires d'un terrain sur la commune de Six-Fours-Les-Plages, donc j’ai déménagé tous les chats là-bas.
J'ai créé mon association en 2011, j'ai ouvert les portes d'un premier enclos en septembre 2012 et accueilli tous les chats pour une nouvelle vie. »
La dame a cédé ses chats à Mireille, ensemble, elle garde de très bons contacts.
Mireille est aidée au quotidien par quatre bénévoles, deux sont présentes tous les lundis après-midi et deux autres tous les mercredi et samedi après-midi. L’association l’Arche de Mont Salva compte 32 chats en enclos sur le jardin de l’association.
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Et 23 chats libres stérilisés et identifiés sur le terrain de l’association.
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L’association, une famille de la dernière chance « Notre association se présente comme une famille de la dernière chance pour des chats adultes sans aucune solution d'hébergement, parce qu'ils sont trop âgés, malades ou encore caractériels. Ils nous sont souvent attribués, par notre clinique vétérinaire. Nous tentons de leur offrir la famille qu'ils n'ont pas eu ou qu'ils n'ont plus, sans vraiment chercher à les faire adopter pour éviter un nouvel échec. »
Un équilibre fragilisé
« Pour la première fois, en 10 ans d'existence, une épidémie de typhus a frappé notre association. Nous ignorons l'origine : pas de nouveau chat intégré en enclos, pas de nouveau chat arrivé parmi les chats libres nourris sur le terrain de l'association, pas d'accueil de chatons. »
Au total, l’association a perdu 6 chats du typhus, 4 en enclos et 2 sur des lieux de nourrissage. « Ils sont décédés à quelques jours d'intervalle à la suite d’une décompensation brutale de l'état général comme si leur organisme déjà fragilisé par une pathologie chronique s'était épuisé à combattre jusqu'à la dernière limite, une maladie sans symptôme, d'où une suspicion de typhus. »
Nemo avait 7 ans, c’était un magnifique et gros chat blanc, il s’est battu pendant une semaine sous perfusion en clinique vétérinaire. « Quand je suis allée le voir, il a utilisé toutes ses maigres forces pour se lever et venir me demander des caresses. Je l'ai supplié de revenir bientôt et lui ai promis qu'il reverrait sa campagne et ses copains. Il est décédé deux jours après. »
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Bagheera avait 10 ans, il est resté pendant des mois au bord d'un trottoir, il quémandait des caresses à tous les passants. « Nous lui avons offert une vie meilleure. Mais lui aussi s’est endormi pour toujours dans son panier. »
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Timi a perdu ses copains qui ont été empoisonnés sur un site hôtelier en déshérence. « On était sa famille, c’était un chat de 6 ans, bavard et gourmand, il est décédé sous perfusion en clinique vétérinaire. »
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Des décès qui ont beaucoup marqué l’association... Mais aussi des hospitalisations hors budget qui ont fragilisés une trésorerie déjà très précaire pour finir l'année.
Seulement deux rescapés
Swan et Prisca ont été hospitalisés pendant plusieurs jours à cause du typhus, mais ils s’en sont sortis...
Swan a 6 ans, il a été trouvé sur le bord de la route en 2020. Il avait la tête en sang il avait la mâchoire fracturée. Il a été opéré, castré et identifié.
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Prisca a été récupéré à un an aujourd’hui elle a 4 ans. Elle était dans une famille d’accueil, mais elle était très sauvageonne, elle crachait sur les gens qu’elle ne connaissait pas. Elle avait aucune chance d’être adoptée, Mireille l’a recueillie.
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Disco a été récupéré chez une dame qui était atteinte du syndrome de Noé, elle avait 30 chats qui vivaient dans son couloir.
