**** Des nouvelles du 30 octobre 2023 ****
" Merci les Clicoeurs, les 23 chatons ont pu tous être soignés et c'est grâce à vous. Aujourd'hui, ils vont bien, et ont été adoptés."
****
23 prises en charge de chatons en peu de temps. Ils ont entre 3 jours et 1 mois.
Ils ont été baptisés Gamora, Groot, Oliver, Emile, Plume, Croustille, Athos, Aramis, Stella, Hazel, Flynn, Chyo, Nami, Chipie, Mignon, Abbath, Lucky, Douceur, Kissa, Mao, Lyli, Neiko et Loopy.
« Tous ont été trouvés dans des jardins, des usines, un peu partout ... Les gens les attrapent et nous les déposent même parfois directement à l’Association. » nous raconte Nadine de l’association Accro’Pattes et Moustaches.
L’association reçoit des appels tous les jours : des signalements, des abandons, des mamans à stériliser. Il n’y a jamais de répit.
« Là, je stoppe les prises en charges. Je ne peux plus assumer et n'ai plus de place pour le moment. »
Tous sont placés en famille d’accueil en région parisienne. Nataly a recueilli 5 d’entre eux à l’association. Les 40 familles de l’association sont complètes. Et les frais vétérinaires n’ont jamais été aussi élevés.
« Cela m’attriste de dire : non. Mais je n’ai plus le choix. »
Avant, on commençait à avoir des chatons en avril-mai. Aujourd’hui, les portées commencent dès mars. D’après Nataly, le réchauffement climatique impacte la reproduction des chats.
De pire en pire
Chaque année, la situation empire, un peu plus. Malgré les campagnes d’information sur la stérilisation.
« Les gens prennent cela de plus en plus à la légère. »
Comme pour l’adoption d’un chat. Un jour, on en veut. Quelques semaines après on veut s’en débarrasser, un peu comme un meuble ou un objet décoratif dont on se lasse rapidement.
Alors que l’animal est enfin considéré comme un être vivant et non comme un objet dans la législation française.
« Ils nous prennent pour une boutique et sont de plus en plus exigeants.
Certains candidats à l’adoption donnent des critères bien précis sur le type de chats qu’ils souhaiteraient adopter. On le prend, puis on le ramène quand cela ne convient pas, tel un service après-vente. »
Nataly a ouvert son association, il y a 9 ans. Depuis, elle a vu la situation évoluer, dans le mauvais sens.
« On est tous dépassés par les événements. Nous ne comprenons plus. »
Les chatons arrivés à l’association sont complètement parasités et infestés de puces. Il faut tous les déparasiter et les vermifuger.
|
Des excuses…
« On ne peut plus les nourrir » « Nos parents sont décédés et on ne peut pas les prendre en charge » « J’ai une allergie soudaine aux chats » « Je suis enceinte »
Nataly entend de tout.
Et même des refus de stérilisation
Pour ceux qui vivent à la campagne, dans la zone rurale où est située l’association, les propriétaires ne font pas stériliser leurs chats car « cela ne se fait pas ici. Nos parents ne le faisaient pas donc, c’est comme cela. »
« Il faudrait peut-être évoluer. » dit Nataly agacée.
« Il y a quelques jours encore, nous avons reçu un mail d’un monsieur nous disant que la stérilisation n'était pas obligatoire. Les gens n’ont toujours pas pris conscience de ce souci.
Pourtant, ce n’est pas faute de faire de la prévention. »
Et le discours de certaines vétérinaires n’arrange rien.
« Il y a deux écoles, ceux qui disent qu’il faut faire une portée à la chatte avant la stérilisation et d’autres qui s’y opposent.
Forcément, les adoptants écoutent les professionnels de santé animale.
Certains candidats à l’adoption se retirent même car les conditions d’adoption ne leur conviennent pas. Une des conditions est que le chat soit stérilisé par les adoptants. Mais certains s’y refusent. »
Un nouveau départ ?
Quand ils seront en âge, ils seront tous proposés à l’adoption.
Mais pour cela, ils doivent être vaccinés, identifiés et vermifugés.
Malheureusement, avec l’augmentation des tarifs vétérinaires, Nataly fait appel aux Clicoeurs pour l’aider à financer la prise en charge de ces chatons car elle n’y arrive plus. « Les frais vétérinaires n’ont jamais été aussi élevés. Nous allons avoir vraiment besoin d’aide financière pour gérer tout cela du mieux possible. »
Pour leur offrir un nouveau départ dans la vie.
Et aussi, pour que l’association puisse dire, de nouveau : OUI aux prises en charge de chatons et chats en danger !
|