« Avec l’aide d’une fondation et d’une autre association on a récupéré les chats on les a soignés, certains sont morts. Moi j’ai récupéré Disco qui souffre d’asthme. Il prend un médicament chaque jour et tous les 15 jours il est placé sous oxygène et il a des piqures de cortisone chez le vétérinaire. »
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« Chanel est arrivée sur notre terrain un jour, elle mangeait avec les autres chats-libres, mais elle était dodue. J’ai appris plus tard que cette minette appartenait à une dame qui n’en voulait plus, et qui l’avait abandonné. Elle est atteinte d’un Calcivirus récidivant, elle doit faire des injections toutes les trois semaines chez le vétérinaire. »
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Swiff a été abandonné par ses propriétaire car il était soi-disant « agressif », ces derniers voulaient l’euthanasier.
« Pourtant c’est un chat très gentil, il a des problèmes de peau, il lui faut des piqures de cortisone toutes les 2 semaines, pour des problèmes de peau. »
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« Reine et ses 4 chatons vivaient dans un bâtiment abandonné, ils étaient nourris par un SDF, qui a dû changer de ville, il a demandé à une voisine de s’en occuper, mais elle n’a pas voulu.
Le terrain a été détruit du jour au lendemain, il a fallu récupérer les bébés et Reine rapidement. 3 chatons ont été placés en famille d’accueil. Et moi j’ai récupéré la mère et un chaton Queeni, elles étaient un peu sauvages, maintenant ça va mieux. »
Voici Queenie
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Et voici Reine
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Une présidente qui ne ménage pas ses efforts pour ses loulous
En plus d’être la présidente de son association à plein temps, Mireille a un travail, elle est agent administratif dans une mairie.
« Lorsque je termine mon boulot vers 16 heures, mon autre vie commence, celle que je dédie aux chats. Je vais sur le terrain de l’association pendant plus de deux heures pour nourrir les 32 chats en enclos, changer leurs couchages, renouveler l’eau des gamelles, nettoyer les litières, soigner les chats en cours de traitement.
Ensuite vient le tour de des chats libres, ceux qui viennent se nourrir sur le terrain de l’association, ils sont 23. Je renouvelle les gamelles d’eau et de croquettes, je vérifie la propreté des niches, des couchages disposées sur le terrain pour les protéger des intempéries et du froid. »
Lorsque Mireille ne travaille pas, elle passe tout son temps à l’association, avec les 55 chats à sa charge. Financièrement une situation compliquée...
Aujourd'hui, le compte associatif est à découvert...
Malgré quelques aides de l’état, Mireille ne s’en sort pas... Elle est obligée de puiser dans ses économies et sur son salaire...
« Nous puisons dans nos dernières économies personnelles pour nourrir chaque jour les chats qui nous attendent impatiemment pour leur gamelle quotidienne.
Cette alternative aléatoire est en train de connaître ses limites et n'est plus envisageable à long terme. Pourtant, malgré l'angoisse des lendemains, la peur de ne pas y arriver et la certitude qu'il nous est impossible d'affronter les mois d'hiver à venir sans une aide extérieure, Il est absolument impossible de laisser tomber tous ces minets qui comptent sur nous.
C'est pourquoi nous faisons appel à vous. »
Mireille ne peut plus nourrir les 55 chats de l’association, elle ne peut plus faire de prise en charge, pourtant les demandes sont nombreuses...
« Ça me crève le cœur mais je suis obligé de refusé. »
« Mon banquier essaye de d’accompagner l'association au maximum, dans ce moment compliqué mais il n’est pas non plus magicien... L’association a beaucoup trop de dettes, je ne sais plus comment faire... Les caisses plus que vides à ce jour, ne nous permettent plus de nourrir les chats pris en charge, et comme si ça ne suffisait pas, le prix des croquettes et de la pâtée a considérablement augmenté. »
Vous l’aurez compris, l’association n’a plus d’argent pour nourrir ses 55 chats. L’épidémie de typhus a considérablement affaiblie les comptes de l’association.
Actuellement, les prises en charge sont interrompues. Pourtant, beaucoup de chats sont encore dans le besoin...
L’association est condamnée à court terme sans solution de repli pour les chats.
Aidons-les !
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4 000 euros sont nécessaires pour cela.
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Vos dons et appels du cœur permettront de financer 3 mois de croquettes pour nourrir les 55 chats de l’association durant tout l'hiver et de continuer les prises en charge.
